Climat des Affaires
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Secteur bancaire et climat des affairesLe système bancaire qui était, jusque-là plutôt fragile et exposé à un risque systémique élevé subit des mesures prises notamment dans le cadre du programme en collaboration avec le FMI. Bien que la liquidité bancaire demeure relativement étroite et que la croissance du crédit est au ralenti (3,5% en 2019 contre 15,7% en 2018), les crédits au secteur privé devraient tendent à croître, de 11% sur 2019 contre 19,4% en 2018. Les perspectives de démarrage dans les très prochaines années des champs gaziers découverts récemment contribueront certainement à améliorer la situation avec pour soutenir les investissements nécessaires. Entretemps, une part importante de l’augmentation monétaire s’est traduite par des liquidités en circulation, en partie en raison des achats d’or artisanal, de plus en plus importants, par la Banque Centrale de Mauritanie sinon, aussi des retraits de dépôts de deux petites banques en difficulté. Le taux de créances douteuses a diminué à 21,7% en juin contre 22,6% en décembre 2018. La Banque Centrale a adopté les règles de Bâle III pour l’adéquation du capital et la liquidité, qui seront applicables à partir de janvier 2020. Les Services du FMI ont recommandé un renforcement du cadre réglementaire concernant la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme que la pandémie du Covid-19 a contribué à freiner.
La Mauritanie progresse, petit à petit, dans les classements. Ainsi, en 2018, elle fait la 148ème place sur 190 pays pour le Doing Business de la Banque Mondiale. Elle vient aussi à 144/180 du classement Transparency International 2018 et à 40/54 au Mo Ibrahim sur la gouvernance. Des mesures et une volonté forte d'améliorer cette situation est manifestée par le gouvernement. |