La Mauritanie devrait bénéficier des avantages d’un nouveau programme de coopération en matière d’énergies renouvelables pour alimenter l’Afrique en électricité (RECPA), lancé depuis peu par la Banque Islamique de Développement et l’agence marocaine pour l’énergie durable (Masen).
Le programme qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la déclaration de Nairobi de septembre 2023 ciblant la hausse de la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 GW en 2022 à au moins 300 GW d’ici à 2030, est déjà déployé aussi à Djibouti, en Guinée Bissau et au Niger. Il devrait être étendu à onze pays africains dont le nôtre.
A noter cependant que nonobstant son potentiel en énergie éolienne et solaire, l’Afrique n’aurait guère capté, selon Irena, guère plus de 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables au cours des deux dernières décennies.
Conçu « par l’Afrique et pour l’Afrique », le mécanisme RECPA viserait « à soutenir les projets EnR à travers l’approche de coopération Sud-Sud “Reverse Linkage” de la BID ».
De l’avis des initiateurs du programme, cités par les médias, celui-ci capitalisera sur l’appui financier de la BID, l’expertise de Masen, la mobilisation du secteur privé et l’implication de plusieurs partenaires africains.
La Mauritanie, rappelle-t-on, est lancée depuis quelques mois dans la promotion de l’exploitation de l’hydrogène vert et devrait, à termes, trouvé des solutions idoines à son déficit énergétique et à la réduction de sa facture d’énergie fossiles.
Avec médias