La société nationale industrielle et minière (SNIM) est parvenue à un mémorandum d’entente avec la société européenne Arslor Mittal pour évaluer l’opportunité de développer conjointement une usine de production de boulettes de fer et une autre de production de fer réduit en Mauritanie utilisant les minerais produits par la SNIM.
En vertu de cet accord une étude préparatoire de faisabilité réelle sera entreprise pendant 6 mois pour ce projet qui doit bénéficier des potentiels de la Mauritanie dans le domaine de l’énergie renouvelable et les perspectives de la production de l’hydrogène vert.
Dans le communiqué publié par la SNIM, celle-ci considère la production de métaux à l’aide d’hydrogène vert comme une « étape importante » pour faire avancer la sidérurgie vers l’objectif du « zéro carbone », soulignant qu’elle contribuerait au développement économique de la région.
En mars dernier la SNIM avait signé un protocole d’accord avec Emirates Steel, dans le but de déterminer la faisabilité d’établir un partenariat mauritano-émirati pour la production des pastilles d’oxyde de fer.
Dans le cadre de ce mémorandum de 18 mois, les deux sociétés discuteront des moyens de coopération et des plans communs relatifs à la production de boulettes de minerai de fer, qui est la matière première utilisée dans les unités de réduction directe du fer.
Au cours des dernières années la SNIM avait lancé un projet de bouletage de fer dans la zone « AL Awja », en partenariat avec la société australienne « Safir », un projet qui a été abandonné en raison de la quantité importante qu’exige le minerai mais ses exigences en terme l’énergie.
La Mauritanie dispose des plus grandes réserves de minerai de fer dans les pays arabes et africains, estimées à 1,5 milliard de tonnes et la SNIM est le second plus grand producteur de fer en Afrique et le plus grand employeur mauritanien après l’état.