Sahara Médias -
La société britannique British Petrolium (BP) a révélé mardi qu’elle s’attend à un léger retard dans la production du gaz naturel du champ Grande Tortue-Ahmeyim, à la frontière mauritano-sénégalaise.
Cette société qui détient 56% des droits d’exploitation de ce champ avait envisagé, dans un premier temps, une production vers le mois de novembre ou décembre de cette année, vient d’annoncer un léger retard déférant la production au premier trimestre de 2024.

Ce 27 juillet 2023 , à Alger, la Chambre des de Mauritanie et la Fédération algérienne de la Pierre s’entendent pour développer l’exportation de roches dimensionnelles en Algérie. Elles constitueront chacune, dans son pays, l’intermédiaire essentiel des opérateurs privés pour organiser et rassembler les offres de productions de pierre et les demandes d’importation en vue de multiplier et développer l’exportation de blocs de roches dimensionnelles brutes en vue de l’industrie algérienne émergente de la Pierre très demandeuse et fort dynamique dans un fort contexte concurrentiel international.
 Cette entente a été signée par monsieur Djalal Guittoune et Dr Mohamed Dié, respectivement : président de la Fédération Algérienne des Minéraux du secteur Minier et de l'Industrie de la Pierre (FAMMIP) de la République Algérienne Démocratique et Populaire) et secrétaire général de la Chambre des Mines et du Pétrole de Mauritanie (CMPM). 
Etaient présents à cette cérémonie, outre le vice-président de la FAMMIP, monsieur Mohammed Ezziane, les représentants du Groupe EL Hijara, un partenariat public-privé entre la société nationale dite Etablissement de Travaux Réalisés en Matériaux Locaux (ETRML) et d’entreprises privées telles que l’Etablissement de (EPCG) représentés respectivement par messieurs Ahmed Bary et Mohamed Sidi-Maham, président du conseil d’administration et directeur de production d’ETRML ainsi que d’El Ghadhy Moustapha Tolba, directeur général d’EPCG, membre de la Chambre des Mines.
Cette entente fait suite à une visite de nombreuses sites industriels, du moins des cinq plus grandes du pays dont les plus grandes d’Afrique qui ont permis, par la même occasion, de signer des promesses d’achat de l’ordre de 50.000 m3/an pendant près de 5 ans pour un début. Pour une idée, cela donnera des lieu à des entrées en chiffres d’affaires de l’ordre de un à plusieurs milliards d’Ouguiya nouveaux par an.

Agence Ecofin -
​Alors que le secteur énergétique mondial montre depuis un moment des signes de fragilité, le nucléaire revient sur le devant de la scène.

Selon les analystes, cette nouvelle donne devrait se traduire par une hausse de la demande d’uranium sur le reste de la décennie. La demande d’uranium devrait connaitre entre 2021 et 2030 une croissance de 27%, puis grimper de 38% entre 2031 et 2040.

Selon un rapport publié en mars 2023 par Ecofin Pro, la plateforme de l’agence Ecofin dédiée aux professionnels de plusieurs secteurs, la Namibie, le Niger, l’Afrique du Sud, le Malawi et la Mauritanie sont les cinq pays africains les mieux placés à l’heure actuelle pour profiter des nouvelles opportunités du marché.

D’après le document intitulé « L’uranium africain vers un nouvel âge d’or : les projets et les enjeux », les trois premiers pays cités font partie du top 10 des pays détenant les plus grandes ressources du combustible nucléaire. La Namibie et le Niger sont les plus grands producteurs d’uranium du continent, et devraient le rester sur les prochaines années.

En Namibie, le principal projet qui devrait permettre d’augmenter les niveaux de production est celui de Tumas, piloté par Deep Yellow. Selon les estimations, il devrait produire annuellement 3,6 millions de livres d’uranium sur 22 à 25 ans. Quant au Niger, qui était jusqu’en 2015 le premier producteur africain, il travaille sur plusieurs nouveaux projets. Le projet Dasa piloté par Global Atomic a par exemple la capacité de livrer annuellement 4,4 millions de livres d’uranium sur 12 ans et son entrée en service est prévue pour cette année. Elle sera suivie en 2025 par l’entrée en production du projet Madaouela, développé par GoviEx qui vise une production de 50,8 millions de livres d’uranium sur 19 ans.

En dehors de la Namibie et du Niger, le Malawi essaie, avec le soutien de la compagnie Lotus Resources, de relancer sa mine de Kayelekera qui avait arrêté ses opérations en 2014 en raison de la faiblesse des prix. Pendant ce temps, en Mauritanie, Aura Energy table sur 2024 pour l’entrée en production de son projet Tiris, qui devrait livrer 12,4 millions de livres d’oxyde d’uranium sur 15 ans.

Pour le marché international et pour un marché africain

Si la guerre russo-ukrainienne a « montré la fragilité du secteur énergétique européen qui traverse depuis une crise » poussant les puissances européennes à chercher des alternatives à l’approvisionnement russe en divers combustibles, le rapport indique que « la tendance qui se fait de plus en plus pressante depuis quelques années porte sur l’utilisation du nucléaire pour la réussite de la transition énergétique ».

Si cette forme d’énergie a été boudée depuis l’accident de Fukushima au Japon, avec des plans de fermeture de centrales nucléaires dans plusieurs pays, le nucléaire est toujours d’actualité plus d’une décennie après.

Citant les données de l’Association nucléaire mondiale, l’auteur du rapport, Louis-Nino Kansoun, indique qu’il « existe environ 440 centrales nucléaires dans le monde, qui ont besoin d’environ 180 millions de livres d’uranium chaque année ». Au-delà des centrales en service, il y avait en 2019, 57 centrales en construction dans 16 pays, et 147 projets de construction de centrales et 337 projets de réacteurs, selon une autre source évoquée dans le document.

S’il existe une place pour l’uranium africain sur le marché international, et ce, pour le reste de la décennie au moins, le rapport d’Ecofin Pro indique aussi qu’un marché local du nucléaire se développe sur le continent. Le 9 mars 2023, la ministre ougandaise de l’Énergie et des Mines, Ruth Nankabirwa, a annoncé que son pays voudrait accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031.

« L’Égypte a par exemple lancé en 2022 la construction de sa première centrale nucléaire. Le Nigeria, le Soudan, le Rwanda ou encore le Ghana prévoient également d’associer le nucléaire à leur mix énergétique entre 2030 et 2037 […] », écrit l’auteur, qui indique que ce marché local naissant pourrait bénéficier de la hausse de production d’uranium qui se profile sur le continent.

Toutefois, alors qu’un nouvel âge d’or s’annonce pour le secteur africain de l’uranium, le rapport d’Ecofin Pro indique qu’il faudra que tous les producteurs et futurs producteurs n’oublient pas la question de l’impact sur l’environnement des déchets radioactifs. Par le passé, ce risque a déjà été mal géré dans plusieurs pays et il faudra de meilleures stratégies pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Sahara Médias -
Le mouvement des trains minéraliers entre les villes de Zouerate et Nouadhibou ont été suspendus jeudi matin en raison de travaux initialement prévus sur une partie de la voie ferrée reliant les deux villes.
Selon le correspondant de Sahara Medias au Tiris Zemour, citant des sources locales des équipes de la société nationale industrielle et minière (SNIM) travaillent à la réhabilitation de certaines canalisations pour l’évacuation des eaux de pluie vétustes entre F’derick et Touajil construites au début des années 60 du siècle dernier.
Selon les mêmes sources la société travaille à ce que cet arrêt ne dure que quelques heures afin de reprendre le transport du minerai de fer destiné à l’exportation entre les deux villes.
Le premier train en provenance de Nouadhibou était arrivé à Zouerate jeudi matin alors que celui transportant le minerai devra quitter Zouerate ce soir dès la fin des travaux.
Ces travaux sont entrepris en prévision de l’hivernage afin d’éviter des arrêts des trains pour une plus grande période et leur multiplicité.

داليا الهمشري

المدير العالمي لقطاع الهيدروجين بشركة شارت إندستريز المهندس صلاح مهديأكد المدير العالمي لقطاع الهيدروجين بشركة شارت إندستريز Chart industries عضو مجلس الهيدرجين العالمي، المهندس صلاح مهدي، أن الهيدروجين الأخضر في المنطقة العربية سيشهد مستقبلًا واعدًا خلال الأعوام القليلة المقبلة؛ نظرًا لما تتمتع به من إمكانات مذهلة، تتمثل في الموارد والخبرة والبنية التحتية، فضلًا عن موقعها الجغرافي المتميز.
وقال مهدي -خلال حوار أجرته معه منصة الطاقة المتخصصة-، إن شركة شارت إندستريز منخرطة -حاليًا- في مناقشات تتعلق بالعديد من دراسات ومشروعات الهيدروجين في العديد من البلدان داخل المنطقة، بما في ذلك المملكة العربية السعودية والإمارات العربية المتحدة ومصر وسلطنة عمان والمغرب.

وأضاف مهدي أن المنطقة العربية على أهبة الاستعداد لتولّي دور مركزي في دفع عملية تحول الطاقة نحو نظام أكثر نظافة واستدامة.

وتحدّث المهندس صلاح مهدي، في حواره مع منصة الطاقة، عن واقع صناعة الهيدروجين الأخضر في المنطقة العربية، وأهم التحديات التي تواجه التوسع في هذا المجال.. وإلى نصّ الحوار:

ما أهم أهداف ومشروعات شركة شارت إندستريز في قطاع الهيدروجين؟ 
نحن منظمة عالمية تضم أكثر من 10 آلاف موظف، يعملون بأكثر من 115 موقعًا حول العالم، ولدينا أصول مثبتة في 169 دولة.
وكرّست شارت إندستريز جهودها على مرّ السنين لتقديم دعم استثنائي لعملائها في مختلف القطاعات، بما في ذلك النفط والغاز والطاقة والمياه والتعدين والطاقة المتجددة.
كما أن الشركة مختصة في صناعة الهيدروجين، ولها قرن من الخبرة في هذا القطاع، إذ كانت في طليعة التطورات التي حدثت في هذا المجال، بدءًا من الهيدروجين الرمادي وحتى الآن مع الهيدروجين الأخضر.
وقطعت الشركة خطوات مهمة -خلال الأعوام الأخيرة- في التوسع في مجال الهيدروجين الأخضر.
ونحن نفخر بدعم عملائنا بأحدث تقنيات الهيدروجين لدينا، والتي تخدم تطبيقات الهيدروجين الغازي والسائل المختلفة، وهذا يسمح لنا بالمساهمة بدرجة كبيرة في دعم عملية تحول الطاقة.
ويكمن أحد إنجازاتنا الرئيسة في الدعم الناجح الذي قدّمناه للعديد من المشروعات الرائدة في قطاع الهيدروجين.
وتشمل الأمثلة الجديرة بالذكر أول مشروع للصلب الأخضر في العالم بالسويد، وأول مصنع للوقود الإلكتروني (الاصطناعي) في العالم بدولة تشيلي، وأكبر محطة للتزود بالوقود بالهيدروجين في العالم بالصين، وأكبر مشروع هيدروجين أخضر في أوروبا بهولندا.
وتتجاوز هذه المشروعات القطاعات والبلدان المختلفة، مما يؤكد التزامنا الراسخ بتطوير تكنولوجيا الهيدروجين على نطاق عالمي، مع دعم التحول العالمي للطاقة بشكل نشط.
ونحن نفخر بتاريخنا وخبرتنا والتأثير الذي أحدثناه في قطاع الهيدروجين، وسنواصل التركيز على التقنيات والابتكار لتمكين العالم من التحرك نحو مستقبل أكثر استدامة وكفاءة في استعمال الطاقة.

ما هي أهم الدول التي تهدف شارت إندستريز إلى التعاون معها بمجال الهيدروجين الأخضر في المنطقة العربية؟ ولماذا؟تتمتع العديد من دول المنطقة بموقع إستراتيجي مهم ومزايا كبيرة تمكنها من التفوق بسوق الهيدروجين.
وتتصدر قائمة الدول المُؤهلة للريادة بمجال الهيدروجين الأخضر في المنطقة العربية، المملكة العربية السعودية والإمارات العربية المتحدة ومصر وعمان والمغرب والجزائر وقطر، نظرًا لما تتمتع به من إمكانات هائلة تمنحها مميزات للمشاركة بنشاط في هذا السوق.
وتمتلك كل دولة من هذه الدول مزايا فريدة تتمثل في الموارد الطبيعية والموقع الجغرافي والبنية التحتية الحالية والخبرة في قطاع الطاقة.
وهذه المميزات الفريدة تضعها في وضع جيد للمساهمة بشكل مختلف في سوق الهيدروجين وتعزيز نموها وهيمنتها في اقتصاد الهيدروجين العالمي.

هل بدأتم في إجراء محادثات مع هذه الدول؟
نحن فخورون بحضورنا طويل الأمد وبصمتنا القوية في الخليج العربي وشمال أفريقيا.
وعلى مدار عدّة عقود، أرسينا أسسًا قوية في هذه المناطق، مما مكّننا من تنمية علاقات عميقة مع أصحاب المصلحة الرؤساء في مختلف البلدان، كما وضعَنا هذا الحضور الواسع والتاريخ الغني في وضع جيد للشروع بالمرحلة التالية من رحلتنا بدعم تحول الطاقة.
ونحن منخرطون في مناقشات تتعلق بالعديد من دراسات ومشروعات الهيدروجين في العديد من البلدان داخل المنطقة، بما في ذلك المملكة العربية السعودية والإمارات العربية المتحدة ومصر وعمان والمغرب.
بالإضافة إلى ذلك، نتوقع مشاركة دول أخرى مثل الجزائر وقطر في المستقبل القريب، إذ تمتلك كل من هذه الدول مزايا فريدة وخصائص مميزة يمكن أن تسهم بشكل مختلف في سوق الهيدروجين.
وبالاعتماد على خبرتنا بمثابة مزوّدي تكنولوجيا الهيدروجين، فنحن مجهّزون بأحدث الحلول القادرة على دعم مجموعة واسعة من المشروعات المحتملة في هذه البلدان، سواء كان الأمر يتعلق بإنشاء خطوط أنابيب الهيدروجين، أو إنتاج الأمونيا الخضراء، أو استعمال الهيدروجين السائل، أو تطوير محطات التزود بالوقود بالهيدروجين، أو إنتاج الميثانول الأخضر، أو تطوير الوقود الإلكتروني.
وتمتلك شركة شارت إندستريز Chart industries مجموعة واسعة من التقنيات المتطورة التي يمكن أن تسهم بشكل فعّال في تقدّم هذه المشروعات وتطورها.

كيف ترى مستقبل المنطقة العربية في مجال الهيدروجين الأخضر، وهل هي مؤهلة لقيادة هذا القطاع؟ 
بالاعتماد على أهميتها التاريخية كونها لاعبًا رئيسًا في سوق الطاقة العالمية، لا سيما في صناعة النفط والغاز، تمتلك هذه المنطقة إمكانات هائلة للحفاظ على مكانتها المؤثرة في مشهد الطاقة النظيفة المتطور، وتحديدًا داخل اقتصاد الهيدروجين العالمي.
وفي ظل وفرة الموارد الطبيعية الموجودة تحت تصرّفها وقربها الإستراتيجي من أوروبا، وهي واحدة من أكبر الأسواق، فإن المنطقة في وضع جيد للظهور بمثابة لاعب رئيس ومؤثّر في هذا القطاع المزدهر.
والمنطقة العربية على أهبة الاستعداد لتولّي دور مركزي في دفع التحول نحو نظام طاقة أنظف وأكثر استدامة.

La Dépêche -
La vente de 40 des 90% de sa participation au bloc-10 à QatarEnergy ne passe pas comme une lettre à la poste pour Shell.
En dépit des tentatives d’explication sur la toile, qui s’enflamme à ce propos, le doute persiste quant à cette opération, non seulement du fait de la proximité de la réserve naturelle du Parc National du Banc d’Arguin, mais également du bien-fondé du montage du projet qui semble faire planer des risques de gruger, impunément, le pays de ses propres ressources.
Le contrat signé en 2018 entre notre pays et la société Shell, compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, n’est finalement que la partie visible de l’iceberg de ce que certains considèrent comme une OPA en bonne et due forme sur un espace de prospection dont Shell a annoncé la vente de 40% à la compagnie pétrolière qatarie QatarEnergy.
A noter que cette concession du bloc 10 est différente de la seconde accordée par les autorités actuelles sur le bloc C-2 même si les deux blocs relèvent, excepté les 10% pour intéresser la SMH, désormais du patrimoine de Shell.
Un espace offshore de 23 675 kms. Mais rien ne filtre sur la vente par Shell de ses 40% d’actions et combien l’Etat mauritanien y perd ou y gagne. C’est la nuit et le brouillard sur le fonds de cette affaire. Ce qui est certain, c’est que l’opération n’a pas été menée pour un ouguiya symbolique.
Des explications en boucle sur la toile du directeur -depuis 2017- des hydrocarbures, Moustapha Ould Béchir, jeune frère de l’ancien premier ministre, Mohamed Salem Ould Béchir, en 2018, concerné lui aussi par l’enquête de la « décennie» n’y font rien.
La suspicion entourant l’opération de Shell avec QatarEnergy est forte au sein de l’opinion d’autant que le projet longe la très sensible aire de la réserve du PNBA. Les autorisations de prospection sur ce bloc notamment accordent aux opérateurs de fouiner à la recherche des hydrocarbures sur une longue distance et parfois même à seulement 20 mètres de profondeur par rapport à la surface de l’eau.
De gros risques que les responsables de cette opération n’ont pas induit dans le montage et le partage de production avec Shell se contentant des miettes au profit du trésor public. Y a-t-il anguille sous roche?
Pour l’heure, l’opinion cherche toujours les motivations sérieuses à cette opération.
JD

AMI -
​Le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie a donné son aval de principe à l’accord signé entre les sociétés "Shell" et "Qatar Energy", aux termes duquel, cette dernière entre dans le domaine de l’exploration et de la production en Mauritanie dans le bloc d’exploration offshore C10, plus précisément au niveau du bassin côtier mauritanien.

C’est ce qu’indique un communiqué publié par le département, parvenu à l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), selon lequel, Qatar Energy détiendra, après l’achèvement des procédures finales d’approbation dudit accord par le gouvernement mauritanien, 40% du contrat d’exploration et de production du bloc offshore C10.

Conformément à cela, la loi (c’est-à-dire le code des hydrocarbures) impose, ajoute le communiqué, à chaque investisseur de supporter la part de 10%, au profit de la Mauritanie, libre de toute charge, ce qui lui assure d’éviter les risques financiers des opérations d’exploration.

Autrement dit, la société mauritanienne des hydrocarbures n’aura pas à payer des frais, l’objectif de cette part étant de lui garantir la participation à la décision technique et financière.

Quant à la part en phase de production, en cas de découverte d’un gisement susceptible de développement, elle atteindra 21% du contrat pour le bloc C10 et 25% pour le bloc C2 qui lui est adjacent.

Le ministère a précisé, dans son communiqué, que Shell a fixé des critères précis dans le but de sélectionner un partenaire aux meilleurs critères selon les standards internationaux, et a suivi un processus normal dans le tri des sociétés, à la fin duquel, le choix a porté sur “Qatar Energy”, en raison de son expérience, de sa force financière et technique et de sa présence internationale dans le domaine de la production, du stockage et de la commercialisation du pétrole et du gaz.

Le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie a souhaité la bienvenue à Qatar Energy et salué son engagement à offrir les meilleures conditions pour son entrée dans le domaine de l’investissement en Mauritanie, aux côtés des sociétés pétrolières et énergétiques actuellement présentes dans le pays.

Le ministère affirme également que l’accord offre une opportunité supplémentaire de valoriser les capacités mauritaniennes en hydrocarbures en promouvant les opérations d’exploration pétrolière et gazière au niveau des eaux régionales. Ce qui accélérera les opérations de forage dans le bloc offshore C10 et augmentera le rythme et la qualité de l’exploration dans le bloc adjacent C2.

L’entrée de Qatar Energy dans le domaine de l’exploration en Mauritanie et l’extension de l’activité de Shell à travers sa signature du contrat du C2 dans lequel l’État mauritanien détient 25% des champs découverts, sont considérées dans ce contexte, comme étant une importante avancée dans cette conjoncture actuelle caractérisée par une baisse des investissements étrangers dans le domaine de l’exploration au niveau de l’Afrique, poursuit le communiqué.

Qatar Energy est une entreprise jouissant d’une remarquable présence mondiale et un leader dans le domaine des activités pétrolières et gazières, y compris l’exploration, la production, le raffinage, le transport et le stockage, conclut le communiqué.