La 2e chambre civile et sociale de la cour suprême a rendu ce jeudi 19 août courant une décision de justice suspendant la décision 20/2021 du 11/08/2021 de la chambre civile et sociale de la cour d’appel de Nouadhibou qui avait autorisé l’arrêt des travaux des machines et usines de broyage et de traitement des mines implantées au milieu de la ville de Bir Mogreine.
Un groupe d’habitants de cette ville avaient protesté contre la présence de ces installations, selon ce groupe, ces usines utilisent des produits toxiques qui sont dangereux pour la population et l’environnement.
Le représentant de ce groupe avait porté l’affaire devant le tribunal de la moughataa de Bir Mogreine demandant l’arrêt des travaux des installations, qui, disent-ils, utilisent des produits toxiques qui ont des répercussions sanitaires et environnementales.
Les protestataires ont affirmé avoir remarqué l’apparition de nouvelles maladies, des morts suspectes, des naissances avec malformations, la pollution du pâturage et de l’environnement.
A souligner que la cour d’appel de Nouadhibou avait auparavant désigné Moctar O. Mohamed Mahmoud greffier en chef du tribunal régional du tiris zemmour pour information et exécution de la décision de justice 20/2021du 11/08/2021.
Les plaignants appellent les militants des droits de l’Homme, les acteurs politiques et les membres de la société civile à se joindre à leur combat pour mettre fin à ces nuisances sanitaires et environnementales.