La ministre mauritanienne du commerce Naha mint Hamdi ould Mouknass a exposé ce dimanche les réformes mises en place par le gouvernement mauritanien destinées à créer une économie productive et diversifiée, intégrée dans le circuit économique mondial.
La ministre qui s’exprimait à l’ouverture du forum des affaires mauritano-saoudien qui se tient en Arabie Saoudite, a révélé que son pays a mis en place un conseil supérieur pour l’investissement présidé par le chef de l’état Mohamed O. Cheikh Ghazouani et qu’il a introduit des réformes juridiques sur les mesures d’investissement et l’obtention de financements.
Des réformes qui permettront au secteur privé, selon le ministre, de jouer un rôle moteur en tant que secteur concurrentiel et dynamique de l’économie du pays.
Mint Mouknass a ajouté que la Mauritanie dispose de suffisamment d’opportunités et des garanties, à même de susciter un espoir réaliste et une ambition légitime, pour faire avancer les relations économiques et les échanges commerciaux communs entre les deux pays.
Pour sa part le président de l’institution générale du commerce extérieur saoudien, Abderrahmane Al Habri a exprimé ses aspirations pour que ce forum contribue au développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays afin de répondre aux aspirations de leurs dirigeants et leurs hommes d’affaires.
Il a ajouté que le royaume aspire, à travers la vision 2030 à consolider les relations économiques avec les états frères et amis dont la Mauritanie, ajoutant que cette rencontre est une opportunité d’élargir les perspectives des relations économiques et la découverte de nouveaux horizons pour l’investissement et le commerce.
Al Habri a révélé que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a progressé passant de 19 millions de dollars en 2016 à 27 millions de dollars en 2020.
Le responsable saoudien a appelé à davantage d’efforts entre les secteurs public et privé afin de doper le volume des échanges commerciaux et à créer des partenariats économiques dans les domaines l’exploitation minière, l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie et les infrastructures.