La banque mondiale a révélé que les activités minières au cours des deux dernières années ont sauvé l’économie mauritanienne de l’effondrement à cause des retombées négatives du coronavirus.
Un constat contenu dans un rapport de 66 pages publié par l’institution qui précise par ailleurs que l’économie mauritanienne devra s’améliorer à l’horizon de 2023.
Selon la banque mondiale la pandémie a entraîné un rétrécissement de l’économie mauritanienne qui avait atteint 1,5% en 2020, ajoutant que les secteurs de la pêche, le commerce, les transports et les services ont été à l’origine de ce rétrécissement.
Ces impacts négatifs ont été compensés par l’important rendement du secteur minier, les aides extérieures et la réduction de la dette de la part des créanciers.
Malgré les impacts négatifs sur l’économie, ajoute le rapport, l’appui des donateurs et l’amélioration des échanges commerciaux ont allégé les pressions extérieures.
La banque mondiale estime que la situation financière générale du pays est demeurée forte grâce aux recettes non fiscales et la faible exécution des dépenses car le disponible budgétaire fait ressortir un excédent de 1% en 2020 contre 1,5% du PIB en 2019.
A propos de la production du gaz depuis le champ « la grande tortue » partagé avec le Sénégal attendue en 2023, la banque mondiale s’attend à ce que cette exploitation appuiera la croissance à moyen terme, en plus des industries manières ce qui va se répercuter positivement sur la réduction du déficit du budget commercial.
La banque mondiale s’attend à que la politique budgétaire prudente du gouvernement maintienne le processus stable pour aider à l’augmentation des ressources afin d’aider les familles les plus pauvres.
La banque mondiale a formulé récemment des recommandations aux autorités officielles mauritaniennes pour le moyen et le court terme destinées à alléger les impacts de la pandémie du covid-19 sur l’économie.
Parmi ces recommandations le maintien de la stratégie actuelle qui privilégie les financements concessionnels.
La Banque mondiale a également recommandé l’élaboration d’un cadre budgétaire global, afin de permettre aux générations futures de bénéficier des ressources gazières.