Pour la Mauritanie, pays situé dans le bassin MSGBC dont les dernières découvertes de gaz naturel sont de « classe mondiale », ce qui lui confère la possibilité de devenir un acteur majeur de l’approvisionnement mondial, d’ici les prochaines années.
La croissance tirée de l’exploitation de ces gisements devrait, à terme, améliorer l’environnement économique et financier national.
La compagnie pétrolière Shell avait signé avec le gouvernement mauritanien un contrat pour élargir son champ d’exploration dans le bassin côtier du pays, en plus des deux blocs C-10 et C-19 qu’elle explore déjà dans la zone. Shell est l’opérateur, avec une participation de 90 %, et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH), la Société Nationale des Pétroles de Mauritanie, détient une participation de 10 %.
TotalEnergies avait annoncé avoir conclu un accord avec le ministère mauritanien du Pétrole octroyant à la major française deux nouveaux contrats d’exploration et de production portant sur les blocs C15 et C31. Ceux-ci sont situés en eaux profondes au large de la Mauritanie et d’une superficie de 14 175 m².
Ensuite, La firme pétrolière a récemment renforcé ses activités d’exploration dans le pays grâce à l’acquisition de deux licences en eaux profondes sur les blocs C7 (avec une participation de 90 %) et C18 (avec une participation de 45 %). Total possède également un permis sur le bloc C9 (avec une participation de 90 %). Le total de ces investissement atteint 70 millions de dollars (61,6 millions d’euros).
Abdessalam Ould Mohamed Saleh a déclaré que : « Shell et TotalEnergies sont dans la dernière ligne droite qui va les amener à forer dans les mois à venir ; c’est dire que le bassin sédimentaire de la Mauritanie demeure très attractif sur la base des études et données disponibles. »
Etant donné que le Sénégal et la Mauritanie enregistrent à leurs frontières maritimes d’importantes découvertes de gaz naturel, ils ont décidé de développer ensemble les ressources gazières du complexe Grand Tortue, situé à cheval sur leur frontière maritime.
« Pour le champs GTA partagé avec le Sénégal, nous avons déjà « prévu » la premiere phase avec 2,5 millions de Tonnes en 2023 et dès le mois de novembre nous enclencherons les discussions sur la deuxième phase qui doit doubler la production puis la troisième phase qui va porter la production à 10 millions de tonnes ; ce qui va faire de la Mauritanie et du Sénégal deux pays exportateurs de gaz. » a déclaré Abdessalam Ould Mohamed Saleh, ministre du Pétrole de la Mauritanie
Le ministre Abdessalam Ould Mohamed Saleh va plus loin avec ceci, je cite : « Il faut rappeler que la Mauritanie a un autre grand champ à savoir le champ BirAllah qui est encore plus grand que le champ GTA. Il sera développé en perspective et une bonne partie de la production pourra être destinée au marché mauritanien à la fois pour l’électricité et aussi pour les industries. »
Or Noir Africa