Actualité minière de Mauritanie
Pour les nouvelles d'avant le 6 novembre 2020: voir ci-dessous.
Fer: Mines en Mauritanie : Exxon Mobil décroche deux signatures d’avenants à des contrats d’exploitation
AMI - 05-11-2020 11:54 -
Des membres du gouvernement ont animé mercredi, une conférence de presse pour commenter les résultats du conseil des ministres réuni dans la matinée. Il s’agit du ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique, des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem et du ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, M. Abdessalem Ould Mohamed Saleh.
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté plusieurs projets de décrets et des communications, essentiellement dans le domaine minier.
Prenant la parole à son tour, le ministre du Pétrole, des Mines et de l'Energie a souligné que le conseil a adopté un projet de décret modifiant des dispositions du décret N°2020.056 du 30 avril 2020, accordant le permis d’exploitation du fer, dans la zone d’Atomai à la société Takamul SA.
L’objectif de ces modifications, est de prolonger de 5 ans, la durée du projet de développement du gisement de fer d’Atomai. Ainsi, Takamul SA pourra exploiter le gisement pendant 30 ans au lieu des 25 ans prévus initialement par le décret cité plus haut, a précisé le ministre.
Un autre projet de décret concerne également Takamul SA. En effet, ce texte porte sur la réduction de la superficie de la concession minière attribuée à la MIFERMA le 20 octobre 1958 puis rachetée par la SNIM.
La SNIM cède 48Km² à Takamul SA, la joint-venture propriété de la SNIM et de la société saoudienne SABIC. L’adoption du projet de décret, entre selon le ministre, dans le cadre du programme de développement du gisement de fer d’Atomai situé à l’ouest de Zouerate et à proximité de F’Derick.
Mauritanie: après la ruée vers l'or, voici pourquoi les autorités formalisent aujourd'hui l’activité d'orpaillage
Le360 Afrique - 04-11-2020 11:54 -
Pratiqué dans le pays depuis 2016, après une subite ruée vers des sites localisés au nord du pays, l’orpaillage traditionnel est devenu progressivement une activité occupant des milliers de Mauritaniens.
Les orpailleurs ont d'ailleurs pu vendre plusieurs tonnes d'or cette année. Le gouvernement mauritanien a décidé de la création d'une société publique, "Maaden", dans le Tiris Zemmour, une région où les orpailleurs tentent d'extraire de l'or, et qui sera en charge de la gestion de tout le processus de production d'or par les orpailleurs.
Cette nouvelle entreprise a ainsi pour principale mission d'offrir des autorisations aux dépositaires des unités de traitement de l'or des orpailleurs, à Nouadhibou et à Zouerate, où se concentre l'essentiel de leur activité.
La Mauritanie dispose en effet de réserves en or évaluées à 25 millions d’onces de ce précieux métal. A côté de l'exploitation moderne à travers des filiales de multinationales, l'activité d'orpaillage est autorisée en Mauritanie depuis quatre ans.
Une situation qui avait entraîné une véritable ruée vers l'or dans le pays. Et du fait des quantités importantes d'or trouvées par les orpailleurs, les autorités mauritaniennes ont décidé de mieux encadrer et formaliser les activités d'orpaillage, qui auraient généré environ 5 tonnes d'or cette année.
Avec la création de cette structure, l'objectif de l’Etat est de faire face à la ruée des Mauritaniens vers l’or. En effet, ils sont environ 20.000 Mauritaniens à s’être désormais inscrits pour demander une licence d’exploitation d’or.
A travers cette organisation de l’orpaillage, l’Etat vise aussi à protéger les domaines accordés par licences à des sociétés privées, notamment des multinationales, vers lesquels les orpailleurs ont tendance à s’approcher.
Pour les orpailleurs qui ne respectent la règlementation, ceux-ci risquent des sanctions sous forme de confiscation de leur matériel de détection, des amendes voire des peines d’emprisonnement.
A ce titre, l'entreprise a déjà mis au point «une étude définissant les problématiques, identifiant les défis et proposant des solutions concrètes, en plus des visites sur les 11 sites d’exploitation et des rencontres de concertations avec les partenaires, sur un éventuel recensement de tous ceux qui s’activement dans l’extraction de l’or sur leur lieu de travail», indique Hamoud ould Mahaimed, directeur général de Maaden.
Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des mines, Abdessalam ould Mohamed Saleh, explique que la création de Maaden découle de la volonté de mettre en œuvre «une approche participative impliquant tous les intervenants dans les différentes phases de l’activité d’orpaillage, conception, planification et exécution, dans le but de mieux servir la patrie et de définir de nouvelles bases pour les liens entre les autorités, les investisseurs et les citoyens de manière générale.
Ces rencontres participatives et l’approche consultative ont permis de définir la catégorie A dans la région de Nouadhibou. Avec cette même approche, d’autres zones ciblées et la même catégorie sera définie dans la région de Zouerate».
Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck
Mauritanie : la SNIM se fixe un objectif ambitieux de 24 millions de tonnes de minerais de fer en 2026
Le360afrique - 04-11-2020 07:00 -
La SNIM (Société Nationale Industrielle et Minière) affiche ses ambitions. Dans le cadre de son plan de développement stratégique 2020-2026, l'entreprise qui exploite le fer mauritanien ambitionne de doubler sa production à l'horizon 2026 grâce à la réalisation de plusieurs projets.
Le président Mohamed ould Cheikh El Ghazouani s’est rendu, lundi 2 novembre 2020, dans la ville de Zouerate, cité minière du Nord, dont la région abrite les sites d’extraction et de traitement du fer. En effet, la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), intimement liée à l’identité de la Mauritanie, est la plus importante entreprise du pays, et son capital est détenu à hauteur de 78,35% par l’Etat mauritanien.
Historiquement, la SNIM fournit 37% des recettes d'exportations, 30% des recettes du budget de l'Etat, et pèse autour de 15% du PIB mauritanien.
Cette visite du président mauritanien a été l'occasion, pour la société minière mauritanienne, de réaffirmer l’ambitieux objectif de quasiment doubler sa production, qui oscille actuellement entre 12 et 13 milions de tonnes, à 24 millions de tonnes de minerais de fer à l’horizon 2026, comme le souligné le responsable de la communication de la SNIM, Samba Barry, dans un entretien publié par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI).
Confrontée à certains défis nés de la gestion au cours des années précédentes et à l’évolution volatile des cours mondiaux du fer, la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a élaboré un programme stratégique ambitieux pour la période 2020-2026.
Celui-ci «procède d’une vision à court, moyen et long terme, axée sur une gestion rationnelle et un développement responsable, afin de renforcer le poids économique et social de l’entreprise dans la vie de la nation. Ce programme prévoit une hausse de la production qui sera de 18 millions de tonnes en 2024 et 24 millions de tonnes (le double de la production en 2019) à l’horizon 2026», explique la SNIM.
Les projets majeurs qui justifient ces prévisions optimistes portent sur la mise en œuvre d’un plan d’action «visant à augmenter la production du site Guelb2 à 4 millions de matière concentrée, le projet de dragage du port minéralier, la réhabilitation et la modernisation de l’usine Guelb1, en plus de la réhabilitation des infrastructures de manutention à Rweissa pour produire 2 millions de tonnes et développer le projet F’derick pour produire 3 millions de tonnes de minerais de fer enrichi et développer une nouvelle usine à Tzargaf pour produire 6 millions de tonnes de minerai de fer concentré», indique la société minière.
Par ailleurs «le projet d’installations de traitement de minerai au niveau de la mine TO14, financé aux frais de l’entreprise pour 56 millions d’euro, avec une expertise locale, qui permettra la production de 2 millions de tonnes de minerai de fer enrichi. Ces installations permettent également de séparer l’extraction du minerai des lieux de traitement, en créant un espace de stockage pour des produits avant leur expédier dans les wagons. Ce qui contribue au contrôle de la qualité des produits», explique la SNIM.
Douzième producteur mondial de fer et second producteur à l'échelle du continent africain, avec cette augmentation de sa production dans le cadre du plan 2020-2026, la SNIM ambitions de rejoindre le Top 10 des plus grands producteurs de fer du monde.
La quasi-totalité de sa production est exportée. En 2019, l'entreprise a atteint un niveau record de 12,26 millions de tonnes de fer brut exportés vers le marché mondial, notamment vers la Chine et le marché européen.
Créée au début des années 1950, sous le nom de la Société des Mines de Fer de Mauritanie (MIFERMA), nationalisée en 1974, et devenue Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), il s'agit de la plus importante entreprise publique de Mauritanie.
C'est aujourd'hui un véritable groupe diversifié, avec 9 filiales dans divers secteurs: BTP & Génie civil, construction mécanique, fonderie, hôtellerie, manutention portuaire, production de gypse et dérivées, production de granites et dérivées, etc.
Avec plus de 6.000 employés, la SNIM est le plus important employeur de Mauritanie, juste après la fonction publique.
Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck
Ghazwani : nous ouvrirons de nouvelles zones d’exploration de l’or, dont Chegatt
Adrar-Info - 03-11-2020 17:16 -
Le président Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani a déclaré que l’exploration de surface pour l’or est une nouvelle activité que le pays connaît ,depuis un certain temps, et que la société « Maaden Mauritania » va l’organiser pour que le pays en profite économiquement et pour réduire ses risques environnementaux et sanitaires.
Le président Ghazwani a promis d’ouvrir des zones de plus de 100 000 kilomètres carrés, y compris Chegatt.
Le président Ghazwani a déclaré, dans un discours prononcé lundi 02 Novembre dans la ville de Zouerate, que ces zones étaient des zones militaires fermées pour des raisons de sécurité, et que leur ouverture fait peser une grande responsabilité sur le citoyen dans le maintien de la sécurité du pays. Il doit être discret et vigilant.
Le président Ghazwani a exhorté les prospecteurs d’or à respecter les lois applicables dans le domaine de l’exploration et à préserver la santé et l’environnement.
Ghazwani a assuré les habitants de Tiris Zemmour de l’effort sérieux que fournit l’État pour préserver l’environnement, les pâturages et la santé humaine et animale, en disant: rien ne nous ferait sacrifier cela, quels que soient les bénéfices!
Source : https://mourassiloun.com/node/16016
Traduit par Adrar info
Zouerate : Les retraités SNIM remettent directement leurs problèmes au président
Adrar-Info - 03-11-2020 12:33 -
Mr le président de la république, son Excellence Mohamed Ould Cheikh El GHAOUANI, en visite officielle à Zrte ce 02/11/2020, a reçu des mains de Mr Brahim O WEISSAT une lettre dont copie est jointe.
Cette lettre explique la situation des retraités, veuves et enfants de retraités dans leur ensemble et sollicite une interprétation correcte de l’article 31 de la CCGT. Nous remercions vivement Mr Brahim pour les efforts déployés afin d’arriver à son but.
Il a aussi brossé cette situation; lors du dîner- débat ; même si le temps de paroles était strictement limité. D’autres personnalités ont également posé les problèmes dans leurs ensemble.
République Islamique De Mauritanie
Honneur -Fraternité -Justice
Associations des retraités et veuves de retraités SNIM (ZRTE –NDB-NKTT) et Délégués syndicaux des retraités Zouérate
le 02 Novembre 2020
// -) Monsieur le Président de la République son excellence Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI
Objet: Situation des retraités de la SNIM.
Monsieur Le Président de la République, son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.C’est d’un grand honneur pour nous, anciens employés de la SNIM qui avons fait valoir notre droit à la pension de retraite, regroupés au sein des associations d’entraide et de défense des nos droits matériels et moraux, résidanats à Zouérate,à Nouadhibou,àNouakchott et dans l’ensemble du territoire national, de vous recevoir à Zouérate et joignons nos voix à l’ensemble de la population du Tiris Zemour pour vous souhaiter la bienvenue.
Mr Le président, les collectifs de retraités ,au nom desquels nous parlons, regroupent des citoyens qui ont tout donné à la nation ,dans l’exercice de leurs fonctions respectives et diverses.
Nous ne cesserons, pour l’essentiel, de glorifier les efforts dépensés par la nation Mauritanienne afin de construire cette énorme entreprise surhumaine en plein milieu d’un désert, aride, hostile à toute présence humaine.
Nous voulons parler de la MIFERMA de l’époque.Vous imaginerez bien Mr le Président qu’une telle œuvre n’a pu s’accomplir que grâce à la volonté conjuguée de l’état Mauritanien et de ses braves fils qui ont consentis d’énormes sacrifices pour édifier ce que vous venez de visiter aujourd’hui.
On peut en citer:-La construction de 650 Km de chemin de fer à la force des bras et à la sueur des fronts, dans des conditions climatiques les plus intenables (vents de sable, chaleurs étouffantes, froid glacial, moyens techniques rudimentaires et des pertes de vies humaines quasi-quotidiennes)
-Les frustrations quotidiennes, les traitements inhumains qu’infligeaient les expatriés aux travailleurs locaux ainsi que les très bas salaires payés par la première entreprise MIFERMA à ses employés locaux (Mauritaniens),
-Notre engagement pour relever le défi de la Nationalisation de la Miferma en 1974 et les sacrifices qui l’ont accompagnée
-Les efforts de guerre du Sahara supportés héroïquement par les employés de la SNIM comme contribution à la défense nationale et en guise de devoir civique
-Le renoncement à de multiples droits et avantages sociaux lors des récessions des économies mondiales, particulièrement celles liées à la baisse du prix de la tonne de fer sur les marchés internationaux
-Les pertes humaines inhérentes à toute activité industrielle de cette envergure ou des employés voient leurs collègues partir pour toujours suite à des accidents de travail ou de maladies professionnelles.
Mr Le président, toutes ces difficultés n’ont jamais effrayé les employés que nous étions. Avec conviction, dans l’unité, l’entraide, le soutien mutuel et dans la foi musulmane, chacun d’entre nous a soutenu, de toutes ses forces, l’essor économique et contribué à la pérennité de l’entreprise SNIM.
Cet élan national de patriotisme a été cultivé et entretenu par toutes les catégories socio-professionnelles: Cadres, agents de maîtrises et ouvriers et employés.
Toutes les souffrances étaient supportables dès lors que la SNIM et ses travailleurs respectaient chacun, en ce qui le concerne, le lien contractuel qui les engageaient.
Le plus grand désarroi et la plus lourde frustration à la limite de l’opprobre se manifeste lorsqu’employé que nous sommes, affichant notre fierté de faire valoir nos droits à la pension de retraite, après 35 à 45 ans de bons et loyaux services, nous retrouvons avec une pension à la retraite payée à hauteur de 40 à 45 % de sa valeur comme simple indemnité de licenciement, sur la base d’une fausse interprétation de l’article 31 de la convention collective générale de travail.
Combien d’entre nous ont fondu en larme, se sentant abandonnés et exploités des années durant, n’ayant d’autre recours que de se fier à l’arbitrage d’Allah le Miséricordieux ou de porter une plainte à la justice qui n’a jamais rien résolu à ce jour.
Mr Le Président, rien qu’à partir de 2005 à 20019, nous avons recensé 1663 départs à la retraite.
Mr Le Président, Parmi ces 1663 retraités:
•451 retraités entre 2005 et 2010 ne bénéficient pas des avantages de la caisse de retraite complémentaire SNIM. Ils ont une pension de retraite très faible et vivent dans la précarité en majorité ne sont pas inscrit à la CNAM,
•Les retraités des années 1980 à 2000 ont des pensions de retraite en majorité équivalentes à 9000 MRO, sans assistance médicale et ne sont pas inscrits à la CNAM
•1102 retraités entre 2011 et 2019 bénéficient de la caisse de retraite complémentaire SNIM et arrivent à terme des 10 années accordées par cette caisse. Certains sont déjà dans une situation déplorable, certains souffrant d’handicaps moteurs et des maladies chroniques
•On estime à plus de 1850 retraités, repartis sur l’ensemble du territoire national, qui vivent avec des handicaps, dans la pauvreté extrême et sans soutien. Certains d’entre eux mendient dans les rues, aux portes des banques et des mosquées des grandes villes du pays,
•Plus de 1000 retraités ont introduit des plaintes à la justice contre la SNIM portant sur la revendication du mode de calcul de leurs pensions de retraite. D’autres retraités s’apprêtent à engager les mêmes voies de recours pour recouvrer leurs droits
•Plusieurs retraités des années 1980 sont en majorité décédés laissant des familles sans assistance aucune. Leurs restent, à l’instar de plusieurs de leurs collègues retraités, les oubliés de la Fondation SNIM, car résidants en dehors du couloir SNIM (NDB –ZRTE).
Monsieur le Président, nous vous demandons:
-d’instruire la SNIM de revoir le mode de calcul de notre indemnité de retraite, de nous reverser les sommes dues et de revenir à l’interprétation correcte de l’article 31 de la CCGT, à l’image des entreprises –MAURITEL –SOMAGAZ.
A cet effet , nous demeurons prêts à rechercher avec elle toute solution concertée et consensuelle pouvant empêcher le déclenchement de futurs conflits juridiques,
-D’instruire la SNIM à prendre en charge les familles au niveau de la CNAM, particulièrement les veuves et les enfants mineurs des retraités SNIM rappelés à Dieu
-D’instruire à la SNIM (sa fondation) à généraliser ses bonnes œuvres à tous les retraités SNIM ou qu’ils se trouvent sur le territoire national et de leurs financer des projets de développement adaptés à leurs milieu de résidence
-A la SNIM d’aider à la réinsertion sociale des retraités dont les conditions de santé le permettent et de privilégier, lors des embauches, les enfants des retraités de la SNIM, selon leurs niveaux d’instruction ou des diplômes.
Au niveau du CNSS, nous demandons que la pension de retraite soit revue à la hausse car beaucoup de retraités ou leur ayant droit perçoivent des pensions trimestrielles dérisoires inférieures à 9000 MRU.
Monsieur le Président,
Depuis votre accession à la haute fonction de chef de l’état, vous œuvrez inlassablement pour l’amélioration de la démocratie, du développement économique du pays, pour la justice sociale, pour l’égalité des droits de tous les citoyens, pour le dialogue politique et social afin d’engager la Mauritanie dans la voie de l’émergence.
C’est conscient de vos efforts que nous, retraités de la SNIM, fondons espoir sur votre compréhension et votre soutien afin d’obtenir les améliorations ci-dessus mentionnées.
Monsieur Le Président,
nous demeurons certains que vous examinerez notre requête avec la sérénité et la lucidité qui vous distinguent car nous sommes conscients que notre demande ne pourra se réaliser,dans de bonnes conditions,qu’avec votre approbation.
Vous voudrez bien trouver ici l’expression de notre soutien à votre combat constant pour que vive la Mauritanie unie et prospère.
Le délégué syndical UTM des retraités: Brahim Ould WEISSAT
Le président de l’association des retraités de Nouakchott: Lam Moctar SAADA
Source : Oumardatt
Mauritanie: les autorités veulent mettre de l’ordre dans le secteur aurifère
RFI Afrique - 03-11-2020 11:11 -
Le président mauritanien a donné, ce lundi après-midi à Zouerate, dans le centre minier du pays, le coup d’envoi des activités de la société Maaden Mauritanie pour l’exploitation de l’or dans le Tiris Zemmour.
Les mines de fer de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie sont déjà exploitées dans cette région de l’extrême-nord mauritanien. Depuis 2016, d’importants gisements aurifères ont été découverts dans cette région du nord du pays.
La zone a, depuis, été prise d’assaut par des milliers de Mauritaniens et d'étrangers. Mais les opérations d’orpaillage n’étaient pas organisées. C’est pourquoi, le gouvernement a décidé d'y mettre de l’ordre.
Les sites aurifères se trouvent à des centaines de kilomètres de Zouerate, la capitale du Tiris Zemour, et à près de 700 kilomètres de Nouakchott. C’est là que le président mauritanien, Mohamed Cheikh Ghazouani a supervisé le lancement des activités de la nouvelle société Maaden : « L’extraction de l’or est une activité récente pour les Mauritaniens. Souvent nous enregistrons, malheureusement, des pertes en vie humaine du fait de l’inexpérience des orpailleurs. C’est pourquoi nous avons mis en place une nouvelle stratégie d’exploitation. Et la formation sera une priorité de Maaden. »
« Développer une économie réelle »
Mamadou Niang, chef du département du secteur des mines au sein de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), salue toute initiative pour la création d'emplois : « Une opportunité pour augmenter les richesses nationales, parce que l’or a encore une valeur qui continue à se maintenir dans le monde. Donc, je pense que cela peut développer une économie réelle. »
Le ministère mauritanien des mines estime à 22 000 les orpailleurs mauritaniens et étrangers dans le secteur.
Avec notre correspondant à Nouakchott,
Salem Mejbour
SNIM: D’énormes efforts pour améliorer les gisements et enrichir la production minière
AMI - 03-11-2020 01:30 -
Située à l’extrême nord du pays, le Tiris Zemmour est considéré comme l’une des plus importantes wilayas du pays au plan économique, dans la mesure où elle recèle des potentialités minières considérables, surtout les gisements de fer, qui ont fait de la Mauritanie l’un des pays exportateurs de ce minera à l’échelle mondiale.
Fleuron de l’économie nationale, la Société Nationale, Industrielle et Minière (SNIM) est la plus importante entreprise du pays et deuxième au niveau du continent africain à extraire le fer, aux plans extraction, traitement et exportation.
Ce minerai, qui constitue l’une des principales sources de devises pour le pays, contribue grandement à la création d’opportunités d’emplois et à la promotion du développement, à travers les diverses succursales de la SNIM qui interviennent dans divers domaines.
En dépit de la variation des actions de la SNIM, suivant les périodes, tant en hausse qu’en baisse, au gré des fluctuations du prix du fer dans les marchés internationaux et en raison des méthodes managériales de sa direction et des différentes politiques des régimes qui se sont succédé, la SNIM occupe néanmoins malgré tout une place privilégiée au sein de l’économie nationale et demeure un acteur de premier plan dans le développement socio-économique du pays.
La SNIM occupe par ailleurs une grande place dans la conscience collective des mauritaniens, car elle n'est pas seulement un acteur économique de développement et social, mais un symbole étroitement lié à l'histoire et à l'indépendance du pays.
Pourtant, les politiques et interventions négatives de l'État ces dernières années ont mis la société dans une situation difficile, dans un contexte marqué par l’augmentation des coûts de production et l’accumulation de la dette.
Dans ce cadre, le responsable de la communication de la SNIM, M. Samba Barry, a déclaré, à l'AMI, que la visite du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, à la SNIM confirme l'importance que les pouvoirs publics attachent à cet important pilier de l'économie nationale, dans la mesure où le développement de cette société et la promotion de ses travailleurs figure en bonne place dans le programme présidentiel "Taahoudati", "Mes engagements".
Il a ajouté que, dans ses efforts pour relever les défis auxquels l'entreprise est confrontée, le gouvernement a élaboré un plan stratégique pour sauver la SNIM et la tirer de la crise de la dette par l’augmentation de sa capacité de production, la réhabilitation, la formation et les investissements dans les ressources humaines de l'entreprise de manière à en rehausser la rentabilité.
M. Barry a souligné que le programme stratégique de la SNIM pour la période 2020-2026 procède d’une vision à court, moyen et long termes qui vise à s'orienter vers une gestion plus rationnelle et un développement responsable afin de renforcer le poids social et économique de l’entreprise dans le pays. Ce programme prévoit d'augmenter la production qui sera de 18 millions de tonnes à l’horizon 2024 et 24 millions de tonnes (le double de sa production en 2019) à l’horizon 2026.
Il a affirmé qu'il existe des projets majeurs qui contribueront à l'essor de l'entreprise, notamment la mise en œuvre du plan d'action visant à augmenter la production de l'usine Guleb2 à 4 millions de matières premières concentrées, le projet de dragage en cours pour le port minéralier, la réhabilitation et la modernisation de l'usine Guelb1, en plus de la réhabilitation des infrastructures de manutention à Rweissa pour produire 2 millions de tonnes et développer le projet F’derick pour produire 3 millions de tonnes de minerai enrichi et développer une nouvelle usine à Tzargaf pour produire 6 millions de tonnes de minerai concentré.
Le projet de nouvelles installations de traitement de minerai au niveau de la mine TO14, financé aux frais de l'entreprise pour un montant de 56 millions d'euros, et avec une expertise nationale, s'inscrit dans le programme stratégique de la SNIM qui fait de l'augmentation de la capacité de production l'un de ses axes prioritaires, car il permettra d'augmenter sa production de minerai enrichi fin, à une capacité annuelle de 2 Millions de tonnes.
Ces nouvelles installations permettent également de séparer l'extraction du minerai des installations de traitement en créant un espace de stockage pour les produits avant leur expédition dans les wagons, ce qui contribue à contrôler la qualité des produits.
Le coordinateur du projet, M. Mohamed Salem Ould Bouhoubeini, a déclaré que cette installation a en charge le traitement du minerai de fer localement au lieu de le transporter vers Nouadhibou pour y être transformé avant de l’exporter à l'étranger afin que le produit soit prêt à être directement expédié à bord de minéraliers qui le transportent hors du pays pour la commercialisation.
Il a déclaré que la capacité des nouveaux réservoirs pour ces matières premières s'élève à 12 mille tonnes, soit le chargement d’un train de 112 wagons, ce qui permettra aux installations minières de tourner 24 heures sur 24, au lieu de rester à l'arrêt pendant un certain temps. C’est donc un important progrès.
L'un des avantages de la nouvelle usine est de réduire la pression sur l'usine de Nouadhibou, qui traite le minerai avant son transport à l'étranger.
Il en découle une augmentation de la production, un renforcement des capacités de l'entreprise dans le domaine de la transformation, et une amélioration de la qualité du produit, en plus du contrôle des opérations de stockage et de transformation avec une capacité suffisante.
Cette expansion permettra - selon le coordinateur du projet - en termes de rentabilité, la diminution des coûts d'exploitation en accélérant le rythme de production tout en maîtrisant la qualité de la matière première et de ses modes de stockage, la baisse du prix d'exploitation à travers deux aires de stockage, dont l'une a une capacité de 60.000 tonnes et la seconde de 50.000 tonnes avec les processus de production continue directement depuis l'extraction jusqu’au traitement et de là au stockage pour que le produit soit expédié et transporté directement vers les marchés mondiaux.
Le responsable de la communication de la Snim a précisé que cette installation se compose de trois concasseurs, 23 rubans de convoi, deux pelles, deux compilateurs d’entreposage du minerai, en plus de deux aires de stockage, l'une de 0 à 40 d'une capacité de 50.000 tonnes et l'autre de 0 à 10 d'une capacité de 60.000 tonnes.
Il a indiqué que l'installation et les tests au niveau de cette usine ont été effectués avec une expertise et des compétences nationales en fonction : des ingénieurs et des techniciens au sein de l'entreprise en raison de la pandémie de Covid 19, ce qui fut, tout compte fait, bénéfique, car l'exploitation de cette usine a permis d'acquérir de nouvelles expériences pour les ingénieurs et les techniciens, d’autant que l'entreprise a acquis son droit d'obtenir les garanties industrielles et commerciales résultant de l'achat de ladite usine.
La nouvelle usine offrira au moins 80 nouvelles opportunités d'emploi avec des expertises différentes, selon les responsables.
Mauritanie : la SNIM perdrait 50 millions USD pour avoir joué au banquier
Financial Afrik - 02-11-2020 22:00 -
La Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui attend ce lundi 2 novembre, le président Ghazouani pour l’inauguration d’une unité d’enrichissement de minerai de fer à Zouerate serait sur le point de perdre quelques 50 millions USD.
Et pour cause, elle a prêté son argent à un promoteur immobilier qui se débat aujourd’hui dans des difficultés financières quasi insurmontables, en l’occurrence Najah Major Works.
La presse locale et l’opinion publique nationale pensaient que le prêt consenti par l’entreprise minière était de l’ordre de 16 millions USD, jusqu’à ce que le site local ‘Alakhbar’ ne révèle que ce prêt portait sur un montant de 50 millions USD.
Le site aurait recueilli l’information en menant une enquête sur la teneur de l’interrogatoire subi ces jours-ci par Cheikh Ridha Nagi dans le cadre de l’enquête judiciaire sur la gouvernance de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le cheikh cité dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la gouvernance de Mohamed Ould Abdel – chef de l’Etat mauritanien de 2008 à 2019 – était proche du promoteur immobilier Najah Major Works. Ce dernier s’était endetté auprès de la SNIM pour pouvoir parachever les travaux de construction de l’aéroport international de Nouakchott.
Par Samba Camara
Mauritanie : la SNIM perdrait 50 millions USD pour avoir joué au banquier
Financial Afrik - 02-11-2020 22:00 -
La Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui attend ce lundi 2 novembre, le président Ghazouani pour l’inauguration d’une unité d’enrichissement de minerai de fer à Zouerate serait sur le point de perdre quelques 50 millions USD.
Et pour cause, elle a prêté son argent à un promoteur immobilier qui se débat aujourd’hui dans des difficultés financières quasi insurmontables, en l’occurrence Najah Major Works.
La presse locale et l’opinion publique nationale pensaient que le prêt consenti par l’entreprise minière était de l’ordre de 16 millions USD, jusqu’à ce que le site local ‘Alakhbar’ ne révèle que ce prêt portait sur un montant de 50 millions USD.
Le site aurait recueilli l’information en menant une enquête sur la teneur de l’interrogatoire subi ces jours-ci par Cheikh Ridha Nagi dans le cadre de l’enquête judiciaire sur la gouvernance de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le cheikh cité dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la gouvernance de Mohamed Ould Abdel – chef de l’Etat mauritanien de 2008 à 2019 – était proche du promoteur immobilier Najah Major Works. Ce dernier s’était endetté auprès de la SNIM pour pouvoir parachever les travaux de construction de l’aéroport international de Nouakchott.
Par Samba Camara
Le Président de la République inaugure de nouvelles installations de traitement du minerai à la mine TO14
AMI - 02-11-2020 19:30 -
Le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a supervisé, lundi à Zouerate, l'inauguration de nouvelles installations de traitement du minerai de fer à la mine de TO14 relevant de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).
À son arrivée sur les lieux, le Président de la République a été accueilli par le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, M. Abdessalam Ould Mohamed Salah, et l’administrateur directeur général de la SNIM, M. Mokhtar Ould Djay.
Le président de la République a par la suite coupé le ruban symbolique pour marquer le début de l'exploitation de ces nouvelles installations avant d’écouter des explications sur les composantes de ces nouvelles installations et leur rôle dans l'amélioration de la production et de la rentabilité de l’entreprise minière.
Par la suite, le Président de la République a supervisé la distribution de 600 terrains au profit des travailleurs de la SNIM.
La ministre de l’Habitat, de l'Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Mme Khadija Cheikh Bouka, a remis les récépissés des terrains susmentionnés à l'administrateur directeur général de l'entreprise, qui à son tour les a remis au représentant des travailleurs de la SNIM.
Prenant la parole à l’occasion, le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines a salué le climat de consensus, de paix civile et de concertation qui prévaut dans le pays grâce à la volonté de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Il a souligné que les nouvelles installations de traitement du minerai de fer au niveau de la mine de TO14 de la SNIM relèvent du programme stratégique de l'entreprise faisant de l’augmentation de la capacité de production l'un de ses axes prioritaires.
Il a ajouté que la nouvelle réalisation est financée sur les fonds propres de l'entreprise, précisant que le coût de sa réalisation s'élève à 56 millions d'euros.
M. Abdessalam Ould Mohamed Salah a indiqué que cette réalisation permettra à l'entreprise d'augmenter sa production en minerais de fer de deux millions de tonnes par an.
Il est à noter qu’en plus de l’augmentation de la capacité de production de minerais de fer, les nouvelles installations permettront également de séparer l’extraction du minerai des installations de traitement en créant un espace de stockage du produit avant son expédition dans les wagons, permettant par la même occasion le contrôle de la qualité du produit.
SNIM : 25 milliards pour améliorer le traitement du brut du fer
Saharamédias - 01-11-2020 23:15 -
La société nationale industrielle et minière (SNIM) a investi 58 millions d’euros, soit environ 25 milliards d’anciennes ouguiyas, dans un projet destiné à accélérer et développer le minerai du fer brut extrait de la Kédia d’Idjil, près de la ville de Zouerate.
Ce nouveau projet sera inauguré demain lundi par le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani, un projet qui entre dans le cadre du plan de relance de la société minière mauritanienne, qui constitue la colonne vertébrale de l’économie du pays, après avoir été menacée de faillite ces dernières années.
Il intervient dans la zone de TO 14, l’une des plus importantes zones d’extraction du minerai de brut de la Kédia D’Idjil, et vise à augmenter les capacités de production de la société.
Le minerai passe par plusieurs étapes avant d’être acheminé à Nouadhibou par le train le plus long du monde et de subir une nouvelle transformation qui va le ramener à 90 mm, la norme exigée mondialement pour la commercialisation.
Les experts estiment que le nouveau projet permettra la poursuite des opérations d’extraction qui s’arrêtait chaque fois que la salle de stockage était pleine et le recours à l’opération d’empilage.
Selon le correspondant de Sahara Medias citant une source de la société le nouveau projet allégera la pression sur l’usine de Nouadhibou qui n’aura à traiter que le brut extrait de la mine de Lemhewdatt et Roueïssat.
L’allégement de la pression sur l’usine de Nouadhibou va permettre d’augmenter le minerai en provenance de Lemhewdatt et Royeïssat, ce qui signifie une augmentation de la production et une meilleure fluidité du mouvement des trains surtout que le brut quitte la ville de Zouerate prêt à l’exportation.
Cette inauguration intervient après une controverse qui a duré quelques années autour de la gestion de la société, notamment après la publication du rapport de la commission d’enquête parlementaire qui avait révélé que la société était gérée depuis la présidence.
La SNIM avait investi d’important moyens pour améliorer sa production, a augmenté son potentiel humain, élargi les opérations d’extraction, sans réussir à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.
L’orpaillage illégal, une plaie pour la Mauritanie
29-10-2020 10:35 - Le Calame -
Apparue au printemps 2016 aux alentours de la mine de Tasiast, l’exploitation aurifère artisanale a connu un développement fulgurant, avec comme corollaire l’orpaillage illégal.
Alors que les conséquences de ce phénomène sont multiples, le ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines appelle à une refonte du cadre règlementaire régissant le secteur afin de combler le flou juridique actuel. C’est un principe immuable : chaque découverte d’un gisement aurifère entraîne une ruée d’orpailleurs, en majorité illégaux.
L’Afrique – et spécialement l’Afrique de l’Ouest, qui se situe au troisième rang mondial des zones les plus riches en terrains aurifères après l’Australie et le Canada – n’échappe pas à la règle, et aux diverses nuisances occasionnées. Le cas de la Mauritanie, et plus particulièrement la zone périphérique de Tasiast, en est un exemple emblématique.
De fait, en 2016 la nouvelle de la découverte de filons prometteurs dans les alentours de la mine de Tasiast exploitée par le géant canadien Kinross Gold s’est répandue comme une traînée de poudre, drainant dans la région de Dakhlet Nouadhibou et dans le couloir interdunaire de Tijirit (Inchiri) des orpailleurs venus des quatre coins de la Mauritanie et des pays limitrophes.
Chami, ville nouvelle située à proximité des gisements, est devenue en quelques semaines la capitale de l’or mauritanien. Quelque 30 000 personnes y exerceraient aujourd’hui une activité directement ou indirectement liée à l’or, essentiellement des mineurs artisanaux et/ou illégaux et des travailleurs intervenants dans le transport et le traitement du minerai extrait à proximité de Tasiast et de Tijirit.
Préjudice financier et risques d’accidents
Mais en l’absence de tout cadre juridique et institutionnel, « cette ruée vers l’or a conduit au chaos et à des pertes humaines, environnementales et sécuritaires, encourageant dans certains cas la contrebande et le blanchiment d’argent », a souligné le ministre Abdessalam Mohamed Saleh le 24 octobre en conférence de presse. La société Maaden Mauritania a été créée en mai dernier pour cadrer l’activité des mineurs indépendants - dont la production atteint le tiers de celle des grandes sociétés opérant dans le secteur -, leur accorder des permis de prospection et juguler le manque à gagner pour l’État.
Cette initiative salutaire n’a cependant pas permis de régler la question des mineurs illégaux, toujours largement majoritaires, 60 à 70 % de l’or extrait artisanalement l’étant de leur fait. Cette situation prive l’État de ressources conséquentes, dont l’ampleur peut être envisagée au regard des 130 millions de dollars générés par l’activité des artisans orpailleurs et des cinq tonnes d’or qu’ils ont vendues à la Banque centrale ces huit derniers mois.
En plus d’échapper au contrôle des autorités en étant revendu à des négociants sur le marché noir (notamment à destination du Sénégal, du Burkina et du Mali), ce minerai alimente les revenus des djihadistes et des narcotrafiquants en échange de leur protection lors du transport hors du pays. Au préjudice financier s’ajoutent des risques d’accidents omniprésents, du fait du caractère rudimentaire des équipements et de la protection des puits d’orpaillage.
À la clé : des effondrements de puits fréquents et le plus souvent mortels. Cette préoccupation sécuritaire ne doit pas masquer le climat de violence connexe, induit par le développement de réseaux de prostitution et les trafics de drogue qui accompagnent cette activité principalement exercée sous l’autorité de groupes organisés.
Impact environnemental majeur
Mais c’est sans conteste l’environnement qui paie le prix fort de ces pratiques, le traitement du minerai aurifère reposant sur l’utilisation massive du mercure et du cyanure. Son stockage puis sa combustion à l’air libre entraînent sa diffusion dans l’environnement, au préjudice des orpailleurs, des habitants des communautés avoisinantes et de la biodiversité unique du Parc National du Banc d’Arguin. Combien de tonnes de mercure ont été consommées pour extraire les cinq tonnes d’or déclarées ? Et combien pour l’ensemble de l’or extrait ?
Au sommet de l’Etat, la question environnementale préoccupe. Déjà, en 2017, la création du centre de traitement de Chami s’inscrivait dans une volonté plus large d’encadrement de l’orpaillage artisanal. Trois ans plus tard, la création de la société Maaden Mauritanie a constitué une étape importante vers la prise en charge de la problématique de l’exploitation artisanale. Malgré ses actions d’assistance et d’encadrement des artisans miniers, il est encore trop tôt pour dire l’impact qu’elle aura sur le commerce informel de l’or.
La question de la réglementation de l’orpaillage artisanal est récemment revenue sur le devant de la scène à l’occasion de la présentation par Abdessalam Mohamed Saleh en Conseil des ministres de sa feuille de route relative à l’exploitation minière, afin de « préserver la sécurité de l’environnement en adhérant aux dernières normes internationales utilisées dans le domaine, (…) le cadre légal et réglementaire restant insuffisant pour un encadrement optimal de l’activité dans toutes ses dimensions ».
Cependant, si l’État et Maaden ont fait le choix d’ouvrir le débat sur ces enjeux, comme ce fut le cas le 24 octobre dernier à l’occasion d’une réunion participative consacrée à l’activité minière artisanale et semi-industrielle. Lors de la conférence de presse de clôture, le ministre des Mines et le DG de Maaden ont étrangement passé sous silence deux sujets majeurs; la nécessité de réduire drastiquement le recours anarchique au mercure de la part des mineurs artisanaux et la mise en place de mesures de lutte contre les mineurs illégaux.
Ben Abdalla
Mauritanie, création d’une police de l’environnement : pour la MEDD, c’est une "nécessité"
29-10-2020 07:00 - Par LDJ, pour Cridem, avec AMI - www.cridem.org
En Mauritanie, face aux « infractions portant gravement atteinte à l'environnement », les autorités ont décidé de réagir en annonçant la création d’une police de l’environnement.
Mercredi 28 octobre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé dans ce sens un projet de loi relatif à la police environnementale. Le présent projet de loi a pour objet de créer un statut spécial des corps de la police environnementale, précise le communiqué du Conseil des ministres.
Le communiqué ajoute que la création de cet important service public intervient en réponse à l'accentuation des infractions portant gravement atteinte à l'environnement et devra constituer un levier efficace pour la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de préservation des ressources naturelles, de l'environnement et de la biodiversité.
Face aux journalistes, la ministre de l’environnement et du développement durable, Mariem Bekaye, la mise en place de cette police est devenue une nécessité. La ministre a qualifié la situation environnementale en Mauritanie d'alarmante.
Selon la Ministre, le recul des forets et la détérioration de la biodiversité ont un impact réel sur la santé des citoyens. Elle ajouté que la décharge de "Tivirit" est un exemple patent et que l’exploitation des ressources naturelles, un des piliers sur lequel repose l’économie nationale, a un impact sur le développement économique à long terme.
En outre, Marime Bekaye a précisé que la police environnementale sera chargée de veiller au respect des plans environnementaux de gestion des sociétés. Elle a fait référence à l’usage du mercure et du cyanure dans les sites artisanaux d’orpaillage, qui doit être encadré et suivi. Elle n’a pas manqué de mentionner les récentes manifestations et sit-in de citoyens réclamant plus de sécurité. Selon la ministre, la préservation de l’environnement est intimement liée au développement économique et social serein.
« Pour être efficace, la police environnementale sera dotée des pouvoirs d’une police administrative ainsi que ceux d’une police judiciaire. Au-delà de la lutte contre les infractions, la ministre a indiqué la police environnementale aura également un rôle de sensibilisation des citoyens et des acteurs concernés, à l’importance de préserver l’environnement et le respect des lois », a affirmé Mariem Bekaye.
Avant d’ajouter : « la police environnementale est composée de deux entités : le corps des eaux, forêts et chasse qui œuvraient essentiellement en milieu rural et celui des inspecteurs de l’environnement. Ils auront à surveiller l’activité minière et industrielle. »
La ministre de l’environnement et du développement durable a annoncé que la police environnementale, travaillera sous l’autorité du ministère du Développement durable, dans le cadre d’un programme de surveillance de l’environnement avant de préciser qu’un rapport annuel sera élaboré et déposé au bureau du Premier ministre.
Par LDJ, pour Cridem, avec AMI - www.cridem.org
Mauritanie : De l’or à ciel ouvert ?
Par Samba Camara - 27 octobre, 2020
A entendre le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines Abdessalam Ould Mohamed Saleh s’exprimer sur la question, on pourrait être tenté de croire que l’or est à portée de main en Mauritanie.
Dans une allocution tenue lors de la clôture des journées de réflexion sur les mines artisanales et semi-industrielles, Ould Mohamed Saleh a laissé entendre que la quantité d’or vendue ces huit (8) derniers mois par les orpailleurs qui exercent dans les localités de Chami et Gleib Ndour situées au nord de la Mauritanie … est de l’ordre de cinq (5) tonnes.
Le ministre affirme que cette quantité d’or représente le tiers de la production d’une société aurifère industrielle comme Tasiast Mauritanie, filiale du géant canadien Kinross. Toutefois, il s’est abstenu de s’appesantir sur le chiffre d’affaires réalisé par les orpailleurs.
Il n’y a pas encore de chiffres précis, mais des efforts sont déployés pour trouver des informations précises sur la production et le chiffre d’affaires, s’est contenté de dire Abdessalam Ould Mohamed Saleh.
La ruée vers l’or en Mauritanie a débuté en 2016 date à laquelle d’intéressantes prises ont été annoncées à Chami. Elle est à l’origine de la ruine de nombres de prospecteurs qui ont dépensé leurs économies pour acquérir des détecteurs de métaux, s’établir des permis de prospection aurifère individuelle et couvrir les frais d’expédition croyant que l’or était réellement à portée de main. Mais en dépit de cela, la fièvre de l’or est loin de se dissiper chez nombre de Mauritaniens.
Cet or mauritanien qui finance le djihad au Sahel
Mardi 27 octobre 2020 à 15:007 - Valeurs Actuelles - Par Pierre d'Herbès
Drapeau mauritanien. Les réserves d'or du pays intéressent particulièrement les groupes armés du Sahel. Photo © Carmen Abd Ali / AFPL’Etat mauritanien peine à contrôler le marché noir issu de l’extraction artisanale d’or au nord-ouest de son territoire. C’est autour de 70% de la production qui quitterait le territoire tous les ans via les filières de trafic trans-sahéliennes, avance Pierre d'Herbès, consultant en Intelligence économique qui travaille notamment sur les enjeux sécuritaires dans le Sahel. Des filières qui collaborent, entre autres, avec les Groupes Armés Terroristes (GAT) assurant leur protection à travers la région.
Si l’exploitation de gisements d’or par les groupes armés terroristes dans des pays comme le Mali, le Burkina-Faso et le Niger était connue, l’existence de filières de trafics aurifères en provenance de la Mauritanie est, officiellement, nettement plus récente. Cette information est fondamentale afin de rationaliser la lutte contre les trafics internationaux de narcotiques, d’armes, de migrants et d’or. Un préalable à l’aboutissement de l’effet final recherché par la France et sa coalition pour la stabilité de la région. En effet, ces trafics, dont les filières s’étendent dans toute l’Afrique de l’Ouest, participent au financement des groupes terroristes, tout en s’inscrivant dans les équilibres précaires de la région.
Une filière d’extraction artisanale… d’EtatExtrait notamment dans la région de Tasiat, dans l’ouest du pays, le minerai aurifère est traité à Chami, ville champignon. Il est racheté aux orpailleurs par la banque centrale mauritanienne et génère un profit annuel d’environ 130 millions de dollars. Toutefois la banque centrale rachète l’or à un taux fixe qui se trouve être inférieur à celui du marché noir. Dès lors les orpailleurs préfèrent vendre leur minerai à des négociants étrangers nettement plus offrant. Ces derniers écoulant leurs stocks dans les villes de Dakar et Bamako. Selon des sources en provenance de la gendarmerie mauritanienne ou d’acteurs miniers sur place, les pertes dues au marché noir concerneraient de 60 à 70% de la production et pourraient s’avérer encore plus importantes. Dans une fourchette basse, le trafic illégal de minerai aurifère mauritanien représenterait une valeur avoisinant les 300 millions de dollars.
La constitution d’une filière aurifère est pourtant à l’origine issue d’une volonté d’Etat qui a notamment aboutie à la construction de la ville de Chami où le minerai est concassé et raffiné. Depuis lors les autorités mauritaniennes se trouvent dans une situation inconfortable. Confrontées à une fuite de leur minerai, elles ne peuvent nationaliser le processus d’extraction qui procure d’importantes sources de revenus aux communautés locales. Le statu quo est donc maintenus afin de ne pas perdre le soutien de ces populations. Une donne importante dans une région où les groupes terroristes n’hésitent pas à exploiter la moindre tension économique ou communautaire afin d’étendre leur emprise. De même une hausse du prix d’achat de l’or par la banque centrale pourrait s’avérer difficile car elle entrainerait probablement une perte de rentabilité, sans garantie que les négociants du marché noir ne s’alignent pas.
La captation indirecte du marché par les GATLes groupes armés terroristes profitent indirectement de la manne du marché noir de l’or via l’escorte des négociants à travers des territoires hostiles peu contrôlés par les Etats, notamment dans les régions transfrontalières particulièrement poreuses. Il est également probable que ces groupes prélèvent des droits de passage dans les territoires sur lesquels ils exercent une emprise plus importante, comme au Mali.
Les divers trafics (drogue, armes, migrant, or) dans la bande sahélo-saharienne génèrent des flux financiers vitaux pour les groupes terroristes. Ces flux représenteraient des dizaines voire des centaines de millions de dollars de revenus. Faiblement bancarisés et donc difficilement traçables, il est difficile de les chiffrer précisément : et donc de connaitre précisément la part de l’or mauritanien dans le total.
Il n’en demeure pas moins que cette situation reflète l’installation durable des djihadistes dans le grand jeu du contrôle de routes commerciales multiséculaires de l’ouest africain, qui constitue aussi l’un des principaux facteurs d’affrontements ethniques dans la sous-région du Sahel. L’exploitation de ces rivalités étant le pilier de la stratégie du chaos déployée par ces djihadistes, tout comme sa principale source de financement.
Tarir les flux : un préalable à la résolution de la criseSi Les grands axes géographiques des divers trafics sont connus, l’émergence d’une « filière mauritanienne » l’était moins, surtout compte tenus de la relative maîtrise de l’Etat Mauritanien de ses territoires via son « armée des sables », rompue aux exigences de son terrain (compagnies méharistes, Groupement Spéciaux d’Intervention-GSI). Le tarissement du trafic pourrait alors passer par un renforcement progressif du dispositif sécuritaire mauritanien qui semble de facto encore insuffisant. Cette situation illustre aussi la résilience des islamistes, adossés à leur emprise communautaire. Alors même que leurs organisations, notamment l’Etat Islamique au Grand Sahel (EIGS), ont été gravement perturbées ces derniers mois dans la région des trois frontières. Le rapide tempo opérationnel imprimé par l’opération Barkhane, en plus de reprendre du terrain, a également asphyxié une partie de leurs flux financiers (et logistiques).
Toute la difficulté, ici, est illustrée par la faible marge de manoeuvre de la République Islamique de Mauritanie contrainte de contribuer au trésor de guerre des groupes armés terroristes, via sa filière aurifère, ou bien de perdre le soutien de pans entiers de sa populations dont les frustrations économiques pourraient également profiter aux mêmes groupes.
En définitive la « coalition pour le sahel » menée par la France, contrainte au succès pour d’évidentes raisons sécuritaires, ne pourra obtenir d’effets durables qu’en combinant ses effets militaires avec une prise en compte-et une résolution- fine des rivalités ethniques ancestrales de la région. Des rivalités qui constituent autant des moteurs que des chevilles ouvrières à l’instabilité du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
https://www.valeursactuelles.com/monde/cet-or-mauritanien-qui-finance-le-djihad-au-sahel-125047
Ministre du Pétrole: Les revenus annuels de l’activité minière artisanale et semi-industrielle sont estimés à 100 milliards d’Ouguiyas
23-10-2020 15:10 - Adrar-Info -
Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, a déclaré que les revenus de l’activité minière artisanale et semi-industrielle sur l’économie nationale sont estimés à « 100 milliards d’ouguiyas » par an.
Il a indiqué, lors de son discours lors de l’inauguration des « Rencontres participatives sur les activités minières nationales et semi-industrielles » au Palais des Congrès que les activités minières dans le pays ont connu un grand développement et une généralisation récemment.
Cependant, il a indiqué que cette activité pose de grands défis et pose de multiples problèmes et risques de sécurité, de santé et financiers, ce qui appelle la plus grande prudence.
Il a ajouté que le gouvernement cherche à encadrer cette activité, à garantir les droits de la population et à développer des procédés d’extraction minière au profit des investisseurs.
Et que la société « Maaden Mauritania » entreprend cette mission ,en fournissant des points d’eau, en ouvrant des canaux de communication, en consultant les travailleurs du secteur minier et en travaillant à la promulgation de lois réglementant le domaine.
Les réunions consultatives organisées par le Ministère du Pétrole et la société « Maaden Mauritania » dureront deux jours, au cours desquelles se tiendront des ateliers sur l’activité minière domestique, les sociétés de services traitant de l’activité minière résiduaire et l’activité minérale semi-industrielle.
Plusieurs sujets seront également abordés, dont la supervision de l’activité minière, le respect des normes de sécurité, la main-d’œuvre étrangère sur le terrain, ainsi que les enjeux environnementaux liés à l’activité, la production de cartes et données géologiques, les exonérations fiscales pour les équipements et les laboratoires d’étalonnage des minéraux, etc.
Source : https://mourassiloun.com/node/15896
Traduit par Adrar.info
Le président Ghazouani va visiter la SNIM le 2 novembre prochain
20-10-2020 15:51 - Sahara Médias -
Le correspondant de Sahara Medias au Tiris Zemour a rapporté que le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani se rendra à Zouerate lundi 2 novembre prochain, dans le cadre d’une visite réservée à la société nationale industrielle et minière (SNIM).
Citant des sources semi-officielles, notre correspondant révèle que le président Ghazouani visitera l’ensemble des installations de la société, sera édifié sur les problèmes et les défis auxquels est confrontée la société.
Pour préparer cette visite, le ministre du pétrole, de l’énergie et des mines, Abdessalam O. Mohamed Saleh a effectué un séjour à la société ces derniers jours.
Il s’agit de la première visite effectuée par le président de la république à la société depuis son élection en juin de l’année dernière.
Cette visite intervient, quelques mois après la publication d’un rapport d’une commission parlementaire, qui fait état de vastes opérations de gabegies et de disfonctionnements administratifs dans la gestion de la société, lors du pouvoir de l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz.
La commission d’enquête parlementaire avait révélé dans son rapport que la société était gérée depuis la présidence de la république lors de la dernière décennie.
Cette visite était prévue jeudi 29 octobre, mais a été reportée au lundi 02 novembre à cause de la fête du Maouloud.
Abdessalam: La part de la SNIM dans la production mondiale sera élevée
19-10-2020 21:45 - Essahraa -
Le ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, a visité, hier dimanche, 18 octobre courant, le centre de formation de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) à Zouerate.
La visite a permis au ministre de s’informer sur le fonctionnent des ateliers de formation dans les domaines de la mécanique, de l’électricité et d’entretien des wagons. M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh a, par la suite, présidé une réunion des cadres de la société, au cours de laquelle, il précisé que la production de la SNIM ne dépasse pas 1% de la production mondiale.
Le ministre a assuré que les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort pour développer l’entreprise afin qu’elle puisse avoir un rendement économique et social.
Le ministre du pétrole qualifie de « négatives » les interventions au niveau de la SNIM
19-10-2020 17:16 - Sahara Médias -
Le ministre du pétrole, de l’énergie et des mines, Abdessalam O. Mohamed Saleh a demandé aux employés de la société nationale industrielle et minière à œuvrer pour le retour de la société à la situation qui a été la sienne, afin d’améliorer sa situation, malgré la crise mondiale qui l’a affecté depuis 2014.
Le ministre a qualifié de « négatives » les interventions de l’état dans les affaires de la société pendant cette période.
Lors d’une rencontre avec les travailleurs de la société dimanche, le ministre a dit qu’il était venu à Zouerate pour se concerter avec eux à propos de la situation de la société afin de faciliter l’aide de l’état et surmonter les défis, ajoutant que les plans techniques et ceux destinés à développer la société sont du ressort de celle-ci.
La société a encore dit le ministre connait quelques problèmes alors qu’elle avait été un concurrent mondial important dans les années 70 s’agissant des ventes de fer sur les marchés mondiaux, alors qu’elle possédait 5% de la production mondiale.
Ce pourcentage est redescendu à 3% dans les années 90 puis à 1% actuellement, un défi a dit le ministre qui doit être levé car il menace l’avenir de la société à moyen et long terme.
Les cadres de la société se sont étonnés de l’incapacité de celle-ci, depuis sa création, à dépasser le seuil de 12 millions de tonnes annuellement jusqu’en 2014 où ce chiffre est arrivé seulement à 13 millions, malgré les importants investissements déployés dans d’énormes projets.
Le ministre a demandé aux cadres de rechercher l’origine de cet échec afin de le prévenir dans l’avenir, appelant l’état à s’adjuger un rôle dans le contrôle des projets que la société réalisera afin de garantir la transparence à toutes les étapes jusqu’à ce qu’ils parviennent à leur objectif dès leur démarrage.
Il a demandé aux cadres de relancer des projets que la société envisageait d’exécuter et qui nécessitent pour la plupart d’importantes capacités électriques et beaucoup d’eau.
Le ministre a révélé un projet avancé destiné à approvisionner la ville de Zouerate en électricité depuis Nouakchott, en plus d’un autre projet pour approvisionner la ville en eau depuis Aftout, un projet coûteux et qui nécessite d’énormes moyens.
Ould Mohamed Saleh a dit que l’état étudie ce projet dont elle entamera la réalisation dès l’amélioration de la situation économique et la baisse du niveau de la dette.
Orpaillage : Les habitants de Chami doivent prendre leur mal en patience
Mauriweb - 19-10-2020 16:36 -
L’avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement une firme internationale chargée de l’étude de faisabilité de la délocalisation du site d’orpaillage de Chami vient d’être déclaré infructueux.
Chami mobilisé contre l’utilisation des produits chimiques qui sont à l’origine de la pollution de l’air et de nappes phréatiques et qui ne souhaite rien de tant qu’une délocalisation du site d’orpaillage doit donc patienter.
Le projet de délocalisation du site dit d’orpaillage de Chami s’inscrit dans le cadre du programme WACA établi par la Banque mondiale pour aider les pays de l’Afrique de l’ouest dans la gestion de la zones côtière et à surmonter en particulier les problèmes d’érosion côtière et d’inondations.
Les recommandations de WACA qui est placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement sont à l’origine de la suspension des activités d’exploration de sables noirs entreprises par certaines sociétés dans le littoral mauritanien sans étude d’impact environnemental préalable.
Kinross Gold veut céder ses actifs américains pour accroitre sa présence en Afrique de l’Ouest
19 octobre 2020 11:56 Agence Ecofin -
Kinross Gold, présente au Ghana et en Mauritanie, envisagerait de vendre ses mines aux Etats-Unis et au Brésil pour doubler ses actifs aurifères ouest-africains et russes. Elle déplacera en conséquence sa cotation principale des marchés américains vers la bourse de Londres.
La compagnie minière Kinross Gold envisage la cession de ses actifs aurifères en Amérique du Nord et du Sud, afin de doubler ses projets en Afrique de l’Ouest et en Russie. C’est ce que rapporte le journal canadien The Globe and Mail, qui cite trois sources proches du dossier ayant requis l’anonymat.
Kinross, actuellement cotée sur la bourse de Toronto (TSX) au Canada et celle de New York (NYSE) aux Etats-Unis, envisage par ailleurs le déplacement de sa cotation principale vers la bourse de Londres. Ce changement de marché se justifierait, apprend-on, par l’importance moindre accordée à ses actifs sur le continent africain et en Russie par les marchés américains.
Si Kinross n’a encore confirmé aucune de ces informations, notons néanmoins que la décision de vente intervient à un moment propice eu égard à l’excellent cours de l’or depuis le début de l’année. La société devrait donc réussir à négocier un excellent accord pour ses trois mines aux Etats-Unis et son opération au Brésil, en l’occurrence la mine d’or Paracatu.
Rappelons que Kinross Gold est présente en Mauritanie à la mine d’or Tasiast et au Ghana sur la mine d’or Chirano. Les opérations ouest-africaines ont contribué l’année dernière à hauteur de 23 % à la production globale du groupe estimée à 2,5 millions d’onces d’or.
Emiliano Tossou
Tension sur les sites d’orpaillage à Bir Moghrein : des patrouilles militaires sur place
18-10-2020 13:19 - Sahara Médias -
Des patrouilles de l’armée mauritanienne sont arrivées samedi soir dans les zones d’orpaillage dans les environs de la ville de Bir Moghrein, après que trois sahraouis aient grièvement blessé un orpailleur mauritanien lors d’une rixe. Selon le correspondant de Sahara Medias, des éléments de l’armée mauritanienne ont pris position aux abords des sites de prospection.
Pendant ce temps on annonçait une amélioration de l’état de santé de l’orpailleur qui a été agressé par trois orpailleurs sahraouis, après avoir été évacué à Bir Moghrein.
Le ministre du Pétrole visite la Société Nationale Industrielle et Minière
17-10-2020 21:45 - AMI -
Le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Mines, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, a effectué vendredi une visite d'information à la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).
Le ministre a écouté un exposé présenté par les responsables de la société sur le rôle majeur qu'elle joue dans le tissu de l'économie nationale, mettant en évidence les développements en cours au niveau de l'exportation et de l'exploitation du minerai, étant donné que la Mauritanie est le deuxième pays exportateur du minerai de fer en Afrique.
Ils ont également évoqué son chiffre d'affaires qui a dépassé 880 millions de dollars l'année dernière, ainsi que ses projets futurs visant à exporter plus de 18 millions de tonnes par an.
Le ministre a ensuite visité les ateliers de fabrication de roues et de wagons métalliques, l'usine de traitement du minerai de fer, les ateliers de moules de chariots en acier et l'usine de poutres en béton, où il a reçu des explications sur la nature des différentes composantes de la chaîne d'exportation du minerai de fer vers les marchés internationaux.
Le ministre a également présidé une réunion au centre de formation de la SNIM avec tous les cadres de l'entreprise, au cours de laquelle il a expliqué le but de sa visite, qui s’inscrit dans le cadre de l'examen des défis auxquels auxquels est confrontée la société en ce qui concerne l'augmentation de sa production au niveau mondial (1% de la production mondiale de fer).
M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh a souligné que les pouvoirs publics préparent un programme de réforme pour développer l'entreprise et activer ses retombées économiques et sociales.
Par la suite, la parole a été donné aux cadres qui ont appelé, dans leurs interventions, à renforcer l'expertise et les capacités pour permettre de relever un certain nombre de défis auxquels l'entreprise fait face depuis un certain temps.
Le ministre était accompagné du Wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, du Hakem de la Moughataa, du maire de sa commune, du PDG de l'entreprise, M. Moktar Ould Djay, du vice-président du conseil régional et des représentants des autorités sécuritaires de la wilaya.
17-10-2020 21:45 - AMI -
Le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Mines, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, a effectué vendredi une visite d'information à la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).
Le ministre a écouté un exposé présenté par les responsables de la société sur le rôle majeur qu'elle joue dans le tissu de l'économie nationale, mettant en évidence les développements en cours au niveau de l'exportation et de l'exploitation du minerai, étant donné que la Mauritanie est le deuxième pays exportateur du minerai de fer en Afrique.
Ils ont également évoqué son chiffre d'affaires qui a dépassé 880 millions de dollars l'année dernière, ainsi que ses projets futurs visant à exporter plus de 18 millions de tonnes par an.
Le ministre a ensuite visité les ateliers de fabrication de roues et de wagons métalliques, l'usine de traitement du minerai de fer, les ateliers de moules de chariots en acier et l'usine de poutres en béton, où il a reçu des explications sur la nature des différentes composantes de la chaîne d'exportation du minerai de fer vers les marchés internationaux.
Le ministre a également présidé une réunion au centre de formation de la SNIM avec tous les cadres de l'entreprise, au cours de laquelle il a expliqué le but de sa visite, qui s’inscrit dans le cadre de l'examen des défis auxquels auxquels est confrontée la société en ce qui concerne l'augmentation de sa production au niveau mondial (1% de la production mondiale de fer).
M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh a souligné que les pouvoirs publics préparent un programme de réforme pour développer l'entreprise et activer ses retombées économiques et sociales.
Par la suite, la parole a été donné aux cadres qui ont appelé, dans leurs interventions, à renforcer l'expertise et les capacités pour permettre de relever un certain nombre de défis auxquels l'entreprise fait face depuis un certain temps.
Le ministre était accompagné du Wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, du Hakem de la Moughataa, du maire de sa commune, du PDG de l'entreprise, M. Moktar Ould Djay, du vice-président du conseil régional et des représentants des autorités sécuritaires de la wilaya.
Kinross Gold Corp. considers selling gold mines in Americas, doubling down on West Africa and Russia
THE GLOBE AND MAIL
NIALL MCGEE MINING REPORTER
RACHELLE YOUNGLAI
PUBLISHED October 16, 2020Kinross Gold Corp. is considering selling its gold mines in North and South America, moving its primary stock listing to London, and doubling down on its portfolio of assets in Russia and West Africa, according to three sources familiar with the discussions.
Kinross’s management believes selling its mines in the Americas and redomiciling its African and Russian business to London would make the remaining parts more valuable than they would be if all the assets were kept inside one business unit, the sources said. The Globe and Mail is not identifying the individuals because they were not authorized to speak publicly about the information, which is confidential.
Toronto-based Kinross is mulling the overhaul partly because its Russian and West African mines have always traded at a depressed valuation in the North American market, and since the price of gold has surged in the past year, management believes the timing is favourable to sell its mines in the Americas, the sources added.
Kinross Gold eyes LSE listing as miner looks to tap wider range of investors
Kinross Gold profit beats on higher gold prices, output
Kinross has already considered a secondary stock listing in Europe to appeal to investors who are more comfortable than their North American counterparts with having exposure to Africa and Russia. In an interview in August, Kinross’s chief executive officer, Paul Rollinson, said the company was considering listing on the London Stock Exchange for that reason.
The miner produces far more gold than Kirkland Lake Gold Ltd. and Agnico Eagle Mines Ltd., but its valuation has long lagged those of its Canadian peers because of the West African and Russian holdings. With a market capitalization of $15.3-billion, Kinross is worth $3.2-billion less than Kirkland and $11.2-billion less than Agnico. Kirkland operates in Canada and Australia, while Agnico’s mines are predominantly in Canada. About 44 per cent of Kinross’s gold production comes from Russia’s far east and Mauritania in West Africa, with the rest from the United States and Brazil.
In an e-mail to The Globe and Mail, Kinross spokesperson Louie Diaz said Mr. Rollinson was not available for an interview and that the company had no comment.
Kinross’s mines in the Americas would be a multibillion-dollar acquisition and could attract interest from large global miners.
South African precious metals company Sibanye-Stillwater Ltd. has said it intends to expand its gold footprint. In February, CEO Neal Froneman told Bloomberg the company was willing to spend as much as US$5-billion to acquire North American gold assets.
In an interview this week, Mr. Froneman said the hunt is still on.
“To make a material difference to our gold business, we’d have to at least buy another million ounces of production. We made it very clear that we like North America. We have an executive team in Stillwater, Mont., and it would provide growth and synergies for our company."
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Kinross operates two gold mines in Nevada, and another in Alaska. The company also owns Paracatu, Brazil’s biggest gold mine. Total production from those sites was about 1.3 million ounces in 2019.
Sibanye-Stillwater held “advanced discussions” with three North American companies before the COVID-19 pandemic intensified, Mr. Froneman said. When asked if one of them was Kinross, and whether discussions are under way with Kinross now, he replied, “I can’t confirm it, or deny it.”
Sibanye-Stillwater operates gold mines in South Africa, but has gradually been diversifying out of its home country. It has grown in large part because of acquisitions and, unlike many other gold miners over the past few years, has not been shy about paying cash. In 2016, it paid $2.2-billion for Montana-based platinum group metals producer Stillwater Mining Co.
Over the past few years, Kinross has considered acquisitions, but nothing stuck. In 2018, it tried to buy Toronto’s IAMGOLD Corp. in an all-stock deal. In 2019, Kinross took a run at Detour Gold Corp., operator of Canada’s second biggest gold mine. It was outbid by Kirkland Lake, which paid $4.9-billion.
Founded in the 1990s, Kinross made its big move into Russia by acquiring Bema Gold Corp. in 2007 for US$3.2-billion. Later that year, Kinross put the huge Kupol mine into production in Russia’s far east. In 2013, Kinross started up its Dvoinoye mine, also an acquisition. Last year, Kinross acquired another Russian far-east gold development property. Through the years, its operations have generally run smoothly in Russia, and its cost structure has been extremely favourable, but its stock has occasionally been hit by geopolitical events.
In 2010, Kinross diversified into West Africa by buying Red Back Mining, owner of the Tasiast mine in Mauretania, for US$7.1-billion. Tasiast never lived up to expectations, and Kinross eventually wrote down almost its entire value. North American investors have been wary of investing in West Africa. Earlier this year, shares in miners with exposure to Mali sold off aggressively after a military coup.
In 2019, companies with operations in Burkina Faso were adversely affected after a bus load of employees of Montreal-based Semafo Inc. were killed in an apparent jihadi attack.
Un mort et trois blessés dans l’éboulement d’un puits d’orpaillage à Tasiast
12-10-2020 14:32 - Sahara Médias -
Une personne est morte et trois autres légèrement blessées lors de l’éboulement d’un puits sur les sites d’orpaillage, dans la zone de Tasiast, wilaya de l’Inchiri.
L’information a été confirmée par la société des mines de Mauritanie qui a révélé l’identité de la victime, Mohamed Abdallahi Akhyarhoum, né en 1994. L’accident serait dû, selon la société, à l’inobservation des règles de sécurité.
La société a chargé le chef de son centre à Chami de dispenser les aides nécessaires aux trois blessés.
Ce genre d’accidents qui s’est particulièrement multiplié ces dernières années, coûtant la vie à des dizaines de personnes et entraînant des blessures à des centaines d’autres, serait la conséquence du non-respect des mesures de sécurité, selon les autorités.
Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani avait engagé son gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour faire face aux dangers liés à l’orpaillage.
Les travailleurs de la Snim protestent
12-10-2020 14:30 - Le Calame -
Plusieurs dizaines des travailleurs de la société nationale industrielle et minière (Snim) ont protesté dimanche soir (11 octobre) à Zouerate contre la décision de la direction générale d'augmenter l'âge de la retraite. Parmi les manifestants, plusieurs d’entre eux devaient bénéficier de leurs droits à la retraite à la fin de cette année.
Les protestataires ont levé des banderoles avec des slogans comme : Non à l'augmentation de l'âge de la retraite ou encore Non au travail forcé au nom de la loi! Les manifestants ont convenu de continuer à organiser des sit in de refus de cette mesure qu'ils qualifient " d'injuste et d'arbitraire ".
Les travailleurs ont aussi décidé de protester devant la délégation du ministère de l'Emploi, de la Jeunesse et des Sports pour exprimer leur rejet de cette mesure considérée par l'un de leur porte parole "seulement d'injuste à leur encontre mais aussi à l'encontre des jeunes qui sont au chômage".
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La société des mines appelle les orpailleurs à respecter les mesures de sécurité
19-09-2020 12:03 - Saharamédias -
La société « mines de Mauritanie » a invité les orpailleurs dans la zone de Tasiast à souscrire immédiatement aux mesures de sécurité et à tenir compte les dangers en cas de négligence.
Dans un communiqué publié vendredi la société affirme avoir obtenu des informations sûres, confirmées par ses équipes sur le terrain, lors d’une campagne de sensibilisation sur les sites, le non-respect par les orpailleurs, dans la zone de Tasiast, des mesures sécuritaires indispensables pour leur propre sécurité.
Selon la société les orpailleurs de la zone de Tasiast ne respectent pas les distances demandées entre les puits creusés et ignorent également les différentes mesures obligatoires au niveau de chaque trou creusé.
La société a invité tous les orpailleurs de cette région à éviter le pire et à négliger les mesures de sécurité indispensables pour leur sécurité.
La société a salué le respect par les orpailleurs de la wilaya de Tiris Zemour des mesures de sécurité et a demandé aux orpailleurs des autres zones d’en faire autant.
La société des mines appelle les orpailleurs à respecter les mesures de sécurité
19-09-2020 12:03 - Saharamédias -
La société « mines de Mauritanie » a invité les orpailleurs dans la zone de Tasiast à souscrire immédiatement aux mesures de sécurité et à tenir compte les dangers en cas de négligence.
Dans un communiqué publié vendredi la société affirme avoir obtenu des informations sûres, confirmées par ses équipes sur le terrain, lors d’une campagne de sensibilisation sur les sites, le non-respect par les orpailleurs, dans la zone de Tasiast, des mesures sécuritaires indispensables pour leur propre sécurité.
Selon la société les orpailleurs de la zone de Tasiast ne respectent pas les distances demandées entre les puits creusés et ignorent également les différentes mesures obligatoires au niveau de chaque trou creusé.
La société a invité tous les orpailleurs de cette région à éviter le pire et à négliger les mesures de sécurité indispensables pour leur sécurité.
La société a salué le respect par les orpailleurs de la wilaya de Tiris Zemour des mesures de sécurité et a demandé aux orpailleurs des autres zones d’en faire autant.
Maaden Mauritanie rencontre les opérateurs de la petite exploitation minière
17-09-2020 08:30 - Maaden Mauritanie -
La Direction Générale de Maaden Mauritanie a organisé une rencontre avec les opérateurs détenteurs des permis des petites exploitations minières le mardi 15 septembre 2020 à l’hôtel Monotel Dar El Barka.
Cette rencontre qui a enregistré la présence de plus de 80 opérateurs détenteurs de permis de petites exploitations minières a été l’occasion pour une prise de contact avec la Société Maaden Mauritanie. Les échanges ont essentiellement porté sur les conditions de la pratique de l’activité des petites exploitations minières et des différentes zones attribuées par Maaden Mauritanie à cette catégorie.
A l’entame de ses propos, le Directeur Général M. Hamoud M’Hamed a expliqué les objectifs de création de Maaden Mauritanie qui répond à un besoin d’encadrement du secteur afin d’assurer son développement.
Il a souligné que le secteur est d’une grande valeur ajoutée à l’économie du pays si son encadrement est assuré de manière efficiente et effective.
Le Directeur Général a informé les opérateurs des différentes zones attribuées par l’Etat à la Société Maaden Mauritanie devant abriter les petites exploitations minières. Ces périmètres se trouvent au niveau des zones de Tasiast, Tijirit, Wediane Kharoub et Agane.
Au cours des échanges les opérateurs ont exprimé leur volonté de travailler en étroite collaboration avec la Société Maaden. Ils ont également expliqué la cause du retard du démarrage de leurs activités principalement liée à l’impact économique COVID. Les opérateurs ont également émis des doléances relatives aux conditions de travail notamment la disponibilisation de l’eau qui est un élément moteur pour le traitement de l’or, mais aussi l’accès aux autres services tels que les télécommunications dans leurs zones d’activité. Des interrogations ont également été portées sur l’importation des produits chimiques dans le traitement des résidus de l’or à savoir le mercure et le cyanure.
A l’issue de la rencontre deux préoccupations majeures ont été soulevées :
1. La révision du cadre légal de l’activité de la petite exploitation minière ;
2. L’Evaluation du potentiel minier existant dans chaque zone avant attribution des périmètres.
A ce sujet, le Directeur Général de Maaden Mauritanie a assuré que la société ne ménagera aucun effort pour accompagner dans la mesure du possible les opérateurs pour apporter les solutions nécessaires à l’amélioration des conditions de l’exercice de leurs activités.
Ainsi dans le cadre la collaboration entre les entités, il a été convenu la désignation d’un comité technique constitué de représentants des opérateurs détenteurs de permis de petites exploitations minières lequel comité devra entrer en contact avec la Direction de la société pour trouver ensemble les solutions appropriées aux questions et problématiques liées à pratique de l’activité des petites exploitations minières.
Nouakchott, le 15 septembre 2020
Joint-venture : EMC un projet mort-né de la SNIM
16-09-2020 18:45 - Mauriweb -
Pour atteindre une production annuelle de 40 millions de tonnes annuelles à l’horizon 2025, la SNIM s’est lancé dans la constitution des joint-ventures dans les années 2000. Celles-ci apparaissent aujourd’hui comme des projets mort-nés. A commencer par El Aouj mining company (EMC).
EMC - l’aboutissement d’un accord de partenariat entre la SNIM et la société australienne Sphere minerals signé en 2001 - s’est vu attribué un permis d’exploitation 2008 dans le Guelb Aouj dans la région du Tiris Zemmour.
La joint venture de la SNIM et Xstrata qui a racheté Sphere en 2010, prévoyait le démarrage de ses activités en 2010.
Mais à l’heure actuelle son projet d’extraction de 15 millions de tonnes de minerai de fer par an est au point au mort, pis Glencore qui a racheté Xstrata en 2013 cherche à revendre ses actifs et à sortir du plus vite possible du bourbier mauritanien.
Les entraves à l’exploitation de la mine de l’EMC commencent dès 2011 date à laquelle la SNIM propriétaire du train minéralier et du chemin de fer reliant Zouerate au port minéralier de la SNIM à Nouadhibou fixe un prix hors de propos pour le transport pour le minerai de la société. Une fois revu à la baisse le prix de transport de la tonne métrique qui passe de 20$ à 9$, vient le problème d’adduction du projet à l’eau nécessaire aux activités de la mine.
De tracasserie en tracasserie Glencore envisage finalement de se retirer. En clair le partenaire suisse a été chassé par le pouvoir qui ne pouvait tolérer la présence d’un rival sérieux pour la SNIM incapable de survivre dans un environnement concurrentiel.
Si l’EMC s’installe, elle va introduire des méthodes de gestion digne de ce nom, introduira des bons traitements pour ses salariés….Face à ce concurrent la SNIM - gangrénée par les pratiques népotiques, le favoritisme dans les promotions et une infinité de tares du même genre - ne fera le poids.
Si l’EMC s’installe la SNIM en pâtirait et cela pourrait remettre au goût du jour le projet de la vente de l’entreprise. Un projet auquel s’était opposé le général Mohamed Ould Abdel avant son arrivée au pouvoir en août 2008.
En fait l’EMC est le fait du régime de Maouiya Ould Sid’Ahmed Ould Taya (1984/2005) et celui de Sidi Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Le premier a signé l’accord de partenariat qui a donné naissance à la joint venture. Le second - favorable à la vente de la SNIM qui avait envisagé de vendre l’entreprise Arcelor à lui a octroyé une licence d’exploitation.
Les enquêteurs convoquent les présidents des conseils d’administration de la SNIM
16-09-2020 13:51 - Adrar-Info -
Des sources bien informées ont déclaré à Mourassiloun que la police des crimes économiques a convoqué, au cours des jours précédents, certains des présidents du conseil d’administration de la SNIM.
Il s’agit de Mohamed Aly Chérif l’ancien président du conseil d’administration
Et Kaba Ould Elewa l’actuel président du conseil d’administration La police avait précédemment convoqué 4 anciens directeurs généraux de la SNIM qui ils sont: Hassanna Ould Ely, Mohamed Salem Ould Béchir, Brahim Ould M’Barek, Mohamed Abdellahi Ould Ould Oudaa, En plus, du directeur général actuel, Mokhtar Ould Djaye, qui a également été convoqué à propos de plusieurs autres dossiers
Source : https://mourassiloun.com/node/15469
Traduit par Adrar.info
Des orpailleurs refusent l’installation de concasseurs près de Bir Moghrein
16-09-2020 11:11 - Sahara Médias -
Des orpailleurs opérant au Tiris Zemour ont refusé mardi d’installer leurs concasseurs près de la ville de Bir Moghrein considérant que l’unique centre réservé pour ce matériel se trouve à Zouerate, capitale de la wilaya.
Les orpailleurs qui rejettent cette décision sont ceux de la fédération des orpailleurs de la wilaya du Tirs Zemour qui avait mis en garde contre le retour à l’anarchie qui avait caractérisée le secteur de l’orpaillage en 2016 et 2017.
Lors d’un point de presse le président de cette fédération, Cheikhna O. Mohamed El Meki a déclaré qu’un important travail avait été effectué ces dernières années pour organiser le secteur de l’orpaillage et que deux sites avaient été déterminés pour l’installation des concasseurs, l’un à Zouerate et l’autre à Chami.
Selon lui les circulaires établies par le ministère de tutelle considèrent que toute activité identique dans toute autre zone est inacceptable et contraire aux textes et lois en vigueur.
Pour ould El Meki il est inacceptable qu’au moment où l’état est en train de construire un centre pilote pour le concassage des pierres à Zouerate, un investisseur privé s’attèle à en monter un autre dans les environs de Bir Moghrein.
Il a ajouté que les nouvelles usines de concassage et les récentes manifestations à Chami et Zouerate sont toutes des tentatives destinées à réinventer l’anarchie dans le secteur, ce que ne saurait accepter la fédération.
Le président de la fédération a renouvelé la disponibilité des orpailleurs à accompagner toute étude de faisabilité pour l’ouverture d’un nouveau centre à laquelle participe le ministère, la société des mines, la direction locale et les élus.
Pendant ce temps le président du centre de traitement au niveau du bureau des orpailleurs, Mohamed O. Boutou a dit que la décision d’ouvrir un nouveau centre de concassage dans ces conditions à Bir Moghrein va ouvrir une porte qui ne pourra plus être fermée par la suite.
Selon O. Boutou tous les orpailleurs souhaitent installer des unités de concassage près de leurs sites d’exploitation et dans tous les autres sites ce qui sera de nature à ouvrir la porte à la contrebande.
Pour sa part le président de la section du transport du bureau de la fédération des orpailleurs, Eby O. LehweÏrthi a dit que tous les investissements dans le domaine du transport de la pierre incrustée d’or sont intervenus après l’organisation du secteur et l’ouverture d’un centre unique pour le traitement à Zouerate, réaffirmant que l’ouverture d’un centre à Bir Moghrein signifie tout simplement compromettre ces investissements et les réduire à néant.
Ould Lehweïrthi a encore dit que les orpailleurs, pour le transport de la pierre, ont investi près de 700 millions d’anciennes ouguiyas pour l’achat de 20 camions en provenance de Chine.
Il s’est déclaré surpris de l’existence à Bir Moghrein d’unités de concassage sans autorisation légale, bien que le directeur général de la société des mines ait annoncé que les autorités ne reconnaissaient pas les deux centres de Zouérate et Chami.
Pour sa part le président d’honneur de la fédération des orpailleurs Mohamed O. Sfeïra soutenu que la tentative d’ouvrir un nouveau site de traitement à Bir Moghrein portera préjudice aux investisseurs du secteur du transport de la pierre.
Il a ajouté que les orpailleurs seront les premiers soutiens de tout investissement à F’derick et Bir Moghrein qui n’influe pas négativement sur l’investissement réalisé depuis trois ans à Zouerate.
Le plébiscite de Ould Djay par la SNIM fait polémique
14-09-2020 13:51 - Kassataya - Le conseil d’Administration de la SNIM vient de renouveler sa confiance à son ADG à l’issue de son assemblée générale annuelle dans un contexte politique tendu où Ould Djay est placé en contrôle judiciaire par la police des crimes économiques et financiers.
Pour les observateurs c’est un camouflet au rapport de la commission d’enquete parlementaire qui cite l’ancien argentier de Ould Aziz dans plusieurs scandales financiers et fonciers. Un pied de nez au parquet général qui sait que cet ancien bras droit de l’ancien président est au cœur de l’empire économique de l’ex-president.
C’est l’ancien ministre des finances le plus cité dans plusieurs contrats juteux des marchés de gré à gré dénonces régulièrement par la presse et l’opposition. Les observateurs s’interrogent sur ce blanc-seing des administrateurs de la SNIM qui ne sont pas sans savoir que leur patron est placé sous contrôle judiciaire.
Ce qui a déclenché la suspicion de la Banque européenne d’investissement et le blocage du prêt de 59 millions de dollars. Une enveloppe que le fleuron de l’industrie mauritanienne risque de perdre à moins que son ADG soit lavé de tout soupçon.
Ce renouvellement de confiance suscite même d’autres inquiétudes des observateurs qui pointent déjà après un mois d’enquêtes préliminaires du parquet un blocage juridique qui pourrait relever de la procédure de l’enquête parlementaire.
Cherif Kane
Le ministre de la fonction publique rend visite à la société Tasiast Mauritanie
14-09-2020 09:54 - AMI -
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration, M. Camara Saloum Mohamed, a visité, samedi, la société Tasiasit Mauritanie, qui exploite de l’or dans la wilaya de l’Inchiri, pour s’enquérir sur la situation de la société, l’environnement du travail et l'état de santé des travailleurs.Sur place, le ministre a tenu une réunion avec l’adjoint du directeur général et son staff technique, en présence des délégués des employés de la société.
Au cours de la rencontre, le ministre a suivi des explications sur les conditions de la société, la gestion du personnel et les mesures entreprises pour préserver des travailleurs.
A cette occasion, le ministre a souligné la nécessité d’accorder une grande importance au travailleur en tant que le capital plus précieux dans toute œuvre d’exploitation.
Il a ajouté que les orientations du président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son claires et appellent à l’amélioration des conditions des travailleurs, surtout ceux dont le revenu est faible.
Le ministre a, enfin, visité le centre de santé de la société, les ateliers de travail et le service d’incendie.
Maaden Mauritanie : réunion de contact avec les détenteurs de permis de petites exploitations minières
14-09-2020 19:23 - Maaden Mauritanie : La Direction Générale de Maaden Mauritanie tient à porter à la connaissance de tous les détenteurs de permis de petites exploitations minières en vigueur, qu’ils sont conviés à une réunion de prise de contact et d’échange le mardi 15 septembre 2020 à 12h00 à l’hôtel Monotel Dar El Barka de Nouakchott. Nouakchott le 10 septembre 2020.
إعلان
تعلن الإدارة العامة لشركة معادن موريتانيا عن دعوة كافة اصحاب رخص المناجم الصغيرة إلى ملتقى للتواصل والتبادل، يوم الثلاثاء 15 سبتمبر 2020 عند الساعة 12 زوالًا في فندق مونوتل دار البركة، انواكشوط.
14-09-2020 19:23 - Maaden Mauritanie : La Direction Générale de Maaden Mauritanie tient à porter à la connaissance de tous les détenteurs de permis de petites exploitations minières en vigueur, qu’ils sont conviés à une réunion de prise de contact et d’échange le mardi 15 septembre 2020 à 12h00 à l’hôtel Monotel Dar El Barka de Nouakchott. Nouakchott le 10 septembre 2020.
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Brahim M’Bareck : "Kinross a investi environ 3,8 millions de dollars US pour développer la mine de Tasiast"
14-09-2020 07:00 - Eveil Hebdo -
Le Vice-président des Relations Extérieures de Tasiast Mauritanie Limited SA. du groupe Kinross, Brahim Ould M’Bareck, a animé une conférence de presse mercredi 9 septembre à Nouakchott à L ‘AMBASSADOR.
D’emblée, il a précisé que ce rendez vous s’inscrit dans le cadre de la « politique d’ouverture et de transparence » vis-à-vis des Médias, des parlementaires, et de la société civile.
Le Vice président également Directeur général de SETSA (Tasiast Sud) a d’abord a fait la genèse du chemin parcouru par Kinross Mauritanie depuis la prise en main de la mine de TASIAST en 2010 et ses perspectives de croissance.
Mettant à profit sa longue expérience dans le secteur minier, à l’aise et en verve, Brahim ould MBarek accompagné de son staff s’est prêté aux nombreuses questions quelquefois complexes des journalistes Mauritanisation » du personnel et des cadres.
Une des questions cruciales soulevées par les hommes des Médias fut la mauritanisation des cadres et du personnel. Ie vice président s’est voulu concret en donnant des chiffres. « Précisément, 1263 Mauritaniens bénéficient d’un emploi direct auprès de TMLSA et 2217 sont employés par des entreprises sous-traitantes a indiqué le Vice président ». Par ailleurs, il note que la mauritanisation du personnel a toujours été un élément essentiel dans la cadre de la coopération entre les deux entités ; Ainsi TMLSA a diminué son effectif expatrié à 71 postes, en 2019, soit 4,5% des 3480 employés de la société. L’objectif est d’atteindre 27 expatriés (hors projets) à la fin de décembre 2020. C ‘était une occasion saisie pour présenter aux hommes des médias les nombreux cadres mauritaniens de haut niveau qui ont participé à la conférence de presse.
Le volet social
S’agissant des mouvements récurrents des travailleurs, Brahim Ould M’Bareck, a estimé que c’est « Querelle de famille » ; « Ces derniers sont dans des bonnes conditions avec des salaires se situant au haut de l’échelle dans le pays et une prise en charge au plan santé..
« Nous faisons tout pour satisfaire nos travailleurs et nous ne comprenons pas cette poussé de fièvre répétitive a ajouté un autre responsable de TASIAST . « Nous donnons par exemple chaque année à 16 travailleurs des billets pour le pèlerinage aux Lieux Saints. Mieux prés de 50% des investissements sociaux vont aux autochtones. En outre, les habitants vivant dans la zone où se trouve le site de la société ont accès à la clinique de Tasiast. « Pour l’eau, par exemple, les contrats sont passés avec des fournisseurs locaux ».
Retombées économiques pour la Mauritanie
Pour le vice président les retombées sont positives ; « Les apports économiques pour la Mauritanie sont également d’importance quand on sait que 820 millions de dollars US ont été payés par Kinross en redevances, taxes et impôts. Entre 2010 et 2019, près de 418 millions de dollars US, en salaires bruts cumulés. Entre 2011 et 2019, en faveur des salariés mauritaniens et 13,3 millions de dollars pour la même période, dépensés en investissements communautaires au nom d’une RSE fondant la responsabilité sociale de l’entreprise auprès des populations vivant dans la sphère de son exploitation mais également d’autres interventions au bénéfice d’autres localités du pays (inondations de Sélibaby, en 2019) ou d’opérations ponctuelles, comme les 38 ambulances livrées récemment au ministère de la Santé ».
IL faut souligner que les mauritaniens ont apprécié et salué ce soutien car la pandémie de la covid 19 est encore là et il faut se dresser contre ce fléau qui touche pratiquement le monde entier.
Développement de la mine
Le vice président a révélé que : « Kinross a investi environ 3,8 millions de dollars US pour développer la mine de Tasiast et améliorer ses infrastructures pour en faire une mine de classe mondiale. » « Il s’agit, essentiellement, d’installations de broyage et de concassage ainsi qu’une usine de traitement du minerai, d’installations de production d’énergie électrique (groupe électrogène de 40 MW), d’une installation de traitement des eaux à partir d’un sondage situé à 70 kilomètres et d’un camp moderne d’une capacité de 3800 lits doté de tous les services nécessaires (santé, alimentation, mosquée, salle de gymnastique ».
Utilisation du cyanure
Sur les dangers que pose l’utilisation du cyanure, un spécialiste souligne : « que les risques sont « minimes », voire inexistants et que l’activité est « suivie par un bureau international et par les services du gouvernement. »
C’est également le cas pour l’utilisation de l’eau à partir d’un champ de captage entre Boulenoir (région de Nouadhibou) et Bénichab (région de l’Inchiri) soumis au contrôle du Centre national de ressources en eau (CNRE).
En outre, les questions environnementales, sont prises en compte en amont et en aval par la société pour le bien des populations locales et des travailleurs ; « Nous surveillons même l’air ».
Raffermir le partenariat
Au lendemain de la signature de l’accord de principe du 15 juin 2020 on a entendu deux sons de cloche : celui de YAHYA OULD WAGHF député, ancien Premier Ministre qui accueillait favorablement cet accord, et le Secrétaire Général de la CGTM qui fustigeait cette signature.
Levant toute équivoque, le Vice président a expliqué les tenants et aboutissants de l’accord de principe signé le 15 juin 2020 entre le gouvernement mauritanien et Kinross, qui balise une nouvelle voie à « une collaboration renforcée et à l’accroissement des investissements de la société. Il a mis également en exergue « la notion gagnant gagnant » avec le rehaussement des royalties versées à la Mauritanie, en fonction de la fluctuation des prix de l’or sur le marché international, et une présence au sein du conseil d’administration de la nouvelle entité dénommée Tasiast Sud ». « Dés lors on passe d’un taux fixe de 3% à des royalties évoluant entre 4 et 6,5% dont le versement est tangible depuis juillet 2020 ». On comprend alors le caractère positif de cet accord.
Si à L’entame de sa conférence, Ould M’Bareck avait déclaré que la société n’a rien à cacher et que les questions trouveront des réponses, de sa part et complétées par des responsables mauritaniens de Kinross présents à ce point de presse on peut dire que le pari est gagné.
IL importe de reconnaître que toutes les interrogations ont trouvé des réponses assez précises. D’ailleurs, par certains aspects, on a décelé la méconnaissance des journalistes sur des questions se rapportant au secteur minier.
Enfin il faut souhaiter que cet exercice va se poursuivre pour appréhender davantage les problèmes, et les réalisations de cette grande de société minière qui devient incontournable dans notre développement économique.
AOB
Mauritanie : Grand angle sur les activités de Kinross
Par MOHAMED SNEÏBA
11 septembre 2020
Brahim Ould M’Bareck, Vice-président des Relations Extérieures de Tasiast Mauritanie Limited SA. du groupe Kinross, le géant minier canadien, a inscrit le point de presse organisé mercredi 9 septembre à Nouakchott dans le cadre de la «politique d’ouverture et de transparence» désormais érigée en credo par Kinross vis-à-vis de la presse, des parlementaires et de la société civile. Avant de répondre aux questions des journalistes de la presse publique et privée et des correspondants de médias étrangers, le Vice-président de TMLSA a refait le parcours de Kinross en Mauritanie, de l’acquisition de la mine de Tasiast, en 2010, aux perspectives de développement de ses nouveaux filons.
Le bilan général, pour 2019, de Kinross Gold Corporation, société canadienne à capitaux privés, cinquième producteur d’or au monde qui exploite 9 mines sur trois continents et emploie environ 9000 personnes est satisfaisant, malgré une conjoncture marquée par la pandémie du Covid-19. Cotée aux bourses de Toronto et de New York, Kinross affiche, le 7 septembre de l’année en cours, 10,79 milliards de dollars US de capitalisation.
En 2019, le volume de production du groupe était de 2,5 millions d’onces équivalent or, révèle Ould M’Bareck, qui précise que la région Afrique «représente 23% de ce volume estimé à 572.264 onces. La mine de Tasiast, à elle seule, contribue pour 68% de la production africaine de Kinross provenant essentiellement de la Mauritanie et du Ghana.
Un partenariat renforcé Revenant sur l’accord de principe signé le 15 juin 2020 entre le gouvernement mauritanien et Kinross, ouvrant la voie à une collaboration renforcée et à l’intensification des investissements de la société canadienne, Ould Mbareck a réaffirmé le caractère win win avec le rehaussement des royalties versées à la Mauritanie, en fonction de la fluctuation des prix de l’or sur le marché international, et une présence au sein du conseil d’administration de la nouvelle entité dénommée Tasiast Sud. Ainsi, précise-t-il, on passe d’un taux fixe de 3% à des royalties évoluant entre 4 et 6,5% dont le versement est effectif à partir de juillet dernier.
Outre ce système de redevance «plus moderne» convenu entre le gouvernement mauritanien et Kinross, d’autres points importants du nouvel accord ouvrent de nouvelles perspectives. Il s’agit notamment d’une licence d’exploitation de 30 ans pour Tasiast Sud. Cette licence permettra de «poursuivre l’exploration et d’engager un début de production pour les ressources existantes», une «part de 15% d’intérêts reportés, gratuits pour l’Etat à Tasiast Sud, avec une option d’achat de 10%, un programme de recherche pour l’exploration à Tasiast Sud et pour les permis de SENISA détenus au nord de Tasiast» et, enfin, « la conduite d’une étude sur le développement du contenu local, avec l’appui de la SFI (Banque mondiale), en explorant les moyens d’accroitre les sources d’approvisionnement dans le pays».
Les autres apports économiques pour la Mauritanie sont également d’importance quand on sait que 820 millions de dollars US ont été payés par Kinross en redevances, taxes et impôts. Entre 2010 et 2019, près de 418 millions de dollars US, en salaires bruts cumulés. Entre 2011 et 2019, en faveur des salariés mauritaniens et 13,3 millions de dollars pour la même période, dépensés en investissements communautaires au nom d’une RSE fondant la responsabilité sociale de l’entreprise auprès des populations vivant dans la sphère de son exploitation mais également d’autres interventions au bénéfice d’autres localités du pays (inondations de Sélibaby, en 2019) ou d’opérations ponctuelles, comme les 38 ambulances livrées récemment au ministère de la Santé.
«Mauritanisation » du personnel La « Mauritanisation », aspect important de la coopération entre les deux parties, a conduit TMLSA à réduire son effectif expatrié à 71 postes, en 2019, soit 4,5% des 3480 employés de la société. L’objectif est d’atteindre 27 expatriés (hors projets) à la fin de décembre 2020. Actuellement, 1263 Mauritaniens bénéficient d’un emploi direct auprès de TMLSA et 2217 sont employés par des entreprises sous-traitantes.
De nouvelles opportunités dans le pipePour augmenter la durée de vie de la mine, Kinross table sur de nouvelles opportunités minières, comme le projet 24K, d’un investissement de 150 millions de dollars US, qui lui permettra de porter la capacité de l’usine à 21.000 tonnes de minerai brut traitées/jour, à partir de 2021, puis à 24.000 tonnes/jour dès 2023. Dans ses prévisions, Kinross estime que le projet 24k «induira une augmentation d’un million d’onces sur le reste de la durée de vie de la mine dont «l’extinction» surviendrait alors en 2033-2034.
L’engagement de Kinross en Mauritanie remonte à l’acquisition de la compagnie Red Back Mining, en 2010 dont TMLSA était l’une des filiales créée pour opérer la mine de Tasiast dans le cadre du permis d’exploitation d’El Gaïcha, délivré par le gouvernement mauritanien en 2004. Cependant, la production ne commencera que quatre ans plus tard, «en raison du temps requis pour la construction de la mine et de la quantité de décapage nécessaire», précise le Vice-président des relations extérieures de Tasiast.
Depuis, Kinross a investi environ 3,8 millions de dollars US pour développer la mine de Tasiast et améliorer ses infrastructures pour en faire une mine de classe mondiale. Il s’agit, essentiellement, d’installations de broyage et de concassage ainsi qu’une usine de traitement du minerai, d’installations de production d’énergie électrique (groupe électrogène de 40 MW), d’une installation de traitement des eaux à partir d’un sondage situé à 70 kilomètres et d’un camp moderne d’une capacité de 3800 lits doté de tous les services nécessaires (santé, alimentation, mosquée, salle de gymnastique, etc.)
Répondant aux questions des journalistes, Ould M’Bareck a déclaré que la société n’a rien à cacher et que les interrogations trouveront réponses, aussi bien de sa part que de celle des responsables mauritaniens de Kinross présents à ce point de presse. Sur les dangers que fait courir l’utilisation du cyanure, par exemple, un responsable dira que les risques sont « minimes », voire inexistants et que l’activité est «suivie par un bureau international et par les services du gouvernement.»
C’est également le cas pour l’utilisation de l’eau à partir d’un champ de captage entre Boulenoir (région de Nouadhibou) et Bénichab (région de l’Inchiri) soumis au contrôle du Centre national de ressources en eau (CNRE).
Répondant à une question d’AFRIMAG sur les soupçons de corruption soulevés par la SEC américaine, il y a quelques années, et si cette « affaire » a été réglée à l’amiable, M. Brahim Ould M’Bareck dira que cette histoire a pris du temps mais qu’elle est maintenant derrière nous, l’enquête de la SEC étant clôturée, sans preuves de corruption avérées, et qu’il n’y a pas eu d’arrangements de quelque nature que ce soit.
Concernant les mouvements récurrents des travailleurs, les responsables de Tasiast diront qu’il s’agit d’une «querelle de famille» ne sortant pas de l’ordinaire et que, même si les travailleurs ont souvent des revendications pour demander plus, il reste qu’ils sont mis dans les meilleures conditions possibles, avec des salaires se situant au haut de l’échelle dans le pays et une prise en charge de santé qui fait des jaloux ailleurs.
Une responsable de Tasiast révèle que plus de 50% des investissements sociaux vont aux autochtones. «Pour l’eau, par exemple, les contrats sont passés avec des fournisseurs locaux. Les habitants vivant dans la zone où se trouve le site de la société ont accès à la clinique de Tasiast», indique madame Ball en charge du volet social de Tasiast.
Dans le cadre de la RSE, Tasiast agit dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la formation, de la culture, la jeunesse et les sports, les AGR (activités génératrices de revenus), les missions de secours et d’urgence, la sécurité alimentaire et l’assistance directe aux communautés.
Arrivée à Zouerate de deux blessés de l’incident de Cheghatt
Saharamédias - 06-09-2020 19:34 -
Arrivée samedi à Zouerate de deux personnes blessées par des tirs de l’armée sur un véhicule appartenant à des orpailleurs qui se sont aventurés dans la zone militaire interdite près de Cheghatt.
Au cours de cet incident intervenu vendredi, une personne est morte et le ministère de la défense nationale qui a annoncé l’ouverture d’une enquête, a demandé aux orpailleurs de s’éloigner des zones militaires interdites. Ces deux personnes, légèrement blessées selon le ministère de la défense sont arrivées à l’hôpital de Zouerate pour recevoir des soins.
La seule victime de cet incident a été inhumée sur place après l’accord de sa famille, selon le communiqué du ministère de la défense.
L’arrivée des deux blessés a coïncidé avec une marche organisée par les orpailleurs en direction de la wilaya pour demander un changement d’attitude à l’endroit des orpailleurs qui entrent dans les zones militaires exclusives.
Arrivée à Zouerate de deux blessés de l’incident de Cheghatt
Saharamédias - 06-09-2020 19:34 -
Arrivée samedi à Zouerate de deux personnes blessées par des tirs de l’armée sur un véhicule appartenant à des orpailleurs qui se sont aventurés dans la zone militaire interdite près de Cheghatt.
Au cours de cet incident intervenu vendredi, une personne est morte et le ministère de la défense nationale qui a annoncé l’ouverture d’une enquête, a demandé aux orpailleurs de s’éloigner des zones militaires interdites. Ces deux personnes, légèrement blessées selon le ministère de la défense sont arrivées à l’hôpital de Zouerate pour recevoir des soins.
La seule victime de cet incident a été inhumée sur place après l’accord de sa famille, selon le communiqué du ministère de la défense.
L’arrivée des deux blessés a coïncidé avec une marche organisée par les orpailleurs en direction de la wilaya pour demander un changement d’attitude à l’endroit des orpailleurs qui entrent dans les zones militaires exclusives.
COVID-19 : Kinross Tasiast remet au Gouvernement un don de 38 ambulances
Tasiast-Mauritanie - 03-09-2020 15:10 -
Kinross Gold Corporation (« Kinross ») a remis aujourd’hui à leur excellence Monsieur le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie et Monsieur le Ministre de la Santé, un lot de 38 ambulances équipées pour soutenir le Gouvernement mauritanien dans son action de lutte contre le COVID-19.
En effet, consciente de sa responsabilité sociale et dans un élan de solidarité avec le Gouvernement et le Peuple Mauritanien, Kinross, dont la filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A. (« TMLSA ») opère la mine de Tasiast, a fait une donation de 2 millions de dollars américains dont l’intégralité a été allouée à l’acquisition d’ambulances entièrement équipées.
Au terme d’un appel d’offres transparent et en conformité avec les procédures de Kinross, une commande portant sur 38 ambulances équipées suivant les spécifications fournies par le Gouvernement a été placée et réceptionnée en ce jour.
En plus de cette donation, des initiatives qui vont dans le même sens ont été prises par TMLSA dont entre autres, la remise en état de chambres d’hospitalisation dans l’ancien centre de cardiologie, pour recevoir les premières personnes atteintes de Covid-19, ainsi que la fourniture de 200 kits de produits alimentaires et d’hygiène destinés aux personnes mise en quarantaine.
En outre, TMLSA a fait un don d’équipements de protection et de produits sanitaires aux centres hospitaliers de Chami, Benichab et Boulenoir en avril 2020 et a fourni 2 500 kits complets de produits alimentaires au profit de familles démunies des régions de l’Inchiri et de Dakhlet Nouadhibou en Juillet 2020.
Par ces dons, Kinross et TMLSA renouvellent leur engagement à soutenir le Gouvernement mauritanien face à cette pandémie. Kinross et TMLSA apprécient fortement l’appui multiforme reçu des différentes administrations mauritaniennes, qui a contribué au maintien de l’activité de la mine dans l’application stricte des mesures de santé et de sécurité, telles que définies par ses règles internes et ce, en étroite collaboration avec les autorités sanitaires.
Nouakchott, le 3 Septembre 2020
Contact: Tasiast_Communications@kinross.com
Tasiast-Mauritanie - 03-09-2020 15:10 -
Kinross Gold Corporation (« Kinross ») a remis aujourd’hui à leur excellence Monsieur le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie et Monsieur le Ministre de la Santé, un lot de 38 ambulances équipées pour soutenir le Gouvernement mauritanien dans son action de lutte contre le COVID-19.
En effet, consciente de sa responsabilité sociale et dans un élan de solidarité avec le Gouvernement et le Peuple Mauritanien, Kinross, dont la filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A. (« TMLSA ») opère la mine de Tasiast, a fait une donation de 2 millions de dollars américains dont l’intégralité a été allouée à l’acquisition d’ambulances entièrement équipées.
Au terme d’un appel d’offres transparent et en conformité avec les procédures de Kinross, une commande portant sur 38 ambulances équipées suivant les spécifications fournies par le Gouvernement a été placée et réceptionnée en ce jour.
En plus de cette donation, des initiatives qui vont dans le même sens ont été prises par TMLSA dont entre autres, la remise en état de chambres d’hospitalisation dans l’ancien centre de cardiologie, pour recevoir les premières personnes atteintes de Covid-19, ainsi que la fourniture de 200 kits de produits alimentaires et d’hygiène destinés aux personnes mise en quarantaine.
En outre, TMLSA a fait un don d’équipements de protection et de produits sanitaires aux centres hospitaliers de Chami, Benichab et Boulenoir en avril 2020 et a fourni 2 500 kits complets de produits alimentaires au profit de familles démunies des régions de l’Inchiri et de Dakhlet Nouadhibou en Juillet 2020.
Par ces dons, Kinross et TMLSA renouvellent leur engagement à soutenir le Gouvernement mauritanien face à cette pandémie. Kinross et TMLSA apprécient fortement l’appui multiforme reçu des différentes administrations mauritaniennes, qui a contribué au maintien de l’activité de la mine dans l’application stricte des mesures de santé et de sécurité, telles que définies par ses règles internes et ce, en étroite collaboration avec les autorités sanitaires.
Nouakchott, le 3 Septembre 2020
Contact: Tasiast_Communications@kinross.com
La fermeture de l’aéroport international de Nouakchott prolongée au 9 septembre
Sahara Médias - 31-08-2020 21:00 -
Les autorités mauritaniennes ont prolongé au 9 septembre la fermeture de l’aéroport international Oumtounsi, dans le cadre des mesures de prévention contre le covid-19.
Des exceptions concernent les vols à caractère humanitaire, ceux d’appuis aux vols en transit, les avions cargo en plus des vols domestiques. Les autorités mauritaniennes avaient prolongé la fermeture de l’aéroport au 31 août avant de la prolonger de nouveau aujourd’hui au 9 septembre prochain.
Elles avaient déjà autorisé la reprise des vols intérieurs après l’allègement des mesures de prévention contre le coronavirus et permis l’organisation de certains vols commerciaux afin de rapatrier des mauritaniens bloqués à l’étranger.
Cyanuration de l'or : découverte à F’Dérick dans le nord du pays d’installations illégales d’extraction
Mourassiloun - 31-08-2020 17:20 -
Des habitants de F’Dérick ont découvert non loin de la ville des équipements, supposés être installés en perspective de leur utilisation pour l’extraction de l’or par cyanuration, ont révélé des sources.
Ni les autorités locales, ni non plus les élus de la ville n'étaient pas au courant des installations découvertes, apprend-on des résidents. La hakem adjoint et le maire de la commune de F’Dérick sont descendus sur le site découvert, après avoir été alertés par les habitants sur l’existence des mystérieuses installations.
La découverte n’a pas tardé à occuper le devant de la scène au niveau de la wilaya et de captiver l’intérêt de l’opinion publique au niveau de la wilaya de Tiris Zemmour, préoccupée par les impacts négatifs du raffinage illégal de l’or, appelant à diligenter une enquête ferme et transparente sur la question.
Des orpailleurs se sont également plaints, disant avoir eu des permis d’exploitation en contrepartie du paiement de dizaines de millions, sans que les autorités leur fixent jusqu’à l’heure, les sites dans lesquels ils doivent prospecter, au moment où s’activent des tiers dans les opérations illégales de raffinage de l’or.
Edité par Mourassiloun
Traduit de l’Arabe par Cridem
L'Article Original
Mourassiloun - 31-08-2020 17:20 -
Des habitants de F’Dérick ont découvert non loin de la ville des équipements, supposés être installés en perspective de leur utilisation pour l’extraction de l’or par cyanuration, ont révélé des sources.
Ni les autorités locales, ni non plus les élus de la ville n'étaient pas au courant des installations découvertes, apprend-on des résidents. La hakem adjoint et le maire de la commune de F’Dérick sont descendus sur le site découvert, après avoir été alertés par les habitants sur l’existence des mystérieuses installations.
La découverte n’a pas tardé à occuper le devant de la scène au niveau de la wilaya et de captiver l’intérêt de l’opinion publique au niveau de la wilaya de Tiris Zemmour, préoccupée par les impacts négatifs du raffinage illégal de l’or, appelant à diligenter une enquête ferme et transparente sur la question.
Des orpailleurs se sont également plaints, disant avoir eu des permis d’exploitation en contrepartie du paiement de dizaines de millions, sans que les autorités leur fixent jusqu’à l’heure, les sites dans lesquels ils doivent prospecter, au moment où s’activent des tiers dans les opérations illégales de raffinage de l’or.
Edité par Mourassiloun
Traduit de l’Arabe par Cridem
L'Article Original
F’derick : le gouvernement s'oppose à la construction d'une usine travaillant avec du cyanure (Hakem)
Adrar-Info - 31-08-2020 13:15 -
Le Hakem de la moughataa de F’derick a informé les manifestants de la ville, du refus du gouvernement de construire une usine pour filtrer les pierres d’or avec la substance toxique cyanure.
Le correspondant d’Al-Akhbar, citant les manifestants, a indiqué que le gouvernement a répondu favorablement aux plaintes des manifestants qui protestaient contre l’installation de l’usine dans leur ville.
Les manifestants ont ajouté que le Hakem qui les a reçus, a écouté les interventions de leurs représentants et les a assurés que le gouvernement ne permettrait pas la construction de l’usine. Les manifestants ont également confirmé qu’ils continueraient à manifester contre le montage de l’usine, appelant les autorités à arrêter définitivement les travaux en cours et à déplacer ailleurs, les engins de construction.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/27715
Traduit par Adrar.info
Adrar-Info - 31-08-2020 13:15 -
Le Hakem de la moughataa de F’derick a informé les manifestants de la ville, du refus du gouvernement de construire une usine pour filtrer les pierres d’or avec la substance toxique cyanure.
Le correspondant d’Al-Akhbar, citant les manifestants, a indiqué que le gouvernement a répondu favorablement aux plaintes des manifestants qui protestaient contre l’installation de l’usine dans leur ville.
Les manifestants ont ajouté que le Hakem qui les a reçus, a écouté les interventions de leurs représentants et les a assurés que le gouvernement ne permettrait pas la construction de l’usine. Les manifestants ont également confirmé qu’ils continueraient à manifester contre le montage de l’usine, appelant les autorités à arrêter définitivement les travaux en cours et à déplacer ailleurs, les engins de construction.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/27715
Traduit par Adrar.info
Mauritanie/Mines : TIEZERGHAF, la nouvelle mine de la SNIM
Par Rédaction -24 août, 2020
La SNIM vient de lancer un appel d’offres international pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour le projet Tiezerghaf.
C’est dans un contexte d’embellie des cours du minerai de fer dans le monde que la SNIM vient de mettre à jour son Programme Stratégique d’Entreprise (PSE) qui traduit la nouvelle vision à moyen et long terme, pour atteindre une production annuelle de 24MT/an à l’horizon de 2026.
Rappelons que la capacité actuelle de production de la SNIM est de l’ordre de 13 millions de tonnes par an de produits finis.
L’une des composantes de ce programme repose sur le projet Tiezerghaf (Mine, Usine et Infrastructures), pour une production annuelle de l’ordre de 6MT/an de concentrés à partir d’un gisement de quartzite à magnétite.
Les études de cadrage et de préfaisabilité ont été réalisées récemment (en 2013 et en 2016), et ont montré des résultats encourageants pour engager une étude de faisabilité.
Le gisement de Tiezeghaf est à proximité (environ 24 km) de celui de Guelb El Rhein déjà en exploitation depuis 1984.
La projet consiste essentiellement en l’ouverture à ciel ouvert d’une mine de fer, de quartzite à magnétite, au Guelb de Tiezerghaf et la construction d’une Usine d’enrichissement capable de produire environ 06 millions de tonnes de concentrés par an, ayant une teneur en Fe ≥ 66%.
Ce site minier comprendra également toutes les utilités nécessaires à sa viabilisation telles que :
Par Rédaction -24 août, 2020
La SNIM vient de lancer un appel d’offres international pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour le projet Tiezerghaf.
C’est dans un contexte d’embellie des cours du minerai de fer dans le monde que la SNIM vient de mettre à jour son Programme Stratégique d’Entreprise (PSE) qui traduit la nouvelle vision à moyen et long terme, pour atteindre une production annuelle de 24MT/an à l’horizon de 2026.
Rappelons que la capacité actuelle de production de la SNIM est de l’ordre de 13 millions de tonnes par an de produits finis.
L’une des composantes de ce programme repose sur le projet Tiezerghaf (Mine, Usine et Infrastructures), pour une production annuelle de l’ordre de 6MT/an de concentrés à partir d’un gisement de quartzite à magnétite.
Les études de cadrage et de préfaisabilité ont été réalisées récemment (en 2013 et en 2016), et ont montré des résultats encourageants pour engager une étude de faisabilité.
Le gisement de Tiezeghaf est à proximité (environ 24 km) de celui de Guelb El Rhein déjà en exploitation depuis 1984.
La projet consiste essentiellement en l’ouverture à ciel ouvert d’une mine de fer, de quartzite à magnétite, au Guelb de Tiezerghaf et la construction d’une Usine d’enrichissement capable de produire environ 06 millions de tonnes de concentrés par an, ayant une teneur en Fe ≥ 66%.
Ce site minier comprendra également toutes les utilités nécessaires à sa viabilisation telles que :
- La réalisation d’une centrale électrique, pour répondre aux besoins de la mine, de l’usine d’enrichissement, des infrastructures, des équipements et des utilités annexes.
- L’approvisionnement en eau à partir des nappes souterraines dont l’identification a été réalisée par la SNIM.
- La réalisation des extensions et améliorations nécessaires pour l’alignement de la capacité du Chemin de fer & Port consistant à définir et réaliser tous les changements nécessaires pour accompagner l’augmentation de la production prévue par le projet : (voie ferrée ; gare de chargement et de triage ; locomotives et wagons, citernes, plats, wagons ballastiers, ateliers de maintenance ferroviaire, aire de stockage au port, etc.).
Maaden Mauritania - orpailleurs : des accords sur plusieurs points
Nouakchott, 23/08/2020
Le directeur général de la société Maaden Mauritania, M. Hamoud Ould M’hamed s’est réuni, dimanche après-midi à Nouakchott, avec les représentants des orpailleurs. La réunion a été consacrée à l’activité minière artisanale et aux possibilités de la développer et de la rentabiliser.
Au cours de la réunion, les deux parties se sont entendues pour donner deux mois de réflexion aux représentants des orpailleurs pour choisir le prélèvement des taxes sur le minerai, les puits ou l’or.
Elles ont fixé les heures de travail conformément aux textes en vigueur. Les deux parties sont tombées d’accord sur l’unification de la carte professionnelle tout en conservant la taxe qui peut être révisée l’année prochaine.
La société s’est engagée à forer des puits dans sa zone et de fournir des citernes qui feront la navette entre les sites de prospection comme c’est le cas à GLEIB N’dour.
Elle a également décidé d’améliorer, avec le concours des secteurs concernés, les conditions sanitaires des personnes les plus vulnérables opérant dans l’orpaillage.
Elles ont insisté sur une exploitation des ressources minières nationales assurant l’égalité de chance entre tous les intervenants nationaux conformément à la loi en vigueur.
Le directeur général de Maaden Mauritania a nié la création d’une nouvelle taxe ces derniers temps, soulignant que le texte en vigueur est une décision conjointe entre les ministères des mines et des finances qui date de 2018.
Il a précisé que conformément à ce texte, la société a visité Chamy et les sites exploités dans les wilayas de l’Inchiri et de Dakhlet-Nouadhibou et a instauré un partenariat dans la gestion de ce secteur vital pour l’économie nationale.
Il souligné que Maaden Mauritania s’est engagée à coopérer avec les services gouvernementaux pour fournir des structures sanitaires dans les sites d’exploitation et de créer d’excellentes conditions de travail particulièrement le temps de travail et le logement.
De son côté, le chef des négociateurs, M. Mohamed Salem Ould Betah a salué la bonne entente entre les autorités régionales de Dakhlet-Nouadhibou, les responsables de la société et les orpailleurs ainsi que leur volonté de résoudre les problèmes.
Il a enfin démenti l’instauration d’une nouvelle taxe ces derniers temps.
Dernière modification : 24/08/2020 09:12:12
Nouakchott, 23/08/2020
Le directeur général de la société Maaden Mauritania, M. Hamoud Ould M’hamed s’est réuni, dimanche après-midi à Nouakchott, avec les représentants des orpailleurs. La réunion a été consacrée à l’activité minière artisanale et aux possibilités de la développer et de la rentabiliser.
Au cours de la réunion, les deux parties se sont entendues pour donner deux mois de réflexion aux représentants des orpailleurs pour choisir le prélèvement des taxes sur le minerai, les puits ou l’or.
Elles ont fixé les heures de travail conformément aux textes en vigueur. Les deux parties sont tombées d’accord sur l’unification de la carte professionnelle tout en conservant la taxe qui peut être révisée l’année prochaine.
La société s’est engagée à forer des puits dans sa zone et de fournir des citernes qui feront la navette entre les sites de prospection comme c’est le cas à GLEIB N’dour.
Elle a également décidé d’améliorer, avec le concours des secteurs concernés, les conditions sanitaires des personnes les plus vulnérables opérant dans l’orpaillage.
Elles ont insisté sur une exploitation des ressources minières nationales assurant l’égalité de chance entre tous les intervenants nationaux conformément à la loi en vigueur.
Le directeur général de Maaden Mauritania a nié la création d’une nouvelle taxe ces derniers temps, soulignant que le texte en vigueur est une décision conjointe entre les ministères des mines et des finances qui date de 2018.
Il a précisé que conformément à ce texte, la société a visité Chamy et les sites exploités dans les wilayas de l’Inchiri et de Dakhlet-Nouadhibou et a instauré un partenariat dans la gestion de ce secteur vital pour l’économie nationale.
Il souligné que Maaden Mauritania s’est engagée à coopérer avec les services gouvernementaux pour fournir des structures sanitaires dans les sites d’exploitation et de créer d’excellentes conditions de travail particulièrement le temps de travail et le logement.
De son côté, le chef des négociateurs, M. Mohamed Salem Ould Betah a salué la bonne entente entre les autorités régionales de Dakhlet-Nouadhibou, les responsables de la société et les orpailleurs ainsi que leur volonté de résoudre les problèmes.
Il a enfin démenti l’instauration d’une nouvelle taxe ces derniers temps.
Dernière modification : 24/08/2020 09:12:12
Tensions à Chami : des orpailleurs en colère incendient un poste de police incendié, plusieurs blessés
Alakhbar – 22-08-2020 18:14 -
Les orpailleurs protestataires ont incendié, le samedi 22 aout courant, le commissariat de police à Chami relevant de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou.
Les affrontements qui ont opposé les protestataires et des éléments de la gendarmerie, ont fait des blessés de part et d’autre, indique-t-on. Les manifestants avaient fermé la route principale transversant la ville et reliant Nouakchott à la capitale économique, Nouadhibou.
Les mécontents protestent contre les montants qui leur ont été imposés, ainsi qu’aux puits d’orpaillage par la société Maaden de Mauritanie, laquelle, indique que ces sommes sont légalement arrêtées, soulignant que les fonds collectés seront réinvestis dans le développement du secteur et pour servir les intérêts de ses usagers.
Le deuxième jour des protestations des orpailleurs a coïncidé avec la présence depuis hier vendredi, du président Mohamed Ould Ghazouani dans la capitale de la wilaya, Nouadhibou.
Edité par Al-akhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem
Alakhbar – 22-08-2020 18:14 -
Les orpailleurs protestataires ont incendié, le samedi 22 aout courant, le commissariat de police à Chami relevant de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou.
Les affrontements qui ont opposé les protestataires et des éléments de la gendarmerie, ont fait des blessés de part et d’autre, indique-t-on. Les manifestants avaient fermé la route principale transversant la ville et reliant Nouakchott à la capitale économique, Nouadhibou.
Les mécontents protestent contre les montants qui leur ont été imposés, ainsi qu’aux puits d’orpaillage par la société Maaden de Mauritanie, laquelle, indique que ces sommes sont légalement arrêtées, soulignant que les fonds collectés seront réinvestis dans le développement du secteur et pour servir les intérêts de ses usagers.
Le deuxième jour des protestations des orpailleurs a coïncidé avec la présence depuis hier vendredi, du président Mohamed Ould Ghazouani dans la capitale de la wilaya, Nouadhibou.
Edité par Al-akhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem
La société des mines décident l’ouverture de 11 nouveaux sites de prospection aurifère
Sahara Media (vers le 15 août 2020) La société des mines de Mauritanie a décidé l’ouverture de 11 nouveaux sites d’orpaillage précédemment déclarés « zones militaires fermées». La société a déclaré avoir établi la liste des orpailleurs et leurs lieux d’origine en détail, des bases de données établies en collaboration avec les services de l’armée nationale. La société précise par ailleurs avoir mis sur place, dans les zones de prospection, des équipements nécessaires, notamment dans les zones à grande concentration comme par exemple Gleib N’Dour, et la disponibilisation des services essentiels comme par exemple l’eau potable. La société a invité les orpailleurs à parachever les mesures appropriées dans les meilleurs délais et à respecter les conditions de travail, celles de leur sécurité. Le communiqué ajoute par ailleurs que la société appliquera scrupuleusement et fermement toutes les lois régissant les droits de l’orpaillage et les conditions appropriées pour le travail. |
جددت شركة معادن موريتانيا التزامها بتحفيز مشاركة الاستثمار الوطني في القطاع، وتنويع الإنتاج، وتشجيع الصناعات التحويلية
آخر تحديث : 17/08/2020 17:21:51 وأوضحت في بيان صحفي اصدرته اليوم الاثنين وتوصلت الوكالة الموريتانية للأنباء بنسخة منه أن الشركة بغية انطلاقة سليمة، بدأت عملها من الميدان، حيث زارت كل مناطق التنقيب، والتقت كل فعالياته من منقبين، ومستثمرين، ومسؤولين عن المجال، لأخذ صورة تفصيلية، وذلك قبل طرح خطة عمل، والبدء في تنفيذها. وأضاف البيان أن هذه الزيارات، اثمرت مايلي: 1. إعداد لوائح بالمنقبين عن الذهب بالأسماء، والأرقام الوطنية، وكذا بمواطن عملهم، بكل التفاصيل والمعلومات الضرورية. 2. حصر أبزر المشاكل التي تعترض العاملين في المجال، وحلها، أو اقتراح حلول لها وبدء العمل على ذلك. 3. إعداد تطبيق يعتمد على قاعدة بيانات تم إنجازها بالتعاون مع مصالح الجيش الوطني، تمكن من توفير المعلومات المطلوبة علي مدار الساعة، و هو ما يضمن انسيابية العملية و التمكين من رقابة جيدة للعمل. 4. توفير معدات وتجهيزات في مناطق التنقيب، وخصوصا المناطق ذات الكثافة العالية للمنقبين ك "اكليب اندور" علي سبيل المثال. 5. توفير تجهيزات لتوفير بعض الخدمات الضرورية في مناطق التنقيب كالمياه الصالحة للشرب. 6. فتح 11 منطقة جديدة أمام المنقبين، كانت مصنفة مناطق عسكرية مغلقة. 7. بناء سياج حول مركز ازويرات، وإعادة تأهيل الطريق المؤدية إليه. 8. بدء أشغال ترميم وصيانة مركز الشامي. 9. تشكيل وإرسال عمال مكتتبين يشكلون نواة لوحدات المتابعة والرقابة التابعة لشركة معادن موريتانيا، وذلك لتصحيح الاختلالات الميدانية في هذا القطاع. وتابع البيان انه ضمن خطوات الشركة لتطوير هذا القطاع وتنظيم الفاعلين فيه، من منقبين، ومستثمرين، ولضمان استفادة أكبر لهم وللبلد، ومواءمة لظروف عملهم مع الظروف المطلوبة لهذا النوع من الأنشطة على غرار ما هو قائم في كل دول العالم. وانطلاقا من المعطيات التي جمعتها الإدارة خلال الأشهر الأولى من عملها في هذا المجال، وتطبيقا للقانون الذي سن لخدمة الجميع، فإن الإدارة العامة لشركة "معادن موريتانيا": 1. تجدد شكر كل العاملين في القطاع، والمستثمرين فيها على تفاعلهم الإيجابي معها، وتؤكد لهم أن هدفها هو العمل على مصلحة الجميع. 2. تذكر بمقتضيات القانون المنظم لهذا المجال، وخصوصا المدونة المعدنية، والمراسيم ذات العلاقة وخاصة المرسوم المتضمن إنشاء شركة معادن موريتانيا وكذا المقرر المشترك الذي تضمن كل الشروط الخاصة بممارسة هذا النشاط الحيوي، وستسهر الشركة على أن يتوفر الحاصلون على الرخص على الظروف الملائمة للنشاط دون مضايقة، كما ستعمل على تطبيق القانون بكل حذافيره، فهذا هو الكفيل بخدمة الجميع. 3. تنتهز هذه الفرصة لدعوة العاملين في هذا المجال - وهم في الحقيقة شركاء - لإكمال كل الإجراءات القانونية في أسرع وقت، ومراعاة كل ضوابط العمل، واحترام كل قواعد السلامة، حفاظا على أمنهم وسلامتهم. 4. تذكر بأن العائدات المالية للتراخيص كما هو موضح في المادة: 5 من المقرر آنف الذكر، موجهة لمجالات تخدم القطاع، وتساهم في تطويره و ليست جبائية بقدر ما هي موجهة لتحسين ظروف العمل. 5. تشدد على أنها ستطبق كل القوانين – وبصرامة – سواء ما يتعلق منها بحقوق المنقبين والمستثمرين من تكوين، وتوفير للظروف المناسبة للعمل، أو فيما يتعلق بواجباتهم المنصوص عليها في النصوص القانونية حيز التنفيذ. 6. تحذر من مخالفة القوانين، أو الاحتيال عليها، وتأمل أن لا تُدفع لتطبيق العقوبات الصريحة، والصارمة في هذا المجال للمخالفين. |
L’once d’or bat son record du 11 septembre 2001 (historique)
Par Nathanael Mavinga -27 juillet, 2020
L’once d’or a atteint, lundi 27 juillet 2020, la barre de 1.930,48 USD sur le marché battant ainsi le niveau historique de septembre 2011, où le métal jaune se négociait à 1.921,18 USD, annoncent plusieurs bourses.
Du fait qu’une once d’or correspond à un poids de 31,103 g d’or, il faut exactement 32,15 onces d’or pour obtenir un kilo d’or.
“Et donc, au prix 1930,48 USD, l’once d’or, 1 Kg d’or va valoir environ 62.064 USD. L’’or demeure l’éternelle valeur refuge en cette période où l’économie mondiale tangue à la suite de la crise sanitaire de COVID-19 qui n’a pas épargne aucun continent”, soulignent les opérateurs économiques qui préfèrent placer leurs capitaux dans l’or.
La République démocratique du Congo avait produit, en 2019, environ 33.752,43 Kg d’or brut, dont une production industrielle évaluée 33.419,04 Kg contre une production artisanale de 333,39 Kg.
De cette production, 33.055 Kg d’or ont été exportés, rapportant 1 milliard 12 millions 976 216 USD, comme l’indique le tableau ci-après.
10 pays contrôlent 50% des réserves mondiales d’or (quid de l’Afrique
Par Albert Savana - 24 juin, 2020
Dix pays contrôlent 49,37% des réserves mondiales d’or. Selon les données de Buyshares.co.uk , les réserves mondiales cumulées d’or sont de 1,85 milliard d’onces. Les dix pays contrôlent 913,29 millions d’onces d’or (ou 25 891 tonnes), les États-Unis prenant la tête avec 286,86 millions d’onces, soit 15,5% du total des réserves mondiales d’or. L’Allemagne est deuxième avec 188,63 millions d’onces, ce qui représente 6,4% de la réserve mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) suit avec 99, 4 millions d’onces, devant l’Italie (86,47 millions d’onces), la France (85,91 millions d’once), la Russie (80,90 millions d’onces), la Chine (69,54 millions d’onces), la Suisse (36,76 millions d’onces). Les 26,96 millions d’onces du Japon le placent au neuvième rang pour représenter 1,5% des réserves mondiales. L’Inde est au dixième rang avec 22,11 millions d’onces représentant 1,2% des réserves mondiales d’or. Ainsi, aucun pays africain ne figure dans le top ten mondial, ce qui est paradoxal au vu du rôle de l’Afrique, comme pourvoyeuse de ce métal jaune.
Au fil des années, les banques centrales ont continué à accumuler des réserves d’or car elle joue un rôle clé dans la couverture contre l’inflation. Selon le rapport de recherche Buyshares.co.uk:, “les banques centrales pourraient continuer à stocker de l’or dans leurs réserves en raison de la profonde incertitude liée à la pandémie de coronavirus.
Avec le marché boursier qui a connu des dépressions historiques , les banques centrales considèrent l’or comme l’option parfaite pour protéger l’économie en cas de crise similaire à l’avenir. Derrière le métal jaune, le lithium occupe la première place avec 492,37 milliards d’onces de réserves mondiales. Les réserves en argent sont les plus élevées au monde avec 19,3 milliards d’onces. L’or occupe la troisième place avec 1,85 milliard d’onces de réserves, suivi du palladium avec 1,21 milliard d’onces, tandis que le platine a les réserves les moins élevées avec 1 milliard.
Par Nathanael Mavinga -27 juillet, 2020
L’once d’or a atteint, lundi 27 juillet 2020, la barre de 1.930,48 USD sur le marché battant ainsi le niveau historique de septembre 2011, où le métal jaune se négociait à 1.921,18 USD, annoncent plusieurs bourses.
Du fait qu’une once d’or correspond à un poids de 31,103 g d’or, il faut exactement 32,15 onces d’or pour obtenir un kilo d’or.
“Et donc, au prix 1930,48 USD, l’once d’or, 1 Kg d’or va valoir environ 62.064 USD. L’’or demeure l’éternelle valeur refuge en cette période où l’économie mondiale tangue à la suite de la crise sanitaire de COVID-19 qui n’a pas épargne aucun continent”, soulignent les opérateurs économiques qui préfèrent placer leurs capitaux dans l’or.
La République démocratique du Congo avait produit, en 2019, environ 33.752,43 Kg d’or brut, dont une production industrielle évaluée 33.419,04 Kg contre une production artisanale de 333,39 Kg.
De cette production, 33.055 Kg d’or ont été exportés, rapportant 1 milliard 12 millions 976 216 USD, comme l’indique le tableau ci-après.
10 pays contrôlent 50% des réserves mondiales d’or (quid de l’Afrique
Par Albert Savana - 24 juin, 2020
Dix pays contrôlent 49,37% des réserves mondiales d’or. Selon les données de Buyshares.co.uk , les réserves mondiales cumulées d’or sont de 1,85 milliard d’onces. Les dix pays contrôlent 913,29 millions d’onces d’or (ou 25 891 tonnes), les États-Unis prenant la tête avec 286,86 millions d’onces, soit 15,5% du total des réserves mondiales d’or. L’Allemagne est deuxième avec 188,63 millions d’onces, ce qui représente 6,4% de la réserve mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) suit avec 99, 4 millions d’onces, devant l’Italie (86,47 millions d’onces), la France (85,91 millions d’once), la Russie (80,90 millions d’onces), la Chine (69,54 millions d’onces), la Suisse (36,76 millions d’onces). Les 26,96 millions d’onces du Japon le placent au neuvième rang pour représenter 1,5% des réserves mondiales. L’Inde est au dixième rang avec 22,11 millions d’onces représentant 1,2% des réserves mondiales d’or. Ainsi, aucun pays africain ne figure dans le top ten mondial, ce qui est paradoxal au vu du rôle de l’Afrique, comme pourvoyeuse de ce métal jaune.
Au fil des années, les banques centrales ont continué à accumuler des réserves d’or car elle joue un rôle clé dans la couverture contre l’inflation. Selon le rapport de recherche Buyshares.co.uk:, “les banques centrales pourraient continuer à stocker de l’or dans leurs réserves en raison de la profonde incertitude liée à la pandémie de coronavirus.
Avec le marché boursier qui a connu des dépressions historiques , les banques centrales considèrent l’or comme l’option parfaite pour protéger l’économie en cas de crise similaire à l’avenir. Derrière le métal jaune, le lithium occupe la première place avec 492,37 milliards d’onces de réserves mondiales. Les réserves en argent sont les plus élevées au monde avec 19,3 milliards d’onces. L’or occupe la troisième place avec 1,85 milliard d’onces de réserves, suivi du palladium avec 1,21 milliard d’onces, tandis que le platine a les réserves les moins élevées avec 1 milliard.
La Société Maaden Mauritanie s’engage à consolider l’infrastructure de soutien du secteur minier et d’accroitre son attractivitéNouakchott, 17/08/2020
La Société Maaden Mauritanie a déclaré, lundi, dans un communiqué parvenu à l’AMI, avoir engagé plusieurs actions concrètes qui vont en droite ligne du programme électoral de son Excellence le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Ces actions contribuent à la concrétisation de son engagement pour ‘’consolider l’infrastructure soutenant le secteur minier et l'accroissement de son attractivité, ainsi que sa rentabilité et ses retombées économiques ».
Les interventions de la société visent, aussi, à stimuler la participation des investissements nationaux dans le secteur des mines et à diversifier la production pour encourager le développement des industries extractives.
Sur le terrain, Maaden Mauritanie a effectué un certain nombre d’activités parmi lesquelles le recensement des problèmes majeurs rencontrés par les orpailleurs sur les sites et a proposé des pistes de solutions sur mesures, l'élaboration d’une base de données en collaboration avec l’armée nationale permettant la mise à disposition des informations nécessaires à l’activité pour garantir la fluidité du processus et assurer un suivi correct des travaux ; la fourniture des équipements et du matériel nécessaire dans les zones d’exploration en particulier les zones à forte densité pour les orpailleurs, comme celle de « Gleib Ndour ».
Au plan de l’élargissement du champ d’activités des orpailleurs, la société a déclaré avoir ouvert onze nouvelles zones précédemment classées comme zones militaires fermées, et construit une clôture autour du centre de Zouérate et réhabilité la route qui y mène.
S’agissant du suivi du travail sur le terrain, Maaden Mauritanie a annoncé le démarrage des travaux de restauration et d’entretien du Centre de Chami et le recrutement et l’affectation d’agents constituant le noyau des unités de suivi et de contrôle.
La société renouvelle, enfin, ses remerciements à tous les orpailleurs et investisseurs dans le secteur des mines artisanales et semi industrielles pour leurs échanges positifs et rappelle que son objectif est d’assurer des conditions de travail adéquates pour l’intérêt de tous.Dernière modification : 17/08/2020 19:45:45
Le directeur général Maaden Mauritania appelle à respecter la loi
Nouakchott, 10/07/2020 Le Directeur Général de Maaden Mauritanie, M. Hamoud Ould Ahmed, en visite dans le Nord du pays, a invité les orpailleurs qui s’activent dans la zone de Chami, à mieux s’organiser et se syndiquer, comme l’ont fait ceux de Tiris Zemmour. Au cours d’une réunion tenue vendredi dans la ville de Chami, le directeur général a rappelé que la création de la société Maaden Mauritanie traduit sur le terrain une promesse électorale du Président de la République M. Mohamed Cheikh El- Ghazouani qui s’était engagé à apporter les solutions aux problèmes posés par les acteurs de ce secteur. Il a ajouté qu’il est au fait des obstacles qui freinent le développement de cette activité traditionnelle et semi-industrielle dans les zones de production de Taziast, Tijirit et Chami, et que les solutions pour les dépasser sont multiples et complexes. M. Hamoud Ould Ahmed Il mis l’accent sur ceux liés à l’énergie électrique et à l’approvisionnement en eau potable. l’Etat, dit-il, est pleinement engagé à servir ses citoyens en augmentant leurs revenus, et a volontairement renoncé à exploiter ce minerai au profit du plus grand nombre bien que d’autres options plus rentables s’offraient à lui. Il a mis à contribution tous les moyens sécuritaires, institutionnels et administratifs. Le directeur général a néanmoins insisté devant les orpailleurs, sur la nécessité du respect de l’ordre et de la loi, tout en appelant les uns et les autres à prospecter dans les limites convenues dans les licences accordées par les autorités compétences, y compris celles accordées à des sociétés étrangères. Il s’est par ailleurs engagé à fournir les conditions appropriées dans les zones de production, dans les meilleurs délais pour améliorer la productivité, le tout dans le respect de la dignité des prospecteurs ce dont sont soucieuses les hautes autorités du pays. En outre, le patron de Maaden Mauritanie a insisté sur l’importance pour les orpailleurs de se syndiquer, car cela facilite le travail des autorités compétentes. Cela permet non seulement une meilleure remontée des problèmes et assure une prise en charge optimale. Dans ce sens, il a déclaré que l’organisation syndicale dans le domaine de l’exploration aurifère au Tiris Zemmour a facilité la mission de l’entreprise dans lesdites zones ainsi que le contact de l’administration avec les délégués des orpailleurs qui sont au nombre de 22 mille personnes. Enfin, le directeur général de Maaden Mauritanie, a indiqué que la société fera, dans un délai de deux à trois mois une évaluation des réalisations accomplies au niveau des prestations de services et en matière de solutions mis en œuvres. Une mission sera dépêchée dans les zones à cet effet. Le Directeur Général de Maaden Mauritanie, s’engage à contacter personnellement les directeurs généraux des sociétés nationales de fourniture d’eau et d’électricité, à chaque fois que leurs services sont momentanément interrompus dans les zones d’exploration et de traitement. Ce, afin de résoudre le problème au plus vite. Dernière modification : 11/07/2020 17:12:57 |
مدير معادن موريتانيا يدعو إلى احترام القانون ويتعهد بتقديم الحلول للمشاكل المطروحة 10/07/2020 الشامي, 10/07/2020دعا المدير العام لشركة معادن موريتانيا السيد حمود ولد امحمد المنقبين في المناطق التابعة لمقاطعة الشامي إلى مزيد من التنظيم و التأطير النقابي على غرار ما عليه الحال في تيرس زمور. وقال خلال اجتماع عقده امس بمدينة الشامي ان الدولة اسست شركة معادن موريتانيا ترجمة لتعهد انتخابي لفخامة رئيس الجمهورية السيد محمد ولد الشيخ الغزواني بغية تقديم الحلول للمشاكل المطروحة على هذه الفئة المتنوعة والمهمة القادمة من جميع جهات الوطن الموريتاني ولتعزيز الانتاج وزيادة المردودية والالتزام بالقانون والنظام. واضاف انه اطلع على العراقيل التي يواجهها النشاط التقليدي وشبه الاصطناعي في مناطق الانتاج في تازيازت وتيجريت و الشامي، مؤكدا على ان معالجة المشاكل المتعددة والمتشعبة المطروحة في هذا المجال تتم من عدة زوايا ولكن بعد دراستها وخصوصا منها المرتبطة بالطاقة الكهربائية وتوفير الماء الشروب ومعالجة الحجر. وقال إن الدولة بجميع تجلياتها ورغبة في خدمة المواطن وتعزيز دخله تنازلت بشكل طوعي عن هذا المعدن وسخرت جميع وسائلها الأمنية والإدارية والمؤسسية لخدمة المواطنين رغم ان هناك خيارات أخرى اكثر مردودية بالنسبة لها كان بوسعها ان تنتهجها. ودعا إلى احترام القانون والنظام وعدم التعدي على حدود المنح وحيثيات الملكية والالتزام في التنقيب بالحدود المتفق عليها في الرخص الممنوحة من طرف الجهات المختصة بما في ذلك الرخص الممنوحة للشركات الاجنبية. وقال المدير العام انه يعي المسؤولية الملقاة على عاتقه في التأطير والتنظيم والتوجيه داعيا إلى الاستغلال الامثل في المناطق المرخصة. وتعهد بتوفير احسن الظروف الملائمة في مناطق الانتاج في أسرع وقت بما يدفع لتحسين المردودية واحترام كرامة المنقبين كبشر وكمواطنين تعنى السلطات العليا بخدمتهم. وأكد إن التنظيم النقابي يسهل مهمة الجهات المختصة ويسهل الوصول للمستهدفين والتعرف على طبيعة المشاكل التي يعانون منها وتقديم الحلول الملائمة لها. وقال إن التنظيم النقابي المتبع في مناطق التنقيب في تيرس سهل مهمة الشركة الى هذه المناطق، كما أنه مكن الجهات الإدارية من الوصول بسرعة إلى المنقبين عبر الاتصال الدائم بممثليهم، رغم ان الامر يتعلق بكم بشري يتجاوز ٢٢ الف منقب. وحث المنقبين في تازيازت على التنظيم تفاديا لمشاكل قد يتعرضون لها وللاستفادة من الخدمات المقدمة بشكل جماعي. وقال انه في غياب التنظيم لا يمكن توفير الخدمات، مبرزا ان اكثر المشاكل المطروحة مردها إلى غياب التنظيم وعدم احترام القانون وعدم التنسيق مع الجهات الأمنية، سواء منها ما يوصف في بعض الأحوال بعدم احترام كرامة الإنسان او انعدام الاستفادة من بعض الخدمات. واوضح ان الشركة ستقوم بتقييم الأوضاع وما تحقق على صعيد توفير الخدمات ومدى تقدم الحلول المنجزة في ظرف شهرين إلى ثلاثة على الأكثر وان الشركة ستوفد بعثة إلى المناطق المعنية لتحقيق ذلك. وأكد انه سيتصل شخصيا بالمدير العام للشركة الموريتانية للكهرباء وبالمدير العام للشركة الوطنية للماء ومتى كان توفير الخدمة في مناطق التنقيب والمعالجة ممكنا من الناحية الفنية فإنه يجزم بتوفيره. آخر تحديث : 10/07/2020 20:52:09 |
Le DG de « Maaden Mauritania » visite les zones d’orpaillage
Nouadhibou, 09/07/2020
Le directeur général de la société « Maaden Mauritania », M. Hamoud Ould M’hamed a visité, jeudi, les zones d’extraction artisanale et semi industrielle de l’or dans l’arrondissement de Chami (wilaya de Dakhlet-Nouadhibou), et à Tijirit et Taziast (Inchiri).
Dans la zone d’extraction de Chami, M. Hamoud Ould M’hamed a suivi les activités d’extraction et de traitement du minerai, et a discuté avec les orpailleurs de leurs conditions. Les principaux problèmes évoqués sont la faiblesse de la production énergétique et le déficit en eau qui freinent le développement des activités.
Le directeur général a déclaré qu’à travers la création de la société « Maaden Mauritania », l’État entend organiser le secteur, afin qu’il devienne un outil efficace de développement, capable de créer des emplois et de contribuer au bien-être des citoyens.
« Maaden Mauritanie » est chargée de la mise en œuvre des réformes envisagées par le gouvernement, afin de relancer et promouvoir l’activité de la mine artisanale et semi industrielle de manière durable, notamment à travers une réglementation favorable, une surveillance accrue et un suivi rigoureux de ses activités.
Plus de dix mille personnes sont actuellement présentes dans l’orpaillage.
Dernière modification : 09/07/2020 17:23:51
Nouadhibou, 09/07/2020
Le directeur général de la société « Maaden Mauritania », M. Hamoud Ould M’hamed a visité, jeudi, les zones d’extraction artisanale et semi industrielle de l’or dans l’arrondissement de Chami (wilaya de Dakhlet-Nouadhibou), et à Tijirit et Taziast (Inchiri).
Dans la zone d’extraction de Chami, M. Hamoud Ould M’hamed a suivi les activités d’extraction et de traitement du minerai, et a discuté avec les orpailleurs de leurs conditions. Les principaux problèmes évoqués sont la faiblesse de la production énergétique et le déficit en eau qui freinent le développement des activités.
Le directeur général a déclaré qu’à travers la création de la société « Maaden Mauritania », l’État entend organiser le secteur, afin qu’il devienne un outil efficace de développement, capable de créer des emplois et de contribuer au bien-être des citoyens.
« Maaden Mauritanie » est chargée de la mise en œuvre des réformes envisagées par le gouvernement, afin de relancer et promouvoir l’activité de la mine artisanale et semi industrielle de manière durable, notamment à travers une réglementation favorable, une surveillance accrue et un suivi rigoureux de ses activités.
Plus de dix mille personnes sont actuellement présentes dans l’orpaillage.
Dernière modification : 09/07/2020 17:23:51
Nomination de Monsieur Brahim Ould M’Bareck à la Direction Générale de SETSA (Tasiast Sud)
09-07-2020 15:31 -
Tasiast-Mauritanie - Le Conseil d’Administration de SETSA (Societé d’Extraction de Tamaya SA) annonce aujourd´hui la nomination de Monsieur Brahim Ould M’Bareck en tant que Directeur Général ad intérim de la société SETSA.
Disposant d’une longue expérience dans le secteur des mines, Monsieur M’Bareck mettra à disposition sa grande expertise pour piloter les travaux d’exploration et d’exploitation du site de Tasiast Sud, tels que prévu par la Lettre d’Intention signée avec le Gouvernement mauritanien le 15 juin dernier.
Monsieur M’Bareck combinera cette fonction avec ses responsabilités de Vice-Président des Relations Extérieures pour la Mauritanie pour toutes les entités Kinross. Aux termes de la Lettre d’Intention signée le 15 juin entre Kinross et le Gouvernement mauritanien, SETSA se verra octroyer un permis d'exploitation pour Tasiast Sud une fois qu’un accord définitif de résolution sera finalisé.
L’application de cet accord nécessite la mise en place d’une structure opérationnelle pour prendre en charge, notamment les travaux d’exploration et d’exploitation du site de Tasiast Sud. Dans cette optique, le Conseil d’Administration a décidé la réactivation de la société SETSA avant même la finalisation de l’Accord de Résolution afin de mettre sur pied aussi rapidement que possible une équipe pour commencer à s’atteler à certaines activités devant faciliter la mise en application de l’accord. -
|C’est ainsi que le Conseil d’Administration a nommé Monsieur Brahim M’Bareck, dont l’expertise dans le secteur minier est particulièrement reconnue, au poste de Directeur Général ad intérim de SETSA. Il combinera la fonction de Directeur Général de SETSA avec sa fonction actuelle de Vice-Président en charge des Relations Extérieures pour la Mauritanie pour toutes les entités Kinross.
Dès la signature de l’Accord de Résolution, un nouveau Conseil d’Administration sera mis en place et inclura, tel que prévu par l’accord deux représentants nommés par l’État mauritanien, dont l’un sera administrateur du Conseil et l’autre observateur. Il sera ainsi demandé à ce nouveau Conseil d’Administration de confirmer la nomination du Directeur Général.
Par ailleurs, étant donné qu’aucun engagement financier significatif et aucune activité minière ou d’exploration ne pourront intervenir avant la signature de l’Accord de Résolution, il sera donc demandé à ce nouveau Conseil d’Administration de valider les budgets et les programmes d’exploration et d’exploitation qui auront été élaborés par cette équipe de démarrage de SETSA.
« Je suis particulièrement heureux de la nomination d’un citoyen mauritanien au poste de Directeur Général de SETSA. Alors que s’ouvre un nouveau chapitre pour Kinross en Mauritanie, l’implication de Monsieur Brahim M’Bareck dans la direction de SETSA et sa longue expérience dans notre secteur d’activité sont des gages importants pour la réussite de SETSA dans l’intérêt de Kinross et de la Mauritanie »». Affirme Andreas Mittler, Président du Conseil d’Administration de SETSA.
Kinross Gold resolves Mauritania disputes and secures expansionREUTERS - PUBLISHED IN JOHANNESBURG JUNE 15, 2020
Canadian mining company Kinross Gold Corp. on Monday said it reached an agreement with Mauritania’s government under which the company will pay a total of $25-million to resolve disputes over fuel use, tax exemptions and mining licenses.
Under the deal, the government will give Kinross a 30-year exploitation license for its new project Tasiast Sud. Mauritania will receive a 15-per-cent free carried interest in the project, with an option to purchase an additional 10 per cent after further feasibility work is completed.
The deal terms are similar to those agreed by Barrick Gold Corp. in January when it ended a long-running tax dispute with Tanzania by giving the government a stake in three gold mines.
Mauritania will reinstate a tax exemption on fuel duties and repay around $40-million in VAT refunds to Kinross, the company said in a statement.
Kinross will pay the government $10-million to resolve disputes around fuel use and tax exemptions, and $15-million upon receiving the Tasiast Sud exploitation license, to resolve disputes around its application to convert the exploration license into an exploitation license.
It also said it would now pay an escalating royalty – tied to the price of gold – from 4 per cent for prices below US$1,000 an ounce, to 6.5 per cent for prices of US$1,800/oz and above.
The gold price has soared as the global pandemic drives investors into safe-haven assets, and was last trading just above US$1,700 an ounce.
Kinross, whose Tasiast gold mine produced 391,097 ounces of gold last year, said the agreement further develops a “positive foreign investment climate” in Mauritania.
Mines Minister Mohamed Abdel Vetah said: “Tasiast is an important contributor to Mauritania and we believe our new agreement will be a positive model for other foreign mining investors.”
A workers’ strike at Tasiast mine last month resulted in a two-week shutdown which the company said would not affect 2020 production.
Canadian, Australian miners join forces in MauritaniaMINING.COM Staff Writer | July 8, 2020 | 6:15 am Exploration Africa Gold
Nouakchott, le 9 juillet 2020
Canada’s Chilean Metals (TSXV: CMX) signed a C$4.5 million funding term sheet for the creation of a joint venture vehicle with Australia’s Aura Energy (ASX: AEE, AIM: AURA) for its gold, base and battery metal tenements in Mauritania.
In a press release, the companies said the transaction will see Aura progressively sell its licenses in the West African country into a joint venture vehicle (PubCo) with Chilean contributing four scheduled payments before October 2021.
THE TRANSACTION WILL SEE AURA PROGRESSIVELY SELL ITS LICENSES IN THE WEST AFRICAN COUNTRY INTO A JOINT VENTURE VEHICLE
At that time, Aura will own 50% of the vehicle and Chilean will own 50%. Aura will also receive 1 million shares in Chilean Metals as part of the transaction, subject to TSX Venture Exchange approval.
According to the miners, Aura’s Tasiast South tenements over 435 square kilometres are in a highly prospective area lying on two lightly explored mineralized greenstone belts in Mauritania. The areas lie along strike from Kinross’ giant +20 Moz Tasiast gold mine, where Kinross has recently announced that it will expand gold production to 530,000 ounces per year.
Aura maintains that these tenements, also with strong base and battery metal results, represent some of the best under-explored greenstone belt targets in the world.
“This substantial funding package from a group of seasoned resource investors/developers will help reveal their [the tenements] true potential,” Aura Energy executive chairman, Peter Reeve, said in the media brief.
“With the Tasiast gold mine (+400,000 ozs pa) on the same belt just north of our project, the potential for discoveries is, in the eyes of our technical people, very conceivable.”
Canadian, Australian miners join forces in Mauritania
MINING.COM Staff Writer | July 8, 2020 | 6:15 am
Africa Gold
Aura team in Mauritania. (Image courtesy of Aura Energy).Canada’s Chilean Metals (TSXV: CMX) signed a C$4.5 million funding term sheet for the creation of a joint venture vehicle with Australia’s Aura Energy (ASX: AEE, AIM: AURA) for its gold, base and battery metal tenements in Mauritania.
In a press release, the companies said the transaction will see Aura progressively sell its licenses in the West African country into a joint venture vehicle (PubCo) with Chilean contributing four scheduled payments before October 2021.
THE TRANSACTION WILL SEE AURA PROGRESSIVELY SELL ITS LICENSES IN THE WEST AFRICAN COUNTRY INTO A JOINT VENTURE VEHICLE
At that time, Aura will own 50% of the vehicle and Chilean will own 50%. Aura will also receive 1 million shares in Chilean Metals as part of the transaction, subject to TSX Venture Exchange approval.
According to the miners, Aura’s Tasiast South tenements over 435 square kilometres are in a highly prospective area lying on two lightly explored mineralized greenstone belts in Mauritania. The areas lie along strike from Kinross’ giant +20 Moz Tasiast gold mine, where Kinross has recently announced that it will expand gold production to 530,000 ounces per year.
Aura maintains that these tenements, also with strong base and battery metal results, represent some of the best under-explored greenstone belt targets in the world.
“This substantial funding package from a group of seasoned resource investors/developers will help reveal their [the tenements] true potential,” Aura Energy executive chairman, Peter Reeve, said in the media brief.
“With the Tasiast gold mine (+400,000 ozs pa) on the same belt just north of our project, the potential for discoveries is, in the eyes of our technical people, very conceivable.”
SNIM : 105 milliards de bénéfices, pas encore une santé de fer mais… Par MOHAMED SNEÏBA 6 juillet 2020 Pas de commentaire
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La Société nationale industrielle et minière (SNIM) de Mauritanie vient de prendre, lors de la dernière session de son Conseil d’’administration, des mesures en faveur de son personnel, alors que son bilan pour l’année 2019 affiche un bénéfice net de 105 milliards d’ouguiyas. La société qui fait face à des difficultés financières et structurelles depuis 2014, semble donc retrouver le chemin de la croissance.
Les mesures prises par le CA tendent à faire bénéficier les travailleurs des fruits de la croissance, en attendant de pouvoir reverser, à nouveau, des dividendes aux actionnaires. Elles accordent 3 salaires aux cadres, 3,5 salaires pour les maîtrises et 4 salaires pour les ouvriers, en sus de 10 % d’augmentation au choix, pour tout le personnel en deux vagues (en juillet et en septembre 2020) et du renflouement de l’enveloppe sociale qui passe ainsi de 500 millions d’ouguiyas à 650 millions d’ouguiyas (soit une augmentation de 30%).
Certes, la SNIM ne peut plus réaliser son ambition – démesurée ? – d’intégrer le top 5 mondial des exportateurs de minerai de fer à l’horizon 2025, avec une production annuelle de 40 millions de tonnes, mais semble sur la voie de retrouver la rigueur dans le management qui a toujours constitué l’une de ses forces depuis sa création en 1974, par la nationalisation des Mines de Fer de la Mauritanie (créées en 1952 pour exploiter les gisements de minerais de fer dans la région de la « montagne de fer » Kédia d’Idjil, près de Zouerate).
Il s’agit, à chaque fois, de saisir les opportunités. Celles que la SNIM a exploitées présentement sont «un cours du minerai de fer qui a dépassé les 110 dollars la tonne, atteignant son niveau le plus élevé depuis avril 2014 et qui «progresse désormais de plus de 50% depuis le début de l’année (2019), toujours soutenu par les perturbations de la production au Brésil», souligne le site spécialisé www.capital.fr. Mais, également, par les prix, en chute libre, des hydrocarbures à cause d’une demande atone pour cause de pandémie du coronsvirus (Covid-19).
Exportations en hausseCe vent favorable a permis à la SNIM de jouer à fond la carte de la production pour vendre plus et à prix raisonnable. La société a pu dépasser, certes légèrement, la production de 12 millions de tonnes, en 2019, mais si la tendance des prix se maintient, avec une offre d’environ 100 USD la tonne de minerai de fer, et un carburant presque donné, affichant des records historiques à la baisse (une chute de plus de 75 % depuis le début de l’année 2020), son bilan pourrait encore être meilleur fin 2020.
Les exportations du minerai de fer qui s’élèvent à 9.479 millions MRU sur le troisième trimestre 2019, sont en hausse de 6,9 % par rapport au trimestre précédent.
Au quatrième trimestre, elles enregistrent une baisse de 9,3 % par rapport au trimestre précédent, à 8 601,8 millions MRU. L’effet sans doute de la pandémie du coronavirus mais l’impact sur le bilan général de l’année 2019 est atténué par la bonne tenue des prix du fer durant les trois premiers trimestres : en comparaison à leur valeur il y a un an, les ventes ont augmenté de plus de 50%. Les principales destinations du fer mauritanien sont la Chine (60 %), le Japon (11,1 %) et l’Allemagne (10,9 %). En quantité, les exportations du minerai de fer qui ont dépassé 3 millions de tonnes sont en hausse de 4,9 % d’un trimestre à l’autre.
Au cours du trimestre, les exportations ont subi les effets négatifs d’un repli des cours du minerai de fer sur le marché international (-13,1 %). En effet, le cours moyen du fer s’établissait à 88,7 dollars US la tonne au quatrième trimestre 2019 contre 102,1 E.U au troisième trimestre 2019. En décembre 2019, le cours du minerai de fer se négociait à 93 dollars US la tonne sur le marché international.
Endettement et investissements non porteursSur son site, la SNIM affiche une vingtaine de projets réalisés, en cours, ou abandonnés. Si certains de ces réalisations ont un caractère social évident, comme les hôpitaux de la SNIM à Zouerate et à Nouadhibou, et la modernisation des réseaux électriques de Zouerate, d’autres ont poussé la société à s’endetter sans véritablement tirer profit de ces investissements disparates : Immeuble de la SNIM à Nouakchott (cédé à la BCM), hôtel 5 étoiles Sheraton dont les travaux ont accusé un retard considérable. Annoncée en 2015, la construction de cet hôtel qui devait durer 24 mois, sont en phase de finalisation, comme indiqué dans un appel d’offres ouvert et international, en date du 04 mars 2020, pour des travaux de «Finition et décoration intérieure» pour cet établissement, premier du genre en Mauritanie, mais qui aura coûté à la SNIM la bagatelle de 60 millions de dollars US !
On se rappelle également que, le 22 novembre 2017, le conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 50 millions de dollars US au profit de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (SNIM). Le coût total du projet de dragage du chenal était évalué à 110 millions USD. Outre la BAD, il est également financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la SNIM, respectivement à hauteur de 55 millions et de 5 millions de dollars.
La justification de cette opération: la SNIM cherche à « améliorer sa compétitivité. » Accordé sur le guichet secteur privé de la BAD, le prêt devait permettre « le financement de l’approfondissement et de l’élargissement d’un chenal d’accès de 25 km au port minéralier de Nouadhibou », la capitale économique du pays. Mais problème : aucune trace de ce projet dans la nomenclature que la SNIM fait figurer sur son site officiel consultable ici !
La réalisation du dragage du chenal a, notamment, pour objectif de permettre à la SNIM d’augmenter ses exportations de fer à travers le renforcement des infrastructures portuaires qui, à terme, seront en mesure d’accueillir des navires d’une capacité allant jusqu’à 230.000 tonnes, contre un maximum de 150.000 tonnes actuellement.
Avoir investi 15 millions d’euros (5 milliards d’ouguiyas) dans un siège de prestige à Nouakchott était aussi, de l’avis de bon nombre d’experts, une grossière erreur.
Ce sont sans doute ces dépenses fastes et cet éparpillement qui ont « déréglé » les finances de l’entreprise dans un contexte économique mondial peu favorable.
Vent politique favorableDeuxième employeur du pays, après l’État, avec environ 5000, la SNIM est un maillon essentiel de l’économie mauritanienne. Elle devrait renforcer sa position avec le vent politique favorable qui souffle sur le pays, depuis le départ d’Aziz. Contrairement à son prédécesseur, le président Ghazouani accorde aux responsables (ministres, directeurs, chefs de projets, etc.) une grande marge de manœuvre, dans les limites de leurs missions, mais insiste aussi sur l’impératif de résultats.
Le gouvernement possède actuellement 78 % de la SNIM et le reste appartient à cinq organisations financières et minières arabes (dont le FADES et la BID) qui continuent à exploiter les mines de minerais de fer de Zouérate. La Société nationale industrielle et minière représente 15 % du PIB de la Mauritanie et emploie environ 5 000 personnes.
Sur l’histoire de la mise en exploitation de la mine, « la première minéralisation d’hématite a été découverte à Kédia d’Idjill, en tant que crêtes proéminentes ou Guelbs. À la suite, deux corps massifs de minerais de magnétite, Guelb Rhein et Oum Arwagen ont été découverts juste à côté. Quelques années plus tard, le gîte de haute qualité de M’Houadat a été identifié et la production a commencé en 1991. Le gîte de M’Houadat comprend une crête d’une longueur de 14 km qui contient quatre corps hématitiques fortement inclinés, à forme de lentille et de haute qualité qui sont toujours en exploitation. Aussi en 1991, une minéralisation de haute qualité a été découverte à TO14 près de Tazadit dont la production continue aujourd’hui. En 1999 et 2000 la prospection s’est concentrée sur la délinéation des minéralisations profondes dans la zone de M’Houadat et Guelb Atomai à l’ouest de Zouerate. »
La SNIM occupe le second rang des producteurs africains de minerai de fer avec une capacité annuelle de 12 millions de tonnes. Les principaux clients sont en Chine et en Europe. Les produits sont des calibrés siliceux (XCB : 52 % pds Fe), des fines naturellement riches (XFC : 58 %, TZFC : 62 %, TZF : 64,5 %) et des concentrés (GMAB : 66 %).
L’économie de la Mauritanie reste très dépendante des industries minières qui représentent 30% du PNB et constituent plus d’un tiers des revenus fiscaux et non-fiscaux de l’Etat. Le minerai de fer, l’or, le cuivre et le pétrole représentent 75% des exportations, et 80% de la totalité des investissements étrangers en Mauritanie concernent l’industrie minière.
Par Mohamed Sneïba, Correspondant permanent - Nouakchott
Mauritanie/Mines Tiris-Zemmour : Le Directeur de la société MAADEN Mauritanie séjourne à Zouérate
Zouérate, 03/07/2020
En visite dans la wilaya de Tiris-Zemmour, le Directeur général de la société MAADEN Mauritanie, M. Hamoud Ould M’Hamed a tenu, vendredi une réunion de travail avec le wali du Tiris-Zemmour, M. Isselmou Ould Sidi et les représentants des orpailleurs opérant dans la région.
Intervenant le premier, le wali a souligné que le Directeur général de la société MAADEN Mauritanie était venu s’informer de près des problèmes du secteur en vue d’étudier les moyens de le moderniser, d’organiser et règlementer ses actions, tout en préservant la sécurité et la santé des citoyens.
Quant au directeur général de MAADEN Mauritanie, M. Hamoud Ould M’Hamed, il a précisé que la création de sa société concrétise un engagement électoral du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, relatif à l’encadrement des intervenants, la modernisation et au développement du secteur. « Le gouvernement attache une priorité capitale à l’amélioration de la situation économique des citoyens, à la création des emplois et à l’association de tous les acteurs opérant dans le secteur.
Nous cherchons à vous assurer l’accompagnement et à nous assurer que l’exercice de votre profession s’effectue dans la discipline, le respect des lois et normes de sécurité et de l’environnement ». M. M’Hamed a enfin précisé que l’Etat cherchait seulement à organiser le secteur pour en faire un véritable outil de développement économique.
Les autres intervenants ont plaidé pour l’offre des services d’électricité et de santé dans les zones de prospection aurifère et l'élargissement de leur champ d’action dans d’autres zones.Dernière modification : 03/07/2020 19:40:41
25/06/2020, AMI: Création de la société MAADEN-Mauritanie
Le Conseil des Ministres, après sa réunion du 25 juin 2020 a adopté le projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de la société MAADEN Mauritanie.
La Mauritanie obtient de Tasiast un contrat avec le taux de royalties le plus élevé d’Afrique (coulisses) Par Adama WADE -16 juin, 2020
J. Paul Rollinson, CEO de Kinross.
Le secteur aurifère ouest-africain vient de vivre une petite révolution des oeillets. La Mauritanie vient d’obtenir de Tasiast Mauritanie Limited S.A. (TMLSA), filiale à 100% de Kinross Gold Corporation, un taux de royalties de 6% dans le cadre du projet “Tasiast Sud” contre 3% négociés en 2006 avec Red Back Mining, ancien propriétaire de la mine d’or située à 300 kilomètres au nord-est de Nouakchott dans la région de l’Inchiri.
Négocié par le ministre des Mines sur instructions présidentielles alors que le cours de l’or culminait à 1 700 onces, ce contrat dont le cadre de principe a été publié sur le site de TMLSA est assorti d’une condition importante: en effet, les royalties passent à 6, 5% dès que le cours de l’once franchit les 1 800 dollars, ce qui ne relève pas de l’exceptionnel compte tenu du mouvement haussier constaté sur le métal jaune depuis la crise économique et financière née de la covid-19. Avec ces conditions, le contrat mauritanien présente le taux de royalties le plus élevé d’Afrique, tout juste derrière la Tanzanie et bien loin du Ghana. Ce n’est pas tout.
L’accord entérine la création d’une nouvelle entité (Tasiast Sud) où l’Etat détient de facto 25% du tour de table sans bourse délier et une option de 10% au cours du marché. Jusque-là maintenu à l’écart de la gestion, l’Etat mauritanien a obtenu deux strapontins dans le conseil d’administration, sous forme d’un siège plein avec droit de vote et d’un siège d’observateur. Par le passé, plusieurs suspicions pesaient sur le fonctionnement et les recettes de la mine au quotidien. L’Etat pourra désormais suivre au près cette rubrique. Reste à savoir si la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMPH), soigneusement maintenue à l’écart de ces négociations, portera les 15% conclus entre le ministre du Pétrole et des Mines, Mohamed Abdel Vetah et J. Paul Rollinson, Ceo de Kinross.
La nouvelle entité hérite d’une licence de 30 ans. Il s’agit en fait de la conversion de la licence d’exploration de Kinross en licence d’exploitation. Parallèlement, les deux parties, l’Etat et TMLSA, se sont entendues sur les arriérés que la première devait au second sous forme de remboursement de TVA sur le fuel et que la seconde doit à l’autre sous forme de droits liés à la nouvelle licence. Le solde, âprement négocié, soit 25 millions de dollars USD, rentrera dans les caisses de l’Etat dès le premier juillet, soit bien avant la signature du contrat et son enregistrement légal. Détail important, le nouveau contrat ne comporte pas d’exonérations sur la TVA, précisent des sources bien informées.
Le succès de ces négociations vient, à notre avis, des instructions données au ministre des mines, appelé à être “constructif” alors que jusque-là les hautes autorités du pays prônaient plutôt une option stricte et au final peu rentable. Tout le monde gagne dans ce contrat, Nouakchott capitalisant sur le cours de l’or pendant qu’il est haut et TMSLA pouvant générer de la valeur dans ce projet d’extension stratégique suivi à Toronto, Sidney et dans toutes les places financières.
Au delà de l’avantage matériel, le pays, destination minière par excellence, envoie un signal fort au marché et conjure une éventuelle communication sur le départ de MCM, filiale du canadien First Quantum, annoncée sur le départ. Bref, fort de 95% des effectifs mauritaniens (pour 3 800 employés au total), la mine de Kinross repart sur de nouvelles bases pour une phase 1 du projet d’extension qui portera la production de 8 000 à 12 000 tonnes de minerais par jour et une phase 2 qui portera le site au delà des 30 000 tonnes par jour. L’investissement estimé au départ, à savoir, 1 milliard de dollars par jour devrait être revu à la hausse.
Or / Mauritanie : le gouvernement et Kinross Gold revoient les termes de leur partenariat
· Date de création: 16 juin 2020 16:02
(Agence Ecofin) - Le projet d’or de Tasiast rapportera plus de bénéfices à la Mauritanie dans les prochaines années. Son détenteur, la société Kinross Gold, vient de revoir les termes du partenariat qui la lie au gouvernement et les nouvelles clauses profitent à Nouakchott à bien des égards.
Le gouvernement mauritanien et la compagnie canadienne Kinross Gold ont annoncé ce lundi une révision des termes de leur partenariat sur l’or. Le nouvel accord conclu entre les deux parties prévoit notamment l’attribution à Kinross d’un nouveau permis d’exploitation minière valable pour 30 ans au projet Tasiast Sud, adjacent à sa mine Tasiast.
L’Etat mauritanien s’engage également à rembourser 40 millions $ de TVA selon un calendrier de paiement qui s’étend jusqu’en 2025. En contrepartie, la compagnie versera d’abord 10 millions $ pour régler un litige concernant la consommation de carburant et les exonérations fiscales. Ce premier paiement sera suivi d’un second de 15 millions $, versé après l’obtention du permis d’exploitation de Tasiast Sud.
Par ailleurs, compte tenu de l’excellent cours de l’or depuis plusieurs mois, les deux parties ont convenu de mettre fin à la redevance fixe de 3 % sur la production de la mine auparavant versée par Kinross. Une redevance croissante pouvant atteindre 6,5 % en fonction du prix de l’or a désormais été décidée.
« Cet accord est le résultat d’efforts positifs entre le gouvernement et Kinross pour régler nos différends à l’amiable. Il souligne également notre engagement à offrir un climat d’investissement attractif dans le pays et garantit que le peuple mauritanien recevra de justes bénéfices issus de l’exploitation de la mine Tasiast », a commenté Mohamed Abdel Vetah, le ministre de l’Energie, des Mines et du Pétrole.
16-06-2020 08:29 - Cérémonie de signature de l'accord entre l’Etat Mauritanien et la société Kinross |Photoreportage|
Ministère du Pétrole - Les négociations, ayant débuté en janvier 2020, entre le Gouvernement Mauritanien, représenté par le département des Mines, et la société Kinross Gold Corporation (société mère de Kinross Tasiast), ont été couronnées par la signature, aujourd'hui 15 juin 2020, d’un accord qui garantit d'importants avantages économiques à la Mauritanie et offre une meilleure exploitation et une meilleure transparence dans la gestion.
Ces avancées viennent en application du programme de Son Excellence Mr. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République, dont le gouvernement du Premier Ministre Mr. Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya travaille à sa mise en œuvre.
Les négociations qui ont abouti à cet accord se sont déroulées dans le strict respect des exigences des lois internationales et nationales qui régissent le domaine.
Les résultats, concrétisés par cet accord, assurent une augmentation des retombées financières de l'État Mauritanien et garantissent sa représentation dans les instances dirigeantes de l'entreprise. L’accord règlemente la contribution durable de l'entreprise porté aux établissements sous tutelle opérant dans le domaine minier, et augmente la contribution de l’Etat dans certains projets miniers.
A travers cet accord, l’Etat garantit la mise en place d’un système de préférence pour les entreprises nationales en augmentant le volume du contenu local. L'accord prévoit également le lancement et le développement des projets, qui étaient jusqu’ici en attente, avec des conditions améliorées et rentables pour le pays, et permet ainsi le règlement immédiat de certains points en suspens.
Grâce à cet accord, notre pays obtiendra des acquis considérables dont les plus importants sont :
- Augmentation des revenus de l'État provenant de la mine de Kinross Tasiast en adoptant un nouveau mécanisme qui permet d’indexer la valeur des redevances sur le prix de l'or sur le marché mondial. La nouvelle valeur des redevances oscille entre 4 et 6,5% des royautés au lieu de la redevance fixe à 3% qui était précédemment appliquée. Ce qui signifie, par exemple, que suite à l'application de ce nouveau mécanisme, et compte tenu du prix de l'or aujourd'hui, cet accord permettra à notre pays de doubler ses revenus financiers provenant de la mine de Tasiast.
- Représentation de l'État au sein des conseils d'administration de l'entreprise pour élever le niveau de coopération et de concertation autour du processus de prise de décision. Il a été décidé que l'État participe aux instances décisionnelles de l'entreprise en faisant, pour la première fois, figurer des représentants au conseil d'administration de toutes les filiales de Kinross Mauritanie.
- Acceptation de l'octroi d'une licence d'exploitation à la mine sud de Tasiast (Setsa), à des conditions améliorées qui permettront l’atteinte de l'un des objectifs les plus importants du secteur qui consiste à augmenter la participation de l'État aux grands projets de nature stratégique. Par conséquent, les termes de l'accord stipulent que l'État participera à ce projet à hauteur de 15%, qui sera garanti sans qu'il soit nécessaire de mobiliser des ressources financières par l'État, tout en veillant à ce que le taux de participation futur puisse passer à 25%.
- Versement de 25 millions de dollars US au Trésor public à titre de règlement de certains points qui étaient en suspens.
- Accroître la contribution de l'entreprise au renforcement des capacités nationales, à la formation et à l'amélioration des performances de la nouvelle Agence Nationale des Recherches Géologiques et du Patrimoine Minier (ANARPAM) en fournissant chaque année un demi-milliard d’ouguiyas anciennes au profit des institutions affiliées au secteur de mines. Ce soutien se poursuivra tout au long de la période de production.
- Œuvrer à privilégier les entreprises nationales et accroître leur participation en application de la politique du département visant à soutenir le contenu local et à augmenter ses retombées.
- Accord pour développer les projets en attente, selon des nouvelles conditions et un suivant un calendrier précis, avec un engagement à impliquer l’Agence Nationale des Recherche Géologique et du Patrimoine Minier (ANARPAM), et à l’amélioration continue des conditions de travail et à l'augmentation des taux d'emploi nationaux.
- Règlement de certains points liés à la gestion et à l'importation de produits exonérés de taxe, à la programmation de payement des arriérés dus à l'entreprise en rapport avec l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ces arriérés correspondent à un montant de 1,6 milliard d’Ouguiyas nouvelles dont le payement sera échelonné sur une période de 5 ans à partir de 2021.
Il convient de noter que ces négociations directes se sont déroulées dans de bonnes conditions et que la législation et les lois nationales et internationales ont été scrupuleusement respectées.
En outre, parvenir à cet accord par le biais de consultations directes sans recourir à des mécanismes de résolution des conflits est un indicateur de bonne gouvernance pour le secteur des industries extractives en Mauritanie. Ces résultats permettront de maintenir l'amélioration continue du climat des affaires et de protéger les investisseurs d’un côté, et de protéger les intérêts suprêmes de l’Etat d’un autre côté. Le développement des ressources naturelles nationales sera ainsi plus que jamais consacré à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
La cérémonie de signature simultanée a eu lieu dans les locaux du ministère du Pétrole, des Mines et de l'Énergie à Nouakchott et au siège principal de Kinross à Toronto au Canada.
L'accord a été signé par Mr. Mohamed Abdel Vettah, Ministre du Pétrole, des Mines et de l'Energie, au nom du Gouvernement Mauritanien, et par Mr. Paul Rollinson, CEO de Kinross Gold Corporation.
15-06-2020 15:29 - Kinross et le Gouvernement Mauritanien concluent un nouvel accord
Tasiast Communications - Nouakchott [Le 15 juin 2020] – Kinross Gold Corporation et le Gouvernement mauritanien ont conclu un nouvel accord ouvrant la voie à une collaboration renforcée et à l’intensification des investissements de Kinross en Mauritanie.
Le Ministre du Pétrole, des Mines et de l'Énergie, Mr. Mohamed Abdel Vetah et Mr. J. Paul Rollinson, CEO de Kinross ont signé ce lundi 15 juin 2020, lettre d’intention, qui renforce la relation de confiance entre Kinross et le Gouvernement mauritanien et qui pose des bases solides et durables pour les activités minières dans le pays.
Cet accord intervient alors que la nouvelle administration conduite par Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie s’est engagé dans une approche constructive dans les discussions avec Kinross afin de garantir une plus grande stabilité dans nos relations et un partenariat équilibré et mutuellement bénéfiques sur le long terme pour les deux parties.
Les termes clés de cet accord de principe, qui seront par ailleurs précisés dans une documentation définitive comprennent entre autres :
• L'introduction d'un système plus moderne de redevances qui reflète le prix mondial de l'or ;
• L'octroi d'une licence d'exploitation de 30 ans pour Tasiast Sud qui permettra de poursuivre l'exploration et d’engager un début de production des ressources existantes de Tasiast Sud dans la mesure du possible et tenant compte du contexte du COVID-19 ;
• 15% d'intérêts reportés, gratuits pour l'État à Tasiast Sud, avec une option réservée d'achat de 10%;
• La nomination par le Gouvernement de deux observateurs au Conseil d'administration de Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), afin de renforcer la communication et la compréhension mutuelle entre l’État et Kinross;
• La nomination par le Gouvernement d’un membre à part entière et d’un observateur au Conseil d’administration de l'entité qui opérera Tasiast Sud.
L’introduction d’une nouvelle structure de redevances basée sur le prix de l'or permettra d’obtenir des niveaux de redevances en conformité avec la loi actuelle et comparables aux niveaux appliqués dans la région. Le Gouvernement mauritanien verra donc ses redevances passer du niveau actuel de 3% à 6% au prix actuel de l'or. La redevance pourra atteindre un plafond maximum de 6,5% lorsque les prix de l'or atteignent un niveau de 1 800 $ /oz et plus. La Société estime qu'une modernisation volontaire de la structure des redevances est une approche juste et équilibrée, qui permet à la Mauritanie de recevoir sa juste part des bénéfices économiques de la mine de Tasiast et tout particulièrement dans un environnement favorable du prix de l'or.
En outre, Kinross s'est engagée à faire des efforts supplémentaires pour développer le contenu local en explorant les moyens d'accroitre les sources d'approvisionnement dans le pays lorsque cela est possible. Ainsi, en 2019, Kinross a développé des activités avec plus de 235 fournisseurs et prestataires mauritaniens. A ceci s’ajoutent les efforts de Mauritanisation qui sont en cours chez TMLSA dans le domaine de l'emploi, dans la mesure où 95% des employés sont Mauritaniens.
Dans le même ordre d’idées, la participation de l'État dans Tasiast Sud renforcera davantage le principe de valeur partagée pour la Mauritanie et Kinross. L’ensemble de ces mesures contribueront à renforcer encore davantage le partenariat entre Kinross et le Gouvernement de Mauritanie et serviront de catalyseurs pour de nouveaux investissements sur le long terme ainsi que la création d’emplois et des opportunités économiques dans le pays.
Globalement, la bonne performance opérationnelle de la mine de Tasiast, l'avancement du projet d'expansion 24k et ce nouvel accord avec le Gouvernement, positionnent encore mieux la mine de Tasiast pour un succès à long terme, au bénéfice de Kinross tout comme du peuple mauritanien.
Les succès de Tasiast viennent renforcer les efforts du Gouvernement mauritanien pour attirer les investissements directs étrangers, comme en témoigne le soutien que viennent de porter au Projet Tasiast les institutions comme la SFI (membre de la Banque Mondiale), l’Export Développent Canada, la banque ING et la Société Générale.
“Le présent accord représente un nouveau chapitre dans notre partenariat avec le Gouvernement de la Mauritanie et positionne Tasiast sur une voie de succès à long terme”, a déclaré J. Paul Rollinson, Président et CEO de Kinross. "Cet accord équilibré apportera des bénéfices à la Mauritanie et à sa population, notamment en contribuant de façon significative au développement de l'industrie minière du pays. Nous sommes heureux de voir se développer un climat positif pour les investissements étrangers en Mauritanie grâce à cet accord et au financement du projet Tasiast piloté par la SFI et qui a été signé en Décembre 2019.”
Contact : Tasiast_Communications@kinross.com
Kinross Gold boosts position in Mauritania
Cecilia Jamasmie | June 15, 2020 | 7:25 am Exploration Markets Africa Gold
Water sampling at Tasiast gold mine. (Image courtesy of Kinross Gold.)Canada’s Kinross Gold (TSX:K) (NYSE:KGC) has reached an in-principle deal with the government of Mauritania, which the company says will better balance the interests of both parties involved in the Tasiast gold mine.
Under the terms of the agreement, Mauritania would provide Kinross with a 30-year exploitation licence for Tasiast Sud, granted with expedited permitting and the possibility of early mining.
It could also see the comeback of a tax exemption on fuel duties and Kinross receiving nearly $40 million back in outstanding tax refunds, to be paid by 2025.
THE DEAL, CHIEF EXECUTIVE PAUL ROLLINSON SAID, IS A FURTHER SIGN OF A “POSITIVE” FOREIGN INVESTMENT CLIMATE IN THE WEST AFRICAN NATION
Kinross, in turn, would make a $10 million payment to the government after completion of definitive agreements around fuel and tax issues.
It would also pay Mauritania another $15 million to resolve disputed matters related to the miner’s prior application to convert the Tasiast Sud exploration licence into an exploitation permit.
The deal, chief executive Paul Rollinson said, is a further sign of a “positive” foreign investment climate in the west African nation.
Boosting outputThe Tasiast open-pit mine, located in northwestern Mauritania, about 300 km north of the capital Nouakchott, produced 391,097 gold-equivalent ounces in 2019. The figure was significantly higher than the 250,965 ounces it churned out the year before.
Kinross is in the midst of an expansion at Tasiast, which aims to increase throughput by more than 50%, for an initial capital cost of $150 million.
The project will incrementally increase throughputs to 24,000 tonnes a day by mid-2023, up from the current 12,000 tonnes per day range. It will also extend the mine life four years, to 2033.
The exploration program at the Tasiast Sud property is expected to focus on upgrading existing indicated resource estimates of 193,000 ounces and inferred resource estimates of 817,000 ounces. It would potentially enhance the probable reserve estimate of 144,000 ounces.
Kinross’ goal is to produce 563,000 ounces of gold a year at the mine by 2023.
28-05-2020
Signature aujourd'hui du decret de création de l'Agence Nationale de Recherches Géologiques et du Patrimoine Minier (ANARPAM) à la place, désormais, de l'Office Mauritanien de Recherches Géologiques (OMRG) y absorbée.
CMPM.
Mauritanie: la SNIM lance son projet de modernisation Par Samba Camara.
9 mai, 2020
En Mauritanie, la Société nationale industrielle et minière (SNIM) vient de lancer un appel d’offres pour la réhabilitation et la modernisation de sa principale usine de traitement de minerai de fer dite Guelb 1. Cela sur fond d’embellie. En effet, en dépit de la crise du Covid -19, l’entreprise d’une capacité de production de 12 millions de tonnes de minerai par an a écoulé entre le premier janvier 2020 et le 17 avril 2020 quelques 3,37 millions de tonnes à 89,95 dollars la tonne. La société, fleuron de l’économie mauritanienne, tire son épingle du jeu grâce au fait que les prix du minerai de fer – soutenus par les baisses de production au Brésil et en Australie, deux pays victimes d’événements climatiques – n’ont pas connu d’effondrement.
Le projet de réhabilitation et de modernisation d’un montant de 90,5 M€ financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) porte sur la conception, la fourniture, le montage et la mise en service d’une unité de concassage secondaire et ses accessoires ; d’une unité de broyage HPGR et d’un circuit de presses HPGR. Il s’agit en clair pour la SNIM de remplacer ses anciens équipements de concassage et de broyage par d’autres plus sophistiqués et moins polluants susceptibles de prolonger la durée d’exploitation de sa principale usine de traitement de minerai de fer et d’augmenter sa compétitivité sur les marchés mondiaux.
La réhabilitation et la modernisation de son usine Guelb 1 et le dragage de son port minéralier de Nouadhibou sont les deux projets phares de la société. Le financement du dragage du port d’un montant de 109 M$ est bouclé depuis juillet 2018, toutefois aucun appel d’offres n’a été encore lancé pour l’exécution du projet.
Or
Afrique de l’Ouest : performance mitigée pour Kinross Gold au premier trimestre 2020
· Date de création: 06 mai 2020 12:32
(Agence Ecofin) - La compagnie minière Kinross Gold, active dans l’exploitation aurifère en Afrique de l’Ouest, a produit pour les trois premiers mois de l’année un total de 567 327 onces d’or à un coût global de 993 $ l’once. Cela représente une baisse de 6 % en glissement annuel et s’explique, à en croire la société, par des résultats décevants sur certains projets notamment Chirano au Ghana, mais aussi par la fin de la production à Maricunga (Chili).
Malgré cette baisse de la production, la société a enregistré de bons résultats financiers grâce à la hausse du cours de l’or. Elle a ainsi généré un chiffre d’affaires de 879,8 millions $ au premier trimestre, contre 786,2 millions $ à la même époque en 2019, avec la vente de 552 724 onces d’or. Le bénéfice net ajusté a également augmenté de 53 % pour s’établir à 127,4 millions de dollars alors que la liquidité totale du groupe est désormais de 1,9 milliard $ au 31 mars 2020.
Il faut souligner que les activités de Kinross Gold se poursuivent malgré les diverses restrictions imposées en raison du Covid-19 grâce aux mesures de prévention mises en place au sein de ses équipes. Rappelons qu’en dehors de Chirano au Ghana, la société possède la mine Tasiast en Mauritanie ainsi que divers autres actifs en Amérique et en Russie.
Or
Coronavirus : Kinross Gold revoit à la baisse ses prévisions de production pour 2020
· Date de création: 02 avril 2020 13:41
· Dernière modification le: 02 avril 2020 13:43
(Agence Ecofin) - La compagnie minière Kinross Gold, active sur plusieurs projets miniers en Afrique, pourrait rater son objectif de production de 2,4 millions d’onces d’or pour l’année 2020. Bien que l’ensemble de ses opérations minières continue de fonctionner en dépit des restrictions imposées pour limiter la propagation du Covid-19, elle a revu à la baisse ses prévisions.
Pour justifier sa décision, la compagnie évoque les mesures d’urgence qu’elle a personnellement mise en place et qui devraient déjà affecter la production du premier trimestre. L’évolution de la crise sanitaire et ses répercussions sur l’économie mondiale sont également une des raisons avancées par Kinross, qui n’a toutefois pas donné de nouvel objectif de production.
« Nous cherchons continuellement à mettre en œuvre un maximum de mesures de précaution et d’atténuation dans toute notre entreprise […]. Nous veillons également à ce que nos plans de continuité des activités soient solides et à ce que nous soyons aussi bien préparé que possible face à cette crise qui évolue rapidement », a commenté Paul Rollinson, PDG de la compagnie.
Pour rappel, Kinross Gold est présente en Afrique sur les projets aurifères Tasiast (Mauritanie) et Chirano (Ghana). Elle possède également des mines aux États-Unis, en Russie et au Brésil.
13-02-2020 15:51 - Communiqué de presse - Kinross présente Tasiast lors du Mining Indaba 2020, en Afrique du Sud
Tasiast - Kinross Gold Corporation et sa filiale Tasiast Mauritanie Limited SA (TMLSA) se félicitent du bilan de leur participation à la conférence annuelle "Investing in African Mining Indaba", l’évènement de référence du secteur minier en Afrique.
La société était représentée par une délégation de Kinross et de TMLSA dirigée par le PDG Paul Rollinson. La 26e édition d’African Mining Indaba, qui a eu lieu du 3 au 6 février au Cap, a constitué un nouveau temps fort pour les sociétés minières actives en Afrique.
Cet événement annuel permet en effet aux investisseurs, aux entreprises minières et aux représentants gouvernementaux de discuter de l’avenir du secteur sur le continent, ainsi que de ses principales perspectives, enjeux et opportunités.
Réunissant plus de 7000 délégués issus de 150 pays, cet évènement a été pour Kinross un cadre de choix pour présenter le succès de ses mines à Tasiast, en Mauritanie, et à Chirano, au Ghana.
La délégation de Kinross était répartie sur deux stands d’exposition. La mine de Tasiast a été au cœur du stand principal de Kinross, situé au centre de la salle d’exposition, où se trouvait la délégation mauritanienne de TMSLA dirigée par le vice-président des relations extérieures, Brahim M’Bareck.
Le projet 24k, qui vise à porter progressivement la capacité de traitement à 24000 tonnes par jour d’ici la mi-2023 et à prolonger la durée de vie de la mine jusqu’en 2033, a constitué une véritable attraction pour les dirigeants miniers et autres délégués intéressés par la Mauritanie en tant que destination d’investissement potentielle.
Ce projet devrait générer des avantages significatifs pour le développement économique et social du pays grâce à l’emploi et au développement des compétences techniques des employés de Tasiast, au paiement des taxes et redevances, aux programmes communautaires et à l’achat de biens et services locaux.
L’impact positif de la mine de Chirano a de son côté été présenté au sein du pavillon ghanéen, qui réunissait les stands de toutes les sociétés minières actives dans le pays.
Contact: Tasiast_Communications@kinross.com
11-02-2020 01:30 - 50 orpailleurs arrêtés par l’armée dans la zone interdite de Cheguat
Al-wiam - L’armée mauritanienne a arrêté 60 orpailleurs environ dans la région de Cheguatt, dans le nord-est du pays, près de la frontière malienne, alors qu’ils prospectaient dans cette zone interdite, ont révélé des sources.
Les personnes interpellées, qui se déplaçaient à bord de 10 véhicules Tout-terrain et sur lesquelles avaient été trouvées des pierres précieuses, ont été acheminées vers Zouerate, la capitale de l’Inchiri en perspective de leur jugement, indique-t-on.
Le groupe arrêté est suspecté d’infiltration illégale dans la zone fermée à des moments précis, avant de se cacher dans des secteurs voisins inaccessibles en raison de leur relief impraticable.
Cheguatt fut longtemps abandonnée aux trafiquants d’armes, de drogue et de cigarettes.
Des groupes terroristes y avaient aussi fait leur apparition avant d’être suivis plus récemment par les orpailleurs, lesquels y ont découvert d’importantes quantités de métaux rares dont l’or.
Mais depuis qu’elle a déployé ses troupes dans cette région interdite, l’armée a libéré le secteur des vecteurs du banditisme et devenu le maître des lieux.
Investissement
Mauritanie : Kinross Gold obtient un financement de 300 millions $ pour la mine d’or Tasiast ·
Date de création: 17 décembre 2019 17:43
(Agence Ecofin) - La compagnie canadienne Kinross Gold a conclu un accord avec un groupe de prêteurs pour un financement de 300 millions $ pour sa mine d’or Tasiast, en Mauritanie. Les prêteurs comprennent la Société financière internationale (membre du groupe de la Banque mondiale), Export Development Canada, ING Bank et Société Générale.
Les fonds serviront à financer les plans de la compagnie pour étendre la capacité de l’usine de traitement de la mine à 24 000 tonnes/jour. Selon les termes convenus, le prêt assujetti à un taux d’intérêt variable « Libor » de 4,38 %, arrive à maturité en décembre 2027. Le premier prélèvement est prévu pour début 2020.
« Cet accord de financement démontre l’attrait du climat d’investissement étranger en Mauritanie. Nous pensons qu’il contribuera au succès à long terme de la mine Tasiast dans l’intérêt de Kinross et du peuple mauritanien », a commenté le PDG, J. Paul Rollinson.
Cotée à la bourse de Toronto, Kinross Gold est une compagnie minière canadienne possédant des mines et projets miniers aux États-Unis, au Brésil, en Russie, en Mauritanie, au Chili et au Ghana.
Louis-Nino Kansoun
04-11-2019 23:15 - Les orpailleurs sommés de quitter un lieu de prospection dans 48 heures
Sahara Médias - L’armée mauritanienne a donné un délai de 48 heures à des dizaines d’orpailleurs se trouvant dans la zone de M’Jeyjdatt, dans la wilaya de Tiris Zemour, pour évacuer la zone se trouvant dans la sphère géographique de la zone militaire interdite.
Selon le correspondant de Sahara Media dans la région, citant des sources locales, les autorités concernées n’ont pas encore accordé d’autorisation pour la prospection dans cette zone.
Les mêmes sources précisent que des orpailleurs étaient entrés illégalement dans cette zone et ont découvert des quantités d’or ce qui a amené d’autres orpailleurs à les rejoindre.
L’armée est intervenue pour les sommer de quitter la zone dans un délai de 48 heures.
Cette zone se trouve au nord-est de la wilaya de Tiris Zemour, à l’intérieur de la zone militaire interdite, et la prospection n’y est pas encore autorisée.
L’année dernière les autorités mauritaniennes avaient autorisé l’orpaillage sous certaines conditions dans la zone de Gleïb N’Dour, avant de l’élargir à des zones environnantes.
18-10-2019 23:47 - Mauritanie : l’accord de cession de la mine de F’Dérick remis en cause
Saharamédias - La société nationale industrielle et minière (SNIM), à l’issue d’une réunion tenue jeudi par des responsables de la société, a considéré nul l’accord de vente de la mine de F’Dérick qui avait été à l’origine d’une grande controverse à cause du flou qui l’avait entouré.
La SNIM avait signé un accord avec la société australienne BCM qui accordait à celle-ci les droits d’exploiter la mine de F’Dérick, une ancienne mine exploitée déjà en 1963 par la MIFERMA et par la SNIM jusqu’à 1983.
Selon le correspondant de Sahara Media à Zouerate où s’est tenue la réunion, les participants à cette rencontre ont examiné les nouvelles données relatives à cette mine et sont convenus de la nullité de l’acte de cession à la société australienne.
La rencontre a recommandé l’établissement d’un rapport détaillé avant la fin du mois de novembre prochain sur la mine qui tienne compte des données techniques de la mine.
Le rapport comportera des données relatives aux moyens nécessaires pour l’exploitation de la mine, relativement aux infrastructures, les équipements et les ressources humaines pour sa future exploitation par la SNIM.
A cette réunion ont assisté la direction déléguée pour les recherches, le développement et la modernisation de la SNIM, la direction des études et des techniques de la société en plus du département de la recherche géologique.
La mine de F’Dérick est considérée par les experts comme riche avec un fer d’une teneur dépassant les 60%, une teneur particulièrement importante.
Selon les informations obtenues par le correspondant de Sahara Media la MIFERMA s’était beaucoup appuyée sur cette mine du surface qui sera fermée par la suite quand son exploitation s’était compliquée à cause de la profondeur de la mine.
En 2006 la SNIM avait procédé, pendant plus de 6 ans, à des analyses et des opérations de prospections dans la mine fermée, qui ont révélé une réserve importante estimée à 40 millions de tonnes et un minerais d’une teneur de 56 à 63%, en plus d’une autre réserve de 24 millions de tonnes à proximité de la mine.
La SNIM a été contrainte de renoncer à l’exploitation de cette mine dont le coût serait de 200 millions de dollars, dont une grande partie sera consacrée au déblaiement de la mine en enlevant des millions de déchets et des pierres stériles.
07-09-2019 18:19 - Urgent-Une quinzaine de personnes appréhendées à Chami
Mauriweb - Quinze personnes au moins ont été arrêtées samedi par la gendarmerie au niveau de la localité de Chami, apprend-on de bonne source.
Les personnes sont appréhendées suite à un mouvement de protestation contre une entreprise aurifère (Kenz) qu’elles accusent d'utiliser du cyanure pour l’extraction de l’or résiduel.
Les ressortissants issus de cette localité avaient déjà organisé plusieurs manifestations de contestation contre l’usage de ce produit nocif, tout comme ils ont sensibilisé les autorités locales sur ses dangers pour leur cheptel et l’environnement.
Une société mauritano-turque, Kenz Mining, exploite ces résidus d'or dans la localité de Chami.
05-09-2019 21:45 - Un rapport adressé à la présidence par Hassana Ould Ely serait à l’origine de son limogeage
Adrar Info - Une source d’information a rapporté que Hassan Ould Ely avait, dans un rapport adressé à la présidence, rendu compte il y'a quelques jours, de la situation de la Snim.
Ce rapport axé sur la méthode de pillage survenue pendant la période 2011-2015, détermine certaines responsabilités, notamment en ce qui concerne la vente de fer.
Et soulignant que la Snim a introduit une procédure, sans précédent dans son histoire, en vendant son fer à des intermédiaires, qui, à leur tour, le vendent à un acheteur étranger, soumettant la vente à des offres et des évasions dans lesquelles la société perd une partie du prix de vente initial.
Selon la source, la question est détaillée dans le rapport qui accuse Ould Abdel Aziz, d’être derrière les intermédiaires.
Le rapport a également abordé d’autres manifestations de corruption, notamment au niveau du projet Guelb II, l’achat d’équipement pour la Snim et les dépenses de devises en importants investissements.
La même source a déclaré que Ould Abdel Aziz, qui se trouve à l’étranger, avait obtenu les informations concernant ce rapport et qu’il a exigé de Ould Ghazouani, le limogeage immédiat de Hassena Ould Ely.
La source a lié les propos de l’ancien premier ministre Ould Hademine, avant hier à Djiguenni, la déclaration de solidarité des députés de l’Union pour la République (UPR) et l’application du vote secret au parlement sont autant de pressions exercées, dans l’intérêt de cette décision de limogeage.
La même source a indiqué que Hassena Ould Ely aurait reçu des menaces provenant de l’entourage de Ould Abdel Aziz, lui signifiant qu’ils ont pris connaissance du rapport et que la réaction ne tardera pas.
Entre-temps, commence à circuler l’information concernant la nomination de Ould Djay à la tête de la Snim.
Certains observateurs estiment que Ould Abdelaziz possède encore tout le potentiel pour dissimuler ses scandales de gestion et tout son contrôle sur les activités du pétrole, gaz, mines, pêche, Somelec, Snim et la Banque centrale.
Source : http://elalem.info/article2193.html
Traduit par adrar.info
23-07-2019 13:51 - Afrique de l'Ouest: le géant mondial de l'or contre l'orpaillage clandestin
TV5 Monde - Le développement de l'orpaillage "clandestin" menace la sécurité des compagnies et la durée de vie des mines en Afrique de l'ouest, a dénoncé lundi à Abidjan le groupe aurifère canadien Barrick Gold, évoquant un problème sous-régional.
"L’orpaillage, au-delà de la destruction de l’environnement, de l’utilisation des enfants dans les mines, de l’abus de l’alcool, des abus sur les femmes, de la drogue (...) pose de sérieux problèmes liés à l’insécurité des sociétés minières", a déploré le Sud-Africain Dennis Mark Bristow, PDG de Barrick Gold, lors d'une conférence de presse.
"Au Mali (mine de Loulo-Gounkoto) et au Sénégal (Massawa), des villages entiers ont été attaqués (...) au Sénégal, nos géologues ont été attaqués, c’est un problème crucial", a poursuivi M. Bristow.
Barrick Gold exploite depuis 2010 la mine d'or de Tongon en Côte d'Ivoire. Le géant mondial de l'or détient aussi des mines au Mali, au Sénégal, en Tanzanie, en Zambie et en République démocratique du Congo.
"C’est un problème général qui doit être résolu dans un plan régional avec une volonté politique des pays impliqués (...) car, de façon générale, les Etats pris individuellement ne peuvent y faire face efficacement", a admis M. Bristow.
Selon lui, ce "fléau" menace également "la durée de vie des mines", dont Tongon, à laquelle il reste trois ans d'exploitation, a-t-il poursuivi, soulignant que l'orpaillage clandestin puise dans des filons et ressources qui auraient pu être exploités par les compagnies minières.
De nombreuses sociétés minières sont présentes dans la sous-région, notamment AngloGold Ashanti (avec 5 mines), Barrick Randgold (3 mines), Newmont (avec 2 mines) et une petite dizaine de compagnies plus petites.
01-07-2019 15:10 - Un mort dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage en Mauritanie
Apanews - Un orpailleur mauritanien a trouvé la mort dans l’effondrement d’un puits d’exploration artisanale de l’or, survenu dimanche dans l’extrême nord-est du pays, a-t-on appris lundi de source sécuritaire dans la ville de Zouerate, située à plus de 600 kilomètres au nord de Nouakchott.
L’accident s’est produit dans la zone de Gleib N’dor, fréquentée par des centaines de personnes à la recherche du métal jaune dans les couches superficielles du terrain rocheux, a précisé la même source. Quatre autres orpailleurs ont été blessés et acheminés vers Zouerate pour des soins.
Depuis le début de son exploitation, il y a quelques années, cette zone désertique a connu un grand nombre d’effondrements de puits qui ont provoqué des dizaines de morts et de blessés.
Les autorités mauritaniennes y ont récemment installé un réseau de communication et dépêché des moyens logistiques et de sauvetage pour faciliter les secours en cas d’accident.
MOO/odl/cat/APA
02-06-2019 20:16 - La Mauritanie bientôt dans le cercle très prisé des producteurs d’uranium
Le360 Afrique - La Mauritanie pourrait intégrer rapidement le cercle très restreint des pays producteurs d’uranium. Selon la société australienne Aura Energy, à l'origine de ce projet, la production d'uranium pourrait démarrer dès 2020.
La Mauritanie pourrait intégrer le cercle restreint des pays producteurs d’uranium à partir de l’année 2020. En effet, les premiers échantillons d’oxyde d’uranium d’une mine de la région du Tiris Zemmour (au nord de la Mauritanie) ont été extraits par la société Aura Energy, présente en Mauritanie et en Afrique de l’Ouest, au cours d’essais certifiés par le laboratoire Australian Nuclear Science And Technology Organization (ANSTO), selon cette entreprise minière australienne.
«Les échantillons ont été produits dans le cadre de la phase test d’une étude de faisabilité définitive d’un projet de production d’uranium UO4, avec des niveaux d’impureté acceptables par rapport aux normes ASTM, et considérés comme vendables», souligne Peter Reeve, président éxécuttif d'Aura Energy.
«Les tests de précipitations vont se poursuivre et l’optimisation du produit est prévue pour la prochaine étape des travaux», a-t-il ajouté.
«Cette production de Yellowcake est un élément clé pour la mine du Tiris et va contribuer aux études de marketing et à la progression des négociations sur le financement», explique ce haut responsable de l'entreprise australienne, cité par le site «World Nuclear News, relayé par le site mauritanien d’informations en ligne Mauriweb.
La Société australienne Aura décrit «le Tiris comme un projet de développement à court terme dont la production est prévue pour 2020».
Ainsi, le 30 avril dernier, l’entreprise a annoncé le démarrage des travaux pour l'exploitation de la mine vers juillet 2019, après avoir obtenu un financement de 2 millions de dollars australiens de la société Lind Parteners basée à New York.
En décembre 2018, signale-t-on, le gouvernement mauritanien «a accordé à Aura Energy une licence d’exploitation pour ce projet, y compris un intérêt négocié de 15%. Et l’entreprise a signé en janvier 2019, un contrat contraignant sur les prises avec Curzon Uranium Trading Limlited, qui est basée à Londres.
Aura Energy avait précédemment annoncé son intention de démarrer cette production en 2020, précisant en avril dernier qu’il serait important de lancer le projet Tiris dans un environnement international caractérisé par un prix de l’uranium actuellement à la hausse.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
26-05-2019 19:16 - Scandale de la vente de la mine de F’derick : La SNIM dindon de la farce !
Mauriweb - Décidément ce régime après avoir commencé par une histoire sordide avec le Ghana, semble vouloir conclure avec une autre affaire scabreuse avec le même Ghana.
En effet la compagnie qui vient de prendre possession en catimini de la mine de F’drérick était à l’origine une modeste compagnie familiale australienne mais qui est venu s’établir au Ghana, il y a prés de 20 ans. La délégation chargé de finaliser la cession avec la SNIM était conduite par le Chief Operating Officer de BCM International Ltd, Beven John Jones accompagné de deux partenaires mauritaniens est arrivée à Zouérate le 25 Mai à 9 heures du matin et a commencé par une visite de la mine de F’derick pour notamment s’informer sur le plan d’exploitation de la mine et discuter sur le planning de programmation du projet F’derick.
Ensuite elle s’est dirigée vers le laboratoire pour s’informer sur la procédure de contrôle de qualité (Grade control) afin de s’assurer de la teneur. Puis ce fut la visite du site d’installation, des bureaux de l’administration, et de la gare.
Et avant de quitter Zouérate la délégation a visité la mine TO14 afin de s’informer sur la méthode d’exploitation, la procédure de traitement, le chargement et de conclure par une réunion avec l’ingénieur de planning d’exploitation et une visite de tous les ateliers de maintenance.
Ce bradage, qui intervient à quelques semaines de la fin du mandat de Mohamed Ould Abdel Aziz, constitue sans doute l’un des plus grands scandales qui ont émaillés la gestion cahoteuse de la SNIM ces dix dernières années. Et cette hâte de conclure l’affaire ainsi que le secret qui l’entoure dénote de la gêne des responsables du dossier. Il ne s’agit plus de l’octroi d’un permis de recherche ou d’exploitation mais de la vente d’un gisement prouvé et dont l’étude est finalisé.
Et, que gagne la SNIM dans cette scandaleuse transaction ? Rien sinon une part de 20% alors que ceux qui n’apportent quasiment rien et vont exploiter une mine sans avoir dépensé un dollar ni dans sa recherche ni dans son étude.
26-05-2019 09:12 - Une délégation australienne en visite ce dimanche à Zouerat
Saharamédias - Des sources propres à Sahara Media ont révélé l’arrivée ce dimanche à Zouerate d’une délégation de la société australienne, BCM, qui vient d’acquérir, au terme d’un accord signé avec la SNIM, l’exploitation de la mine de F’derick.
Selon les sources de notre correspondant cette visite devait intervenir samedi, mais avait été reportée sans qu’on en sache les raisons.
Cette délégation doit visiter Zouerate et F’derick et elle comprend un représentant de la société, le directeur général de la société Najah pour les travaux, Mohyi Eddine O. Saleck en plus d’une autre personne dénommée Haylali O. Mohamed.
La direction de la SNIM a donné des instructions au personnel présent sur les sites à visiter, pour être présent sur place dès les premières heures.
La délégation visitera les installations de la SNIM, ses bureaux et pourra se rendre également au laboratoire de la société afin de s’entretenir avec le personnel sur la méthode suivie pour le contrôle et le suivi de la qualité.
Elle visitera également la zone TO14, dans la kédia D’Idjil pour découvrir les procédures d’exploitation minière, les méthodes de traitement et le chargement.
25-05-2019 19:30 - Mauritanie : les travailleurs de la SNIM inquiets après la vente de la mine de F’derick
Saharamédias - Des sources internes de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ont révélé samedi la signature par la société d’un accord avec une société australienne pour l’exploitation de la mine de fer de F’derick, dans le cadre d’une nouvelle politique d’ouverture sur des partenaires internationaux afin de profiter de leurs expériences dans le domaine de l’amélioration des performances et de la production.
Les mêmes sources précisent que cet accord prévoit la création d’une société nationale qui sera chargée de l’exploitation de la mine de F’derick, en contrepartie d’intérêts et avantages octroyés à la SNIM, qui offrira les services de transport, du port et l’électricité, en contrepartie de revenus importants et la création de près de 700 opportunités d’emplois.
D’autres sources, au sein de la société, ont exprimé à Sahara Media leur inquiétude à propos de cet accord qualifié de « suspect et honteux », considérant qu’il s’agit d’une première étape de la vente de la société.
Les opposants à cet accord accusent la direction de la SNIM en vendant cette importante réserve, une première dans l’histoire de la société, dans une conjoncture particulière où les prix du fer connaissent une augmentation importante sur le marché mondial.
Ils considèrent que cette réserve est la meilleure parmi celles de la région et qu’elle devait permettre à la société d’augmenter sa production annuelle d’un million de tonnes.
Des sources de la SNIM ont déclaré à Sahara Media que cette mine avait été exploitée entre 1963 et 1983 (soit près de 3 décennies) et que son exploitation s’était arrêtée depuis, car la société n’était plus à mesure d’extraire le minerai, eu égard à la profondeur de la mine, malgré les différentes directions qui se sont succédées à la tête de la SNIM.
25-05-2019 15:30 - Accord de partenariat entre la SNIM et la société Australienne BCM International
Essaha - Un accord de joint venture a été signé vendredi 54 Mai à Nouakchott entre la SNIM et la société Australienne BCM International, pour exploiter et développer la mine de fer De Fdeirick.
Cette mine exploitée par la SNIM de 1963 à 1983 a depuis lors été abandonnée en raison d’un taux de découverture important et les différentes directions qui se sont succédées à la tête de l’Entreprise n’ont jamais envisagé sa réouverture.
L’exploitation du minerai de fer en Mauritanie a commencé sensiblement au même moment qu’en Australie et au Brésil et si ces derniers produisent respectivement 817 millions et 485 Millions de Tonnes par an, la production en Mauritanie ne dépasse que très rarement les 12 millions de tonnes.
Si plusieurs facteurs peuvent expliquer une telle disparité, il est indéniable que la stratégie de développement des joint ventures en a été un facteur déterminant.
La signature de cet accord est le signal d'une nouvelle politique d'ouverture aux partenaires étrangers visant à accroître la production par l’amélioration de l’exploitation des gisements dormants, l’introduction de nouvelles expertises et capitaux dans un secteur vital pour l’économie nationale et le développement du Pays. Il marque aussi un changement de braquet de la SNIM dont la gestion de tels partenariats n’a jamais abouti par le passé (Projets Askaf ou El Aouj).
Les vertus d’un tel accord, pour peu qu’il soit mené de manière stratégique et concertée entre les partenaires sont multiples à la fois pour la SNIM qui a besoin d’un nouveau souffle suite aux cahots du Projet Guelb II et pour l’Etat qui à besoin de relancer un secteur qui ronronne depuis quelques temps et commence à souffrir de la comparaison avec le dynamisme d’autres secteurs de l’industrie extractive comme le Gaz ou l’Or :
- En tant qu’actionnaire de la nouvelle Entreprise, la SNIM bénéficie de facto de sa quote-part des profits
- Le Permis restant la propriété de la SNIM, elle bénéficie d’un loyer pour toute la durée de l’exploitation
- Par les accords de transport et de fourniture d’électricité, la SNIM génère des profits à partir d’infrastructures actuellement sous exploitées
- Enfin l’Etat aussi bénéficie de tels accords par l’augmentation de ses recettes fiscales et par la création de centaines d’emplois qualifiés dont notre jeunesse à grandement besoin.
En définitive, ce genre d’accord peut être une impulsion pour le secteur du minerai de fer comme il le fut sous d’autres cieux et cette expérience mérite d’être menée et réussie en Mauritanie, n’en déplaise à certains défenseurs acharnés du statu quo qui a prouvé sont inefficacité à améliorer l’exploitation de cette richesse depuis près de 40 ans.
25-05-2019 13:59 - Scandale à La SNIM : La SNIM sur le point d’être dépossédée en catimini de son actif minier le plus juteux
Mauriweb - Vendred 24 Mai à Nouakchott, a été signé le contrat de cession de la mine la plus juteuse de la SNIM pour une durée de 20 ans.
La forme retenue serait une société mixte dont la Snim détiendrait 20% Seulement et les 80% restant reviendraient à Mohiédine Ould Ahmed Saleck dit Sahraoui (Aéroport- Route de Rosso- Grande Mosquée- Esplanade de la présidence et assemblée Nationale) et Mohamed Ould Boussabou( gendre du président de la République, celui-là même qui vient d’acquérir les terrains de la TVM situé sur l’avenue Mandela).
Epilogue
Loin du regard de la presse, des partis politiques et de la société civile, des personnes hautement recommandées essayaient depuis quelques temps de faire main basse sur les actifs de la SNIM les plus valeureux et compromettre sérieusement son avenir. Ils profitent de cette période électorale où tous les regards sont focalisés sur les enjeux de l’élection présidentielle de juin prochain.
Le scandale, ci-dessous relaté, expliquerait peut être la nomination du nouvel ADG de la SNIM que rien ne prédispose, à priori, à diriger cette entreprise dans une période de crise qui aurait appelé un expert minier de préférence issu de la boîte et connaissant ses forces et ses faiblesses.
En effet, en matière de partenariats pour l’exploitation minière, la stratégie de la Snim a toujours été de développer elle-même les gisements naturellement riches (maitrise du processus, coûts d’investissement faibles et forte valeur ajoutée) et de s’associer à des partenaires externes pour l’exploitation des gisements nécessitant l’enrichissement et des investissements lourds.
Il semble que cet usage est en train de connaitre la première exception. Des investisseurs, italiens selon certaines sources généralement bien informées, ont rendu visite à l’ADG de la Snim le jeudi 16/05 dans la plus grande discrétion. Ils étaient accompagnés de leur « représentant mauritanien », hautement recommandé.
La réunion devait se tenir à Paris le 24/05. Finalement, ils ont décidé de faire le déplacement pour gagner du temps. Les discussions ont porté sur les modalités de cession du gisement de F’derick, particulièrement la forme de la cession et les délais permettant de conclure avant les prochaines élections.
Le gisement de Fdérik recèle des réserves prouvées de 30 millions de tonnes de minerai, d’excellente qualité (63% Fe) et la Snim a déjà réalisé une étude de faisabilité en 2018 pour son exploitation sur une période de 15 ans.
Selon les termes de cette étude le coût de l’investissement ne devrait pas excéder les 200 millions de dollars US, avec un coût de production proche de 20$/t, ce qui constitue une aubaine dans un marché où le prix de vente dépasse généralement les 100 $/t.
Dans un contexte d’épuisement des gisements actuellement exploités et de rareté des produits naturellement riches, Fderick est aujourd’hui, sans conteste le meilleur gisement de la Snim dans sa gamme de produits et surtout un atout indispensable dans sa survie.
Il devait permettre d’ajouter deux millions de tonnes par an à sa production après une période de construction de 18 mois. De quoi respirer en attendant des jours meilleurs. La transaction encours est conclue dans la plus grande discrétion et dans le mépris total des procédures et des usages en la matière.
Fin de mandat oblige, le sujet de cette transaction, pas moins grave que la tentative de la vente de la Snim elle-même il y a douze ans, s’impose au débat public dans le contexte électoral.
Les premiers qui doivent être appelés à donner leurs avis sont les candidats aux prochaines élections présidentielles qui doivent à l’occasion être entendus, plus généralement, sur l’avenir qu’ils envisagent pour la plus grande société du pays que le pouvoir n’a cessé de malmener au cours de la dernière décade.
Les membres du Conseil d’Administration qui auront à valider à posteriori cet accord. Ils ne doivent pas perdre de vue qu’ils pourront bien rendre un compte un jour, avec l’ADG, sur ce bradage des ressources du pays, accompli dans la totale illégalité?
Les actionnaires, les partenaires de la Snim et ses bailleurs de fonds qui vont autoriser et valider à posteriori cette transaction.
Enfin les travailleurs de la Snim, ses cadres supérieurs et ses anciens directeurs doivent aussi faire entendre leurs opinions sur cette affaire qui pourra mettre en péril leur entreprise.
23-05-2019 12:33 - Mauritanie : les orpailleurs ont produit 0,5 tonne d'or dans le nord du pays (banque centrale)
Xinhuanet - L'activité d'orpaillage a réalisé une production de 0,5 tonne d'or dans la zone de Guelb N'Dour, à plus de 400 km au nord-est de la cité minière de Zouerate, a fait savoir mercredi le gouverneur de la province du Tiris Zemour, citant des statistiques de la Banque centrale de Mauritanie (BCM).
La BCM, qui a le monopole de l'achat de l'or produit par les orpailleurs, "a déjà investi six milliard d'ouguiyas (plus de 16 millions de dollars américains environ) dans le cadre de son activité liée à l'achat de la production des orpailleurs", a précisé Abderrahmane Ould Mahfoudh Ould Khattry.
Au total, 16 mille orpailleurs mauritaniens, pour la plupart des jeunes motivés par le rêve d'enrichissement rapide, se trouvent aujourd'hui dans la province du Tiris Zemour (nord mauritanien) où ils mènent leur activité dans des conditions sécuritaires jugés "optimales" par les autorités.
Depuis décembre dernier, les orpailleurs titulaires de permis de prospection ont investi la zone de Guelb N'Dour.
Ils ont été invités par les autorités administratives et militaires à "coopérer avec les unités de l'armée qui quadrillent cette zone" située dans un corridor sécuritaire auparavant interdit à toute circulation.
En 2016, la ruée de milliers d'orpailleurs vers le nord de Nouakchott avait poussé les autorités mauritaniennes à adopter une réglementation de cette activité qui n'était pas prise en compte par le code minier en vigueur dans le pays.
Cette réglementation exige des licences pour les orpailleurs qui doivent être citoyen mauritanien, avoir un détecteur de mine dédouané auprès des services douaniers mauritaniens et payer une taxe de 100.000 ouguiyas (environ 280 dollars).
La production annuelle d'or de la Mauritanie se situe aujourd'hui aux environs de 245 856,76 onces, compte non tenu de l'orpaillage artisanal.
16-03-2019 16:09 - Incertitudes quant aux expansions pour Kinross Gold
Mauriweb - A 786,5 millions de dollars (-2,9% en base annuelle), le chiffre d'affaires du groupe canadien est de plus de 25 millions de dollars supérieur au consensus.
Kinross Gold échoue à réaliser ses ambitieux projets. La production est passée de 2,8 millions d'onces troy en 2016 à 2,67 en 2017 et 2,45 l'an dernier. Le canadien n'en demeure pas moins le 5e producteur d'or au monde. Il gère huit sites, dont trois en Amérique du Nord (Fort Knox, Bald Mountain et Round Mountain), un au Brésil (Paracatu), deux en Afrique de l'Ouest (Tasiast et Chirano) et deux en Russie (Kupol et Moroshka).
Les chiffres du 4e trimestre et de l'ensemble de l'exercice sont conformes aux prévisions. Les mines ont produit 610.000 onces, pour un coût de production de 961 dollars l'once. C'est 6,5% de moins que l'année précédente, mais le coût était à l'époque en légère hausse, à 1.019 dollars.
A 786,5 millions de dollars (-2,9% en base annuelle), le chiffre d'affaires est de plus de 25 millions de dollars supérieur au consensus. Le bénéfice net ajusté (13,5 millions) surpasse lui aussi légèrement les attentes. Sur l'ensemble de l'exercice, la production a cédé 8,3%, tandis que le coût de production augmentait légèrement (à 965 dollars, contre 954 en 2017).
L'essoufflement de la production s'explique notamment par des problèmes techniques à Fort Knox, de fortes précipitations et des travaux d'expansion. Kinross a inauguré en 2018 la première partie de l'expansion de Tasiast, en Mauritanie, destinée à porter la production à 400.000 onces par an. Une deuxième phase, dont la réalisation et le calendrier dépendront notamment du financement et de l'entente, avec le gouvernement mauritanien, sur le partage des revenus et le taux d'imposition, pourrait permettre de la multiplier par deux. Les électeurs mauritaniens seront appelés aux urnes cette année.
Les principaux projets d'expansion pour 2019 sont celui de Gilmore (Fort Knox) et de Vantage (Bald Mountain - dont l'inauguration est imminente). La durée de vie de Chirano (Ghana) et de Kupol a été prolongée d'un an. Kinross étudie la possibilité de redémarrer les mines chiliennes de La Coipa et de Lobo-Marte; les résultats de l'étude de faisabilité sont attendus pour cette année. La direction table pour 2019 sur une production légèrement supérieure, à 2,5 millions d'onces, pour un coût de 995 dollars.
A la fin de l'an dernier, le groupe ne disposait plus que de 349 millions de dollars de liquidités, contre 1,26 milliard encore un an plus tôt. Il a consacré 254 millions à l'achat de deux centrales hydrauliques au Brésil; il a également acquis les participations d'actionnaires minoritaires dans plusieurs de ses actifs partagés. Un bon milliard et demi de dollars sont toutefois disponibles sur la ligne de crédit, ce qui porte les liquidités totales à près de 1,9 milliard. A 1,74 milliard de dollars, la dette de long terme reste inchangée en base annuelle.
La première tranche de 500 millions de dollars ne sera remboursable qu'en 2021. La dette nette correspond à 1,4 fois le bénéfice opérationnel. Les investissements resteront stables, à un peu plus d'un milliard de dollars, cette année; compte tenu de cette lourde dépense, il ne peut être question de dividende pour l'instant.
Conclusion
Kinross espère que sa production va repartir à la hausse cette année, mais tout dépendra des décisions d'investissement dans Tasiast. Plus de 40% de la production provenant de régions politiquement instables, le risque est supérieur à la moyenne. A moins de 5 fois le bénéfice opérationnel escompté et 0,9 fois la valeur comptable, la valorisation est toutefois inférieure à la moyenne du secteur...
Source: https://initiedelabourse.levif.be/bourse/avis/actions/incertitudes-quant...
تشكيل مجلس شبابي مهتم بالتعدين
Send an email16 فبراير، 2019 اباه أحمد بدي Follow on Twitter
أعلنت مجموعة من المهندسين الموريتانيين، اليوم السبت، في العاصمة نواكشوط إنشاء مجلس شبابي يهتم بمجال التعدين في البلاد، يسمى « المجلس الشبابي للقادة في مجال التعدين ».
ويهدف المجلس حسب القائمين عليه إلى « تشجيع تبادل الأفكار والخبرات بين الشباب الموريتاني في قطاع المعادن، والمساهمة في تدريب وطرق دمج الشباب في هذا القطاع ».
كما يعلن المجلس من بين أهدافه « التحسيس والتوعية بمخاطر التعدين الحر للعمال التقليديين والنشاط المنجمي ».
وقال عضو المجلس الشبابي الحسين ولد أبوه، إن المجلس الجديد « يأتي لخلق ثقافة منجمية من خلال تبادل الخبرات بين جميع الفاعلين في القطاع المعدني ».
وتشهد موريتانيا منذ سنوات إقبالاً كبيراً من طرف شركات التنقيب عن المعادن، سواء في الأراضي الموريتانية أو في المياه الإقليمية، كما شهدت البلاد إقبالاً كبيراً من المواطنين على التنقيب عن الذهب.
تم تسليط الضوء ، في جلسة عامة على بعض الدروس حول قطاع التعدين الوطني ، إلى جانب الدكتور محمد ديه ، الأمين العام لغرفة المناجم والبترول الموريتانية ، وأحمد ولد عبد الله ، المدير العام السابق للشركة الوطنية الصناعية والتعدين (SNIM) والممثل الخاص السابق للأمم المتحدة لغرب إفريقيا ومكتب الأمم المتحدة لغرب إفريقيا (UNOWA) ، وكذلك محمد سالك ولد هيين المدير العام السابق لـ SNIM وكذلك طالب ولد عبدي فال الذي كان وزير البترول والمناجم والصناعة الأسبق والرئيس التنفيذي السابق لشركة SNIM.
Mauritanie .. Création d'un conseil des jeunes intéressés par l'exploitation minière
16 février 2019 – Sahara Medias
Un groupe d'ingénieurs mauritaniens a annoncé, aujourd'hui, samedi, dans la capitale, Nouakchott, la mise en place d'un conseil des jeunes concernés par le domaine minier dans le pays, dénommé «Conseil des jeunes des dirigeants dans le domaine minier».
Selon ses responsables, le conseil vise à «favoriser l'échange d'idées et d'expériences entre les jeunes mauritaniens du secteur minier, et de contribuer à la formation et aux méthodes d'intégration des jeunes dans ce secteur».
Le conseil déclare également, parmi ses objectifs, «faire prendre conscience des dangers de l'exploitation minière gratuite pour les travailleurs traditionnels et l'activité minière».
Un membre du Conseil des jeunes, Hussein Ould Abouh, a déclaré que le nouveau conseil «vient de créer une culture minière à travers l'échange d'expériences entre tous les acteurs du secteur minier».
La Mauritanie connaît depuis des années une forte participation des sociétés minières, que ce soit sur le territoire mauritanien ou dans les eaux régionales, et le pays a connu une forte participation des citoyens à la recherche d'or.
Ont été à l'honneur, en plénière pour quelques enseignements sur le secteur minier national, outre Dr Mohamed Dié, le Secrétaire Général de la Chambre des Mines et du Pétrole de Mauritanie, Ahmed Ould la Abdallah, ex Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) et ex Représentant Spécial des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), de même que Mohamed-Saleck Ould Heyine ex DG de la SNIM ainsi que Taleb Ould Abdi-Vall qui fut ex ministre du Pétrole, des Mines et de l'Industrie et ex DG de la SNIM.
15-02-2019 10:35 - Mauritanie : Kinross Gold a atteint ses objectifs de production d’or en 2018
Agence Ecofin - Kinross Gold, compagnie active en Mauritanie sur la mine d’or Tasiast, a atteint ses objectifs de production en 2018. Elle a produit sur l’ensemble de ses opérations un total de 2,45 millions d’onces d’or.
Selon le bilan annuel de la société, la mine Tasiast a grandement contribué à cette performance, enregistrant un record de production au dernier trimestre.
«Après avoir terminé avec succès la première phase d’expansion de Tasiast, la mine a atteint une production record au quatrième trimestre, avec une production et des taux de récupération supérieurs aux attentes.», a déclaré le PDG J. Paul Rollinson.
Kinross a également généré des flux de trésorerie opérationnels d'environ 790 millions de dollars et a maintenu un bilan solide, avec des liquidités de 1,9 milliard de dollars et aucune dette arrivant à échéance avant 2021.
En 2019, Kinross Gold prévoit de produire 2,5 millions d’onces. «Tasiast, nous continuons d'évaluer d'autres approches pour augmenter la production et réduire le capital tout en préservant la valeur globale du projet.», a déclaré M. Rollinson.
12-02-2019 22:11 - Le débat du Sahel : L’impact écologique des industries extractives [Vidéo]
Hacen Ould Lebatt - La Présidente de l'ONG BiodiverCités, Madame Maïmouna Saleck et le directeur du contrôle environnemental au Ministère de l'environnement et du développement durable,
Monsieur Cheikh Tourad Ould Mohamed Saadbouh sont mes invités, cette semaine à un débat du Sahel consacré aux retombées écologiques de la production gazière, minière et pétrolière en Mauritanie. Docteur Mohamed Baba Saïd, professeur à l’université Clermont Auvergne (France) interviendra en milieu d''émission.
Il nous parle de l'impact de la ruée vers l'or à Chami sur l'écosystème du Parc National du Banc d’Arguin (PNBA), dont il présidait le du conseil scientifique.
https://www.youtube.com/watch?v=5OaZDgy8-Bc&feature=youtu.be
02-02-2019 11:11 - Mines : une transaction scellée autour de 1.180 tonnes d'oxyde d'uranium mauritanien
La Tribune Afrique - La compagnie minière australienne Aura Energy et la société Curzon Uranium Trading ont conclu cette semaine un accord visant la vente d'environ 360 tonnes (800.000 livres) d'oxyde d'uranium sur une période de 7 ans.
L'information a été donnée par Aura Energy qui a également indiqué l'accord porte sur la future production de son projet Tiris, en Mauritanie, à hauteur de 1,8 million de tonnes supplémentaires. Aura Energy a trouvé un acheteur pour l'uranium de Tiris en Mauritanie. La compagnie australienne a annoncé mardi avoir signé un accord avec Curzon Uranium Trading (CUT) pour lui vendre 800.000 livres (362 tonnes) d'oxyde d'uranium (U3O8) sur une période de 7 ans, à compter du début de production, ainsi que de mettre à sa disposition une production supplémentaire optionnelle de 1,8 million de livres (816 tonnes).
Dans leur accord, les deux parties ont fixé le prix unitaire à plus de 44 dollars la livre, au-dessus du prix au comptant de la livre d'uranium sur le marché et les coûts d'exploitation totaux du projet Tiris, a ajouté Aura Energy dans son communiqué. Au total, se sont donc 1.180 tonnes d'oxyde d'uranium qui sont concernés par cette opération.
Pour le président exécutif d'Aura, Peter Reeve, cet accord est un pas franchi vers la production d'uranium du projet Tiris. « La conclusion de cet accord intervient après de nombreux mois de négociations et rapproche clairement Aura du statut de producteur », a-t-il déclaré.
La compagnie australienne qui détient 100% du projet d'exploitation, mène actuellement une étude de faisabilité définitive qui est en cours d'achèvement. Celle-ci devrait non seulement fournir des informations importantes sur la production mais aussi permettre d'identifier les étapes du projet d'exploitation de minerais d'uranium évalué à 65 millions de livres. D'après les sources proches de la société, les premières productions sont attendues pour 2020.
latribune.fr
http://cridem.org/C_Info.php?article=719853
13-12-2018 23:15 - Tasiast Mauritanie, un contributeur "clé" à l’économie mauritanienne
Alakhbar - Dans le cadre de son programme Professionnel Local, Tasiast Mauritanie Limited S.A contribue à l’économie mauritanienne "en offrant aux entreprises locales l’opportunité de participer de manière équitable à la fourniture de biens et des services nécessaires aux opérations de TML.SA".
Dans ce contexte, TML.SA a dépensé 7,4 milliards d’ouguiyas MRU avec les entreprises mauritaniennes en 2017. 300 sous-traitants et fournisseurs locaux en ont bénéficié. « L’objectif est de développer et de soutenir les capacités commerciales locales en fourniture des conseils sur la manière de mener des affaires avec TML.SA »
Tasiast Mauritanie Limited SA a dévoilé ces chiffres à l’occasion de la 5e édition de Mauritanides, le premier rendez-vous des entreprises souhaitant investir dans l'industrie minière et pétrolière en Mauritanie et dans la région-, tenue les 11, 12 et 13 décembre 2018 à Nouakchott.
Mauritanides, c’est un événement biennal, organisé, depuis 2010, par le Ministère mauritanien du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, en association avec l’entreprise britannique AME Trade Ltd, spécialisée dans l'organisation d'évènements B2B en Afrique, au Moyen Orient et en l'Amérique du Sud.
La Mauritanie se lance dans l’exploitation et la vente de phosphate
· 12 décembre 2018
· AFP
Les autorités mauritaniennes ont annoncé mardi le début de l’exploitation de l’important gisement de phosphate de Bofal, dans le sud-est du pays, un projet vieux de plusieurs dizaines d’années qui devrait déboucher sur de premières exportations vers l’Asie en février.
L’entrée en exploitation du gisement de Bofal, à 470 km au sud-est de Nouakchott, près de la frontière avec le Sénégal, a été annoncée en marge d’une conférence minière inaugurée par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Une centaine de sociétés de prospection et production pétrolières venues d’une trentaine de pays, dont les majors britannique et français BP et Total, participent à cette conférence qui se tient jusqu’à jeudi.
Quelque 48 km2 de la mine de Bofal, d’une superficie totale de 945 km2, seront exploités avec un potentiel évalué à cent millions de tonnes, a affirmé à l’AFP le PDG de la société mixte mauritano-saoudienne de phosphate, qui en assure l’exploitation, Abdallahi Ould Cheikh Ahmed Baba.
Le gouvernement mauritanien détient 20% du capital de cette société et des investisseurs privés les 80% restants.
Les premières exportations de phosphate de Bofal, utilisé comme engrais dans l’agriculture, sont attendues en février à destination de l’Asie, notamment de l’Inde, a confié à l’AFP l’un de ses responsables.
Plusieurs projets d’exploitation du gisement de Bofal, par des groupes mauritaniens ou étrangers, ont fait long feu depuis les années 1980.
Ce produit s’ajoute à d’autres minerais exploités en Mauritanie dont le fer, le cuivre et l’or, qui font partie des produits qui assurent l’essentiel des ressources du pays.
https://afrique.lalibre.be/28909/la-mauritanie-se-lance-dans-lexploitation-et-la-vente-de-phosphate/
Explorer seeking partners to support its efforts to tap Mauritania’s mineral wealth7TH JULY 2017 BY: ILAN SOLOMONS
JOHANNESBURG (miningweekly.com) – Mauritania has many mining investment opportunities, with economic, social and political conditions conducive to the pursuit of developing a sector considered strategic by the country’s government, says Oil, Energy and Mines Minister Dr Mohamed Abdel Vetah.
He points out that the Mauritania government has instituted a mining policy aimed at ensuring a “mutually beneficial” balance, while safeguarding the interests of the nation and investors.
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International mining companies with existing operational mines in the country include base metals producer First Quantum Minerals and gold major Kinross Gold, both of Canada. Several companies also have exploration licences and/or were recently granted mining licences in Mauritania, such as West Africa-focused gold explorer Algold Resources, iron-ore exploration joint venture Mauritania Saudi Mining and steel and uranium development company Aura Energy.
There is also State-owned mining company Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie, which produces about 12-million tons of iron-ore a year.
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Moreover, at a recent meeting in Bogotá, Colombia, the Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) board agreed to assess the performance of its 51 implementing countries against the EITI standard and found Mauritania to have made “meaningful progress”.
The EITI is a global standard to promote open and accountable management by countries of the revenue generated from the extraction of natural resources.
It is against this backdrop of increasing interest in Mauritania’s mineral resources wealth that privately owned Mauritanian mining exploration company Suricate Minerals is seeking about $4-million to develop its quartz, barite, lithium and gold projects.
Mining Weekly visited Mauritania in May as a guest of Suricate. The trip included a meeting with Suricate executive director Ahmed Hertani to discuss the company’s vision and plan to develop these assets, and visits to several of the company’s concession sites in the Sahara desert.
He said the company would soon undertake a feasibility study for the commissioning of a mine to extract high-purity quartz from its Inal deposits, which contain up to 99.99% silicon, as recorded by the company’s in-house team of geologists and verified by German materials testing and analysis company Dorfner Anzaplan. These deposits are located in the north-west of Mauritania, 130 km from the Port of Nouadhibou.
Hertani commented that the company was in the preselection stage of choosing a company to conduct the study to update the project’s economic conditions.
However, he noted that Suricate was “particularly attentive” to other proposals from any potential industrial partner to establish a unit for the purification of quartz and the production of high-purity silica and silicone metals upgrade in the Nouadhibou Tax Exemption Zone.
The company’s own analysis of the samples on the project’s veins indicated purity levels that exceeded 99.99% silicon dioxide, Hertani added. He stated that laboratory tests and analysis had shown that the quartz in the deposits was also suitable for the production of photovoltaic- and electronic-grade silica, with the potential – once the resources were upgraded – for use as silicone metals.
Hertani commented that analysts projected that, in the years to 2030, there would be a significant increase in demand for polycrystalline silicone, noting that the expected “exponential growth” of the photovoltaic industry was impossible without high-purity quartz.
High-purity quartz deposits were exceptionally rare worldwide, which is why Suricate’s quartz deposits – which account for several million tons of the material – were so important, he highlighted.
Inal Lithium-Rich Pegmatite
Further, Hertani pointed out that the Inal site held “vast amounts” of pegmatite surface outcrops, which were important, as they often contained rare earth minerals and coloured gemstones, such as aquamarine, tourmaline, topaz, fluorite, apatite and corundum, as well as tin and tungsten minerals.
In May, Mining Weekly reported that the most reliable estimates of yearly coloured-stone sales at retail level were in the $18-billion to $21-billion range, which included the total cost of jewellery pieces, mountings and side stones.
Pegmatites are also the primary source of lithium, either as spodumene, lithiophyllite or lepidolite, Hertani noted, adding that this was significant, as the value of lithium was rising, owing to increasing demand.
Hertani highlighted that the principal target for Suricate was to evaluate and develop the site’s 100 km2 lithium-bearing pegmatite resource. He noted that analysis conducted by Dorfner on the outcrop rocks collected found that Inal had an “exceptional percentage” of lithium, with its spodumene possessing 68 300 parts per million (ppm) lithium and lepidolite of 29 300 ppm. He also noted that the site’s iron oxides were substantially low at between 0.2% and 0.3%.
According to German global banking and financial services company Deutsche Bank, lithium prices are likely to remain elevated at about $9 500/t until at least 2021, which is a significant increase on its historical price of $6 500/t. “This is attributable to rising demand and impending supply deficits from 2019,” states the bank.
In April, Mining Weekly reported that 28 GWh of energy worldwide was produced using lithium-ion sources; however, many companies had committed large sums of money (estimates range between $25-million and $30-million) to the establishment of lithium-ion battery plants worldwide. Analysts had also predicted that the new plants would, by 2020, result in an increase of more than 500% in the energy produced using lithium-ion sources to 174 GWh.
According to price data collection and assessment company Benchmark Mineral Intelligence, electric vehicles were the key driver of demand increases overall, with demand expected to increase by a compound annual growth rate of 11% year-on-year.
Barite Deposits
Moreover, Hertani pointed out that the company was working on further evaluating what appeared to be an “immense hydrothermal deposit” of pure barite near the city of Bir Moghrein, in northern Mauritania.
“These deposits are recognised as among the largest deposits of barite worldwide. This is also important, as the deposits of the current major suppliers – China and India – are rapidly depleting.”
Hertani remarked that the barite fills the large regional faults, orientated north-north-west to south-south-east, and east to west over several metres in width, with lengths extended discontinuously over tens of kilometres.
There are 25 veins of barite, between 100 m and 300 m, that have been identified in the permit area and are distributed discontinuously over more than 10 km along the great regional faults that affect geological formations.
The analysis of rock collected at the surface (outcrops) indicates a barium sulphate content of 78.9%. Hertani added that this surface barite was enriched with silica, comparable in quality to the Bou Ouzzal deposit in neighbouring Morocco, the third-largest exporter of barite in the world, with a production of one-million tons a year.
The barium content of the hydrothermal deposit is between 50.81% and 57.68%, compared with the 51.8% of the rock of the outcrops. Hertani stated that this mineral deposit was associated with other minerals, such as fluorite, iron-ore, heavy minerals and rare earths, which were also being systematically evaluated.
He pointed out that barite was used worldwide primarily as a weighting agent for drilling fluids in oil and gas exploration to suppress high formation pressures and prevent blowouts. Therefore, the company aims to ensure the supply of its high-quality barite to large oil and gas drilling activities in, for example, the US, Brazil, Canada, Venezuela, Argentina and the Middle East.
OTHER PROJECTS
Hertani informed Mining Weekly that the company was looking for a technical partner and funds to complete the geochemistry campaign to drill on its Inal gold permit in the gold-rich Tasiast area of Mauritania.
There had been recent discoveries of multimillion-ounce gold deposits in the immediate vicinity of its permit area, such as Kinross’s Tasiast gold mine, which produced 175 176 oz of gold equivalent in 2016.
Hertani explained that the geological context of the structure hosting the gold mineralisation of the Tasiast deposit followed a north-south shear and ground geochemistry carried out on part of the permit had provided “promising results”, which could be a guide to further mineralisation findings.
Further, Suricate is looking for a suitable technical and financial partner or partners to accelerate the prospecting of its Touracine and Tamreikate deposits, which present a “powerful magnetic signal” associated with geochemical anomalies for lithium.
“Niobium, tantalum and some rare earths, particularly dysprosium, are present . . . We are also targeting nearby brackish waters, which can also be lithium traps,” Hertani highlighted.
Suricate believes that its projects have “enormous potential”, which provides a “golden opportunity” for interested parties to join the company in unlocking the country’s full mineral resource value.
“We are offering all serious investors the opportunity to visit our project sites and see . . . the value that our portfolio holds. Suricate looks forward to welcoming them to Mauritania soon,” Hertani concluded.
Le Sénat adopte la convention de Minamata sur le mercureNouakchott, 22/06/2015 - AMI
Le Sénat a adopté mercredi, au cours d'une séance plénière tenue à Nouakchott, sous la présidence de M. Abdoul Ba, vice président du Sénat, le projet de loi autorisant la ratification de la convention de Minamata sur le mercure.
Le gouvernement était représenté par M. Amedy Camara, ministre de l'environnement et du développement durable.
Dans son intervention devant les sénateurs, le ministre a indiqué que la convention de Minamata représente la dernière convention internationale dans le domaine de la protection de la santé des personnes et de l'environnement contre les traces nocives des produits chimiques. Il a ajouté qu'il a été confirmé, au niveau des départements ministériels, que la ratification de cette convention n'a aucune répercussion négative sur l'économie nationale.
De leur coté, des sénateurs ont appelé, au cours de la séance plénière, à plus de sérieux dans la lutte contre les produits nuisibles à l'environnement ainsi que la sensibilisation des citoyens sur les dangers d'utilisation non rationnelle de ces produits. Les intervenants ont aussi demandé l'activation des lois relatives à la préservation de notre environnement.
Dans ses réponses, le ministre a précisé que le but de cette convention est de préservé la santé de l'homme et de l'environnement des méfaits du mercure et de ses composantes avant d'ajouter que son département entreprend actuellement des campagnes de sensibilisations sur les conséquences d'utilisation des matières nocives sur la personne et l'environnement.
d'autre part, la commission des affaires étrangères et de la défense s'est réunie mercredi sous la présidence de M. Mohamed Salem Ould Mohamed sidya, son président pour étudier un projet de loi autorisant la ratification d'un accord de coopération entre notre pays et le Qatar dans le domaine de l'enrnvironnement et du développement durable.
Le gouvernement était représenté, à cette réunion, par le ministre de l'environnement et du développement durable, M. Amedy Camara.
Mauritanie : la construction de l'aéroport de Nouakchott financée par un contrat d'approvisionnement en minerai de fer
Le 04/07/2005 à 14:19
Pour alimenter le moteur de la croissance économique, s'assurer de sources d'approvisionnement en matières premières est une préoccupation majeure des responsables chinois. L'annonce par le gouvernement mauritanien du financement de la construction de l'aéroport de Nouakchott par la société China Metallergical Construction Corporation (MCC) en échange de l'approvisionnement en minerai de fer illustre bien ce propos...
La société China Metallergical Construction Corporation (MCC) doit procéder prochainement à la construction d'un nouvel aéroport international à Nouakchott pouvant recevoir toutes les gammes de gros porteurs, a déclaré jeudi dernier à Nouakchott, le ministre mauritanien de la Communication et des Relations avec le Parlement (Information).
M. Hamoud Ould Abdi, qui s'exprimait lors de son commentaire hebdomadaire des travaux du Conseil des Ministres, a ajouté que le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi autorisant le Président mauritanien à ratifier la convention relative de financement et de réalisation de cette infrastructure signée à Beijing le 6 novembre 2005 par la Mauritanie et cette société chinoise.
Au titre de cette convention, la société chinoise mobilisera le financement à hauteur de 80%, les 20% restants étant à la charge de l'Etat mauritanien. Les travaux seront exécutés en 36 mois.
La société consentira à la Mauritanie un crédit d'un montant de 136 millions de dollars qui sera remboursé en 16 ans avec un délai de grâce de trois ans et un taux d'intérêt annuel de 3%.
Le remboursement du principal et des intérêts sera effectué par tranches annuelles égales et successives.
Le ministre a précisé que le pays remboursera les tranches annuelles échues calculées en dollar américain pour la contre- valeur correspondante en minerai de fer vendu au port de Nouadhibou au prix du marché international et aux conditions commerciales définies avec la clientèle de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).
Le nouvel aéroport est appelé à répondre aux besoins sans cesse croissants nés des progrès considérables accomplis dans notre pays mais également du commencement de l'exploitation des ressources telles que le pétrole et les métaux précieux.
source Xinhuanet