La Dépêche - Le ministre de l’Energie mauritanien Abdessalam Ould Mohamed Saleh a présenté, mercredi devant le conseil des ministres, une communication relative à l’autorisation de signature d’un Contrat d’Exploitation-Production ( CEP) avec BP, sur le bloc de l’ offshore profond du Bassin Côtier, dans lequel se trouve le champ gazier de Birllah.
Cette communication vise à déterminer les termes techniques, économiques et fiscaux du CEP, qui sera limité sur la zone de la découverte de BirAllh. Ce contrat vient, quelques mois, après l’expiration du permis possédée par Kosmos Energy et BP, qui ont découvert le champ en 2019. Selon le communiqué sanctionnant le conseil des ministres, ce nouveau contrat accorde à BP une durée de 30 mois pour réaliser les études techniques, avant de procéder à la signature de la décision finale d’investissement FID. D’un autre côté, le nouveau contrat permettra à l’État mauritanien d’augmenter sa #participation dans le champ gazier à 29% contre 14% dans le CEP précédent. Il est à noter que le champ BirAllah, situé dans le bloc C8, contient des réserves gazières estimées à 80Tcf. M.E AMI - La Société Maaden Mauritanie a ordonné, jeudi, à l’ensemble des orpailleurs à Tasiast et à Tijirit à cesser leurs activités durant 24 heures de peur qu’il y ait des glissements de terrain suite aux pluies enregistrées mercredi soir et jeudi matin dans ces zones.
Le communiqué, dont une copie a été remise à l’AMI, est ainsi libellé : "Vu les risques liés aux pluies tombées sur Tasiast et Tijirit hier soir et ce matin et l’éventualité de glissements de terrain et de foudres y subséquents, la Société Maaden Mauritanie ordonne à tous les orpailleurs de suspendre entièrement leurs activités pendant 24 heures dans les zones susnommées, afin de préserver la sécurité et la sûreté de tous, et de respecter les procédures de sécurité établies. Par ailleurs, la Société lance un appel solennel à tous pour se conformer sans délai à ces instructions et de rester vigilants face aux dangers qui peuvent surgir dans de telles circonstances. Quiconque enfreint ces ordres assume l’entière responsabilité de son infraction." lAgence Ecofin - CWP Global, l’un des pionniers dans le développement de projets d’énergies renouvelables, ambitionne d’élargir son portefeuille en Afrique en développant d’abord deux projets d’hydrogène vert en Mauritanie et au Maroc, respectivement le projet Aman de 30 GW et le projet Amun de 15 GW.
Lors de la deuxième édition du forum économique Maroc-Mauritanie, le président de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a affirmé que les entreprises marocaines sont prêtes à mettre à profit leur expérience dans les énergies renouvelables en faveur de la Mauritanie. Il a en effet indiqué qu’un partenariat pourrait être établi avec des acteurs locaux mauritaniens pour construire des unités solaires et éoliennes. Alj considère que la Mauritanie possède un important potentiel en énergies renouvelables, que le pays devrait exploiter au maximum pour assurer sa transition énergétique et répondre efficacement à ses besoins énergétiques. « La Mauritanie dispose d’un potentiel géographique et climatique adéquat pour réussir sa transition énergétique, couvrir ses besoins en énergies renouvelables et réduire ses coûts de production », a-t-il déclaré à l’ouverture du Forum. La Mauritanie a récemment signé des protocoles d’accords avec des entreprises étrangères pour explorer les possibilités de développement de projets d’hydrogène vert dans le pays. Le pays souhaite également augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix. Par conséquent, l’expérience du Maroc, qui est considéré comme un modèle dans la transition énergétique en Afrique, pourrait être d’une grande utilité pour un pays dont le mix énergétique reste pour le moment dominé par des combustibles fossiles. Abdoullah Diop La Dépêche - Le ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines vient de recruter le consortium emmené par le sud-africain EPCM qui comprend en outre Jade Advisory et le cabinet mauritanien fondé et piloté par Hassena M’Beyrick en l’occurrence Meen&Meen pour l’élaboration d’une stratégie destinée à la création d’une zone d’activité et des services dédiée aux hydrocarbures. Le marché procède du Projet d’appui aux négociations des projets gaziers et au renforcement des capacités institutionnelles de la Mauritanie (PADG) initié suite à la découverte du champ gazier à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal. Le consortium qui empoche 421.000 $ devra donc étudier les options pertinentes permettant d’attirer les sociétés des services pétroliers et d’accélérer le développement du secteur local des services pétroliers selon l’expérience des pays producteurs d’hydrocarbures; faire un inventaire des zones de développements, zone économique spéciale, parc industriel comparables en Afrique et dans le monde, tout en se concentrant sur les modèles qui pourraient être applicables à la Mauritanie; proposer l’option adéquate pour la Mauritanie, tenant en compte la dynamique du développement du secteur en Mauritanie et en Afrique de l’ouest et les avantages…….. EPCM et Meen&Meen qui à l’échelle mauritanienne a stature pionner en matière de conseils dans le domaine des hydrocarbures ne sont pas à leur coup d’essai. Tous deux avaient raflé par le passé au moins un contrat dans le cadre Projet d’appui aux négociations des projets gaziers et au renforcement des capacités institutionnelles de la Mauritanie financé par la Banque mondiale à hauteur de 20 millions $. Le consortium EPCM/Jade Advisory/Meen&Meen qui doit développer en outre une feuille de route pour la mise en place et la construction de la zone à proposer gagne suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé 27 octobre 2021. Il dispose d’un délai de 18 mois pour accomplir sa mission. Agence Ecofin - La demande d’uranium devrait grimper progressivement, avec le développement de nouvelles installations de production d’énergie nucléaire à travers le monde. La Mauritanie peut contribuer à satisfaire cette demande grâce au projet Tiris.
La compagnie minière Aura Energy a annoncé le 19 septembre la nomination de David Woodall au poste de DG. Cela met fin à l’intérim assuré pendant neuf mois par Wil Goodall. A la tête d’Aura, l’une des deux missions principales de M. Woodall sera d’amener le projet d’uranium Tiris, piloté en Mauritanie par la compagnie, en phase de production. Il devra superviser spécifiquement le processus d’obtention d’un permis d’exportation pour la future production, mais aussi les travaux d’optimisation conduits depuis quelques mois par deux cabinets. « Sous la direction de Will, nous avons élaboré et progressé dans la mise en œuvre d’une stratégie qui facilitera le développement précoce du projet Tiris », a commenté Phil Mitchell, président exécutif d’Aura, comptant sur la « grosse expérience » du nouveau DG pour continuer le travail. David Woodall est en effet un ingénieur des mines avec 30 ans d’expérience dans l’exploration et l’exploitation des mines, aussi bien au niveau de juniors minières (Superior Lake Resources) que de compagnies plus importantes comme Newcrest Mining. Emiliano Tossou Sika Finance - Présenté au départ comme très prometteur avant d'être évincé par la découverte du champ de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) commun avec le Sénégal, le champ gazier de Banda, en Mauritanie, a enregistré une succession de mésaventures ayant conduit au départ de Tullow Oil. Et malgré sa reprise par l'américain NFE, rien se semble encore bouger …
Le champ " Banda " contenant d'importantes réserves en gaz naturel, a été découvert dans le bassin côtier mauritanien en 2002 par la société australienne Woodside Energy, avec un potentiel exploitable estimé à 1,2 TCF. Ce champ se situe près du champ Chinguitti (pétrole), à environ 60 km des côtes de Nouakchott, avec une profondeur variant entre 200 et 350 mètres sous le niveau de la mer. Woodside a cédé ses droits sur cette découverte à la société malaisienne Petronas, parmi d'autres découvertes de pétrole et de gaz de moindre envergure dans la zone. Mais cette dernière finira, elle aussi, par passer la main, en 2011, à Tullow Oi qui projetait d'exploiter ces réserves gazières pour produire de l'électricité. Une expérience inachevée Au début de l'année 2012, la Société britannique Tullow Oil a entamé son projet de production de l'électricité à partir du gaz (Gas to power) à partir du champ de Banda, jugé, à l'époque, de " promoteur " partant du grand intérêt manifesté à son égard par les entreprises industrielles en Mauritanie, et même par les États sénégalais et malien, en leur qualité de voisins qui peuvent bien tirer profit de ce projet. Une stratégie globale de développement et d'exploitation de ce champ a été élaborée avec un coût estimé à 450 millions de dollars entièrement libérés par la société Tullow Oil. La Banque mondiale s'est engagée également pour 200 millions de dollars pour garantir l'investissement durant toute la période de l'exploitation estimée à 20 ans. Il a été convenu également avec les partenaires sur la distribution de parts d'électricité sur les bénéficiaires de ce projet qui sont : la Société Nationale industrielle et minière (SNIM), la Société mauritanienne d'électricité (Somelec), la Société Tasiast (or) en plus des sociétés d'électricité du Sénégal et du Mali. Ces dispositions de préparation du développement du champ Banda aussitôt achevées, la société avait retenu 2016 comme année de démarrage de l'exploitation, sous la supervision d'une société nationale créée à cet effet, fin 2014, sous le nom de SPEG (Société pour la production de l'électricité à partir du gaz), qui est le fruit d'un partenariat entre la Somelec, la SNIM et KG POWER AG, filiale de Kinross Gold Corporation, propriétaire de la mine d'or de Tasiast Mauritanie. Après un an d'attente de la signature de la décision finale d'investissement (FID), la société Tullow Oil s'est retirée du projet de production d'électricité à partir du gaz naturel du champ Banda, sans donner d'explications à ce revirement qui hypothèque tout ce qui a été fait jusque-là, dans un silence total du ministère du Pétrole et des autres parties contractantes. Ainsi avait pris fin, avant même son commencement, et avec un parfum d'échec, cette première expérience du projet d'exploitation de gaz naturel du champ Banda. Le coup de grâce du champ de Grand Tortue Ahmeyim Cette première expérience visant l'exploitation du gaz naturel du champ Banda s'est caractérisée par l'imbrication de divers facteurs qui ont conduit à son échec retentissant. Certains de ces facteurs sont liés à la société Tullow Oil, elle-même, d'une part, alors que d'autres relèvent des parties censées bénéficier de l'exécution du projet, d'autre part. Parmi les facteurs les plus prégnants, on peut citer la détérioration de la situation politique et sécuritaire au Mali qui a conduit ce pays à annoncer, officiellement, son retrait du projet, malgré les avantages qu'il pouvait en tirer en termes d'offre d'électricité de bonne qualité et à coût réduit. C'est ce retrait qui a conduit au report, à maintes reprises, de la signature de l'accord de partage de l'électricité qui devrait être produite à partir du gaz naturel de Banda, parce qu'on ne disposait plus de garantie d'achat de la part qui devait revenir au Mali et qui était fixée à 50 MW. Ce report qui a duré un an a eu pour conséquence de coïncider avec la fin du permis d'exploitation du champ octroyé à Tullow Oil. Mais le gouvernement mauritanien avait décidé, de manière exceptionnelle, de le proroger gratuitement pour six mois, estimant que cela permettrait de trouver un moyen de faire démarrer enfin le projet. C'est au cours de cette période qu'a été annoncée, de manière officielle, la découverte du champ de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) commun à la Mauritanie et au Sénégal avec des réserves prouvées beaucoup plus importantes que celles de Banda. Cette découverte va, pour ainsi dire, être le coup de grâce porté au projet Banda, avec tous les errements qu'il aura connus jusqu'alors, et surtout que le Sénégal ne montre plus de prédispositions à signer un accord d'achat de sa part de 125 MW, suivant en cela le Mali. C'est également les problèmes rencontrés par un certain nombre de projets menés par la société Tullow Oil chargée du développement du champ de Banda qui peuvent expliquer l'échec de la première tentative d'exploitation de celui-ci, la société ayant mobilisé environ 700 millions de dollars US pour le développement de projets gaziers, entre 2013 et 2014, en Mauritanie et au Ghana, sans résultats probants. A cela s'ajoutent d'autres facteurs, au plan mondial, comme la chute drastique des prix des hydrocarbures, du fer et de l'or sur les marchés internationaux, ce qui a aussi atténué la volonté de la SNIM, productrice de fer, et de Tasiast (or) de parapher l'accord par lequel elles s'engageaient à acheter les parts qui leur étaient réservés dans le projet de production d'électricité à partir du gaz naturel du champ Banda. Une autre expérience à l'épreuve A la fin de l'année 2021, le ministère de l'Energie a signé un nouveau mémorandum d'entente avec la société américaine New Fortress Energy (NFE) pour le développement et l'exploitation du champ Banda, à partir de 2024, avec les mêmes spécifications (production de l'électricité à partir du gaz) que celles du défunt projet. Le projet qui devra produire 300 MW est censé couvrir les besoins en électricité des industries minières en Mauritanie. L'accord conclu entre les deux parties comporte également la création d'une nouvelle centrale électrique fonctionnant avec le gaz d'une capacité de 120 MW qui viendra s'ajouter à celle existant déjà à Nouakchott et dont la capacité est de 180 MW, en plus de la construction et de l'équipement des autres installations nécessaires à l'exploitation du champ gazier. Après la signature du mémorandum, la société américaine a réalisé, en partenariat avec un bureau d'études britanniques spécialisé, une nouvelle étude de faisabilité pour investir dans le projet. Il s'agissait alors d'actualiser les données existantes sur le projet et ce en fonction des nouveautés survenues tant au plan national que régional et international. Mais malgré l'écoulement de la moitié du temps donné pour le développement du projet (2 ans), les choses sont restées en l'état, n'ayant pas encore évoluées vers la décision finale d'investissement dans les travaux de développement et d'exploitation du champ. D'aucuns se demandent aujourd'hui si l'on n'est pas en face d'un nouveau report ou, carrément, d'un nouveau flop comme celui de la première expérience avec Tullow Oil ! Alors qu'on a pris soin d'éviter les erreurs ayant conduit à l'échec de la première expérience d'exploitation du champ de Banda, certains observateurs parlent de nouvelles contraintes apparues sur un autre plan plaçant la nouvelle expérience dans une situation de grand défi à relever. Il s'agirait, entre autres, du non-accord entre la société NFE et le gouvernement mauritanien sur la coopération pour le développement d'autres projets énergétiques dans le pays, ce qui pourrait pousser la société à se retirer et ouvrir la voie à d'autres choix pour l'exploitation du gaz naturel de Banda dans le bassin côtier mauritanien. Le facteur temps est déterminant dans l'étude et le choix de toutes les options pour garantir le développement dudit champ, surtout que l'attrait de l'investissement dans les gisements de combustibles fossiles commence à régresser de manière drastique face aux orientations mondiales vers les énergies renouvelables. Mohamed EKA, Nouakchott Terra Sénégal -
Les travaux de structuration de ce programme phare du Plan Sénégal Emergent (PSE) ont été lancés lundi 5 septembre 2022 à Dakar. Le Sénégal se dirige un peu plus vers l’atteinte de son objectif de devenir le centre de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest. Les travaux de l’atelier intensif de structuration (Lab) du projet phare « Hub minier régional », un des 27 programmes majeurs du Plan Sénégal Émergent (PSE, référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et long termes), ont été lancés cette semaine. Cette plateforme multi-services va « fournir aux opérateurs miniers de la sous-région ouest-africaine, à partir du Sénégal, les équipements, services, compétences techniques et ressources humaines qualifiées dont ils ont besoin. Cet objectif est à notre portée, car tout est réuni pour faire du Hub minier une plateforme d’échanges opérationnelle d’une excellente qualité, dans ces domaines », a déclaré le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries (PMI), Moustapha Diop. Pour sa réussite, ce projet pourra également compter sur « la (bonne) position géographique du Sénégal, le haut niveau de développement de ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », a souligné Moustapha Diop. Le projet Hub Minier Régional est composé de trois volets. Il s’agit du Hub de services qui inclut la sous-traitance opérationnelle, y compris le service traiteur (catering), les matériaux de base et la gestion des installations (facility management), les laboratoires, etc ; le Hub logistique composé de centres de distribution stockant et offrant des consommables, pièces de rechange et équipements ; et le Hub académique doté de centres de formation pour les ingénieurs et techniciens miniers et des écoles spécialisées (pour les métiers miniers). Durant cinq semaines, les participants, venus d’horizons divers, vont maturer des projets devant faire partie de l’opérationnalisation du Hub minier régional ; évaluer les besoins (financements, incitations, partenariats, etc.) des acteurs privés impliqués dans le projet ; fournir les éléments d’aide à la décision pour amener les autorités à prendre les engagements nécessaires à la réalisation des actions dévolues à l’État dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative ; et définir les éléments permettant l’opérationnalisation des réformes critiques essentielles pour le projet. « J’accorde une attention particulière aux livrables qui sortiront de vos travaux. Ils permettront d’avoir une meilleure visibilité sur les questions techniques et financières du projet phare Hub minier régional, et de disposer d’une feuille de route globale détaillée », a indiqué le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana. Financial Afrik - Jusque-là en charge de la fonction Financial & Accounting Manager de BP Mauritanie, Asma Dey est nommée Business Development Manager Mauritanie & Sénégal de BP. La promue est doublement membre de l’ordre des experts comptables de Mauritanie et de Tunisie. Titulaire d’un master en Finance et Risk Management de l’Université Clergy Pointoise, d’un master à l’IHEC Carthage et d’un Master Professionnel en Finance et Gestion des Risques de l’Université Méditerranéenne de Tunis, Asma Dey parle couramment l’arabe, le français et l’anglais. Un gazoduc reliera la Mauritanie à l'Algérie : il servira à l'exportation du gaz vers l'Europe9/15/2022
'Expression - Les travaux de la 19e Grande commission mixte de coopération algéro-mauritanienne ont été sanctionnés par la signature de 26 accords englobant plusieurs secteurs.
L'Algérie a invité la Mauritanie à s'orienter vers la réalisation d'un gazoduc commun entre les deux pays, pour transporter le gaz naturel. Une recommandation faite, hier, lors de la réunion de la 9e session de la Grande commission mixte algéro-mauritanienne, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud, à Nouakchott. Mettant en exergue la forte présence de Sonatrach et de Naftal en Mauritanie, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, qui a été reçu par le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, a, dans son discours, appelé les deux parties à explorer les opportunités de coopération dans le domaine des gazoducs, notamment au niveau du champ «Grande Tortue Ahmeyim», compte tenu de l'expérience pionnière et avérée de l'Algérie en la matière. Un champ gazier devant entrer en exploitation, l'année prochaine. Le projet «Grande Tortue Ahmeyim» (GTA) est basé sur le développement de deux champs de gaz offshore à savoir «Tortue et Ahmeyim», à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie. Ses réserves sont estimées à 1 400 milliards de m³ de gaz. La mise en exploitation de ce champ serait une première étape pour l'exportation du gaz vers l'Europe. Un projet abordé lors de la récente visite, en juin dernier, du ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, en Mauritanie. Abordant le secteur des mines, le Premier ministre a assuré que «l'heure est venue pour asseoir une coopération et un partenariat», mutuellement bénéfiques, en vue de l'exploitation des richesses minières dont regorgent les régions frontalières des deux pays. D'autant que le volume des échanges qui a reculé à 27,90 millions USD en 2020 est reparti à la hausse, l'année dernière, pour atteindre 87,32 millions USD, a-t-il fait observer. Signalons que les travaux de la 19e Grande commission mixte de coopération algéro-mauritanienne ont été couronnés par la signature de 26 accords englobant plusieurs secteurs. Ce qui confirme l'approche rationnelle prônée par le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud, qui a affirmé que l'approche rationnelle régissant les relations algéro-mauritaniennes tend à faire primer les intérêts communs en priorisant les projets convenus entre les deux parties dans le cadre du mécanisme de la Grande commission mixte. Cette coopération se développe, a-t-il précisé, dans le cadre d' «une stratégie active permettant de faire face aux défis internationaux, des défis qui exigent des deux pays une intensification de la coordination bilatérale». Smaïl ROUHA |
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