Le Calame -
​Après les tensions qui ont émaillé les relations entre l’administration Aziz et TMSLA, l’heure est à la reconnaissance des bénéfices du partenariat liant la Mauritanie à la filiale du producteur d’or canadien.

Un changement de ton ministériel qui consacre une nouvelle approche et des efforts de gouvernance. C’est un positionnement lourd de sens que vient de réaliser le ministre mauritanien des Mines et du Pétrole.

Le 14 juin, répondant à une question posée par un député, Abdelsalam Ould Mohamed Saleh déclarait que Kinross « mérite des remerciements pour sa confiance en la Mauritanie », mettant en exergue « l’importance de sa présence pour attirer l’investissement des sociétés extractives identiques dans notre pays » et pointant l’utilité pour les cadres mauritaniens qui y travaillent du transfert de compétences.

Deux semaines auparavant, il avait qualifié l'accord liant les deux parties de « malheureux », soulignant que la transaction entre l’Etat et Kinross concernant la mine de Tasiast, réalisée en 2006, n’avait pas été conforme à la loi et que le gouvernement actuel s’efforçait de le corriger.

Collaboration renforcée

Malgré les attaques répétées du clan Aziz vis-à-vis du minier canadien, le ministre a voulu mettre en lumière l’intérêt collectif - à commencer par la réputation du pays et les relations politico-diplomatiques avec le Canada - de reconnaître les effets des corrections apportées à ce contrat signé en 2006. Il a fallu bouger les lignes sans léser l’une des deux parties, un véritable défi pour l’administration Ghazouani.

Pour y parvenir, une initiative clé a consisté à modifier la méthode de calcul de la redevance basée sur le prix de l’or. Signé le 15 juin 2020, ce nouvel accord relatif à l’exploitation de la mine d’or de Tasiast a consacré le versement par la société à la Mauritanie de royalties fixées à 6% (au lieu des 3% fixés par le précédent accord), voire 6,5% du chiffre des ventes si le prix de l'or venait à dépasser 1600 $. Un pourcentage record en matière de royalties d’extraction dans la région, qui a ouvert la voie à une collaboration renforcée et à l’intensification des investissements de Kinross en Mauritanie.

Négociations en cours

Comme l’a souligné le porte-parole du gouvernement lors du conseil des ministres du 16 juin, cette clause traduit parfaitement l’effort positif du gouvernement qui entend maximiser les recettes que le pays tire de l’exploitation de ses ressources.

Cet accord a par ailleurs permis à Kinross de développer sa mine d’or de Tasiast afin d’en finir avec ses déficits. Autre avancée notable : avec l’octroi d’une nouvelle licence d’exploitation minière de 30 ans pour le projet de Tasiast Sud (dont l’Etat a obtenu gratuitement 15%), la compagnie s’est engagée à régler un litige concernant des exonérations fiscales et une consommation de carburant dépassant les 72 millions de dollars. Mais le gouvernement Ghazouani ne compte pas en rester là.

Comme l’a souligné Abdelsalam Ould Mohamed Saleh en conseil des ministres, « des négociations sérieuses et transparentes avec la compagnie sont toujours en cours de matérialisation dans l’intérêt de l’Etat, pour pallier les lacunes constatées ».

Ben Abdalla

Essahraa -
​L'armée algérienne a arrêté quatre prospecteurs mauritaniens le 14 juin dernier, après être entrés à bord de trois véhicules dans le territoire algérien, ont affirmé des sources familiales

Il s’agit selon les mêmes sources de Abdelkader Mohamed Lagdhaf, Haiba ​​​​Ould Dah, Mohamed Ould Abdelkader et Cheikh Ould Bougas. Les parents des pailleteurs détenus ont lancé un appel aux autorités mauritaniennes afin d’intervenir et de les libérer.

La frontière mauritanienne-algérienne a été le théâtre d'incidents similaires, dont l'un avait entraîné la mort d'un prospecteur mauritanien après avoir été abattu par l'armée algérienne, rappelle-t-on.

https://essahraa.net/node/25234

Agence Ecofin -
​La production d’or à Tasiast est déjà passée de 103 837 onces au premier trimestre 2020 à 89 000 pour les trois premiers mois de l’année 2021. Une nouvelle contre-performance est à attendre au deuxième trimestre avec cette perturbation qui peut affecter les objectifs généraux de Kinross Gold.

Un incendie s’est déclaré le 15 juin à la mine d’or Tasiast en Mauritanie. C’est l’annonce faite le mercredi 16 juin par le propriétaire de l’actif, le canadien Kinross Gold, qui précise qu’en conséquence les opérations de broyage ont été suspendues.

Si aucune victime n’est à déplorer, la compagnie minière a diligenté une enquête de concert avec les autorités, afin de déterminer la cause de l’incendie. Elle évalue en parallèle « l’impact potentiel » que ces différentes perturbations auront sur la production d’or.

Il faut noter que cette situation n’est pas de bon augure pour la performance 2021 de Tasiast, dont la production au premier trimestre (88 964 onces) a déjà baissé de 14 % en glissement annuel à cause de la teneur du minerai extrait.

Pour rappel, les mines de Kinross Gold ont livré 563 166 onces d’or pour les trois premiers mois de l’année, sur une production de 2,4 millions d’onces attendue en 2021. En Afrique, la compagnie compte sur Tasiast, sa troisième plus grande mine en termes de production d’or, et sur Chirano (Ghana) pour atteindre ses objectifs.

Emiliano Tossou

Sahara Médias -
​La majorité des quartiers de la ville de Zouerate avait soif à cause de l’interruption de l’électricité qui a affecté la distribution de l’eau au niveau de la ville en plus de l’arrêt de l’usine de dessalement qui livre à la ville 2000 m3 quotidiennement.
Selon le correspondant de Sahara Medias le wali du Tiris Zemour a tenu une réunion avec des élus locaux, le directeur du siège de la SNIM à Zouerate et certains responsables de la société d’eau pour trouver des solutions au problème.
Notre correspondant a révélé qu’à l’issue e cette réunion il a été décidé la reprise de l’approvisionnement de la ville par train depuis Boulenouar, à offrir quotidiennement à la mairie 500 m3 d’eau pour que celle-ci puisse la distribuer aux différents quartiers en plus d’une quantité destinée à la société mauritanienne d’eau et d’électricité de la SNIM.
Il a été également décidé d’entreprendre une politique de rationalisation de l’eau en limitant l’arrosage aux seuls palmiers, la surveillance de l’opération de distribution hors réseau ou à travers les citernes de la mairie, en attendant que le problème soit résolu.
Il a été également décidé de surveiller les opérations d’orpaillage pour empêcher l’utilisation de l’eau potable en veillant à disponibiliser l’eau potable aux orpailleurs à Zouerate et ses environs.
Les autorités locales ont décidé d’approvisionner la zone de GleÏb N’dour en eau en attendant la réparation la panne intervenue au niveau du puits artésien qui alimente en eau potable les orpailleurs sur place.

Essahraa -
​La valeur des exportations mauritaniennes au cours du premier trimestre de cette année a réalisé une hausse de 1,6%, passant de 28,4 milliards à 28,9 milliards ouguiyas nouvelles.

Cette augmentation a été principalement favorisée par les minerais de fer, dont la valeur des exportations est passée de 11 milliards au dernier trimestre de l'année dernière à 13,06 milliards au premier trimestre de cette année.

Suivant la même tendance, la valeur des exportations de cuivre est passée de 2 milliards à 3,07 milliards ouguiyas nouvelles. La valeur des exportations des produits de la pêche est également passée de 6,8 milliards à 6,9 milliards ouguiyas nouvelles au cours de la même période.

La valeur des exportations d'or a en revanche, considérablement reculé, passant de 8,15 milliards au dernier trimestre 2020 à 5,5 milliards ouguiyas nouvelles au premier trimestre 2021.

Un recul du principalement à la baisse de la production de l'or de 4 à 3 tonnes, selon les chiffres du rapport trimestriel sur le commerce extérieur de l'Agence Nationale de la Statistique et de l'Analyse Démographique et Economique (ANSADE).

Cette hausse des exportations a permis à la Mauritanie d'afficher un excédent de sa balance commerciale de 2,03 milliards ouguiyas nouvelles

https://essahraa.net/node/25211

Essahraa -
La mine de Fdérik, dont la capacité est de 53 millions tonnes, a été vendue en 2019 par l'ancien pouvoir à une société australienne, dont le capital ne dépasse pas 100 000 MRU, contre 6 dollars par tonne.
C'est qu'a affirmé le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moctar Ould Dahi, au cours de la conférence de presse organisée par des membres du gouvernement pour commenter les résultats du conseil des ministres, tenu plus tôt dans la matinée (mercredi).
La mine de Fdérik produit aujourd’hui 3 millions tonnes par an, ce qui rapporte à l’Etat 18 millions de dollars, a-t-il ajouté, soulignant, en revanche, que si elle était exploitée par la SNIM, les revenus peuvent accroitre jusqu’à 420 millions de dollars.
https://essahraa.net/node/25216

AMI -
​Des membres du gouvernement ont commenté mercredi soir, les résultats du conseil des ministres, tenu plus tôt dans la matinée. Il s’agit du ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moctar Ould Dahi et du ministre de la Justice, M. Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya.

Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté un projet de loi modifiant et abrogeant certaines dispositions de la loi n°61.112 du 12 juin 1961 portant code de nationalité et un projet de décret définissant les modalités de prise en charge des missions à l’intérieur du pays des responsables et agents de l’État.

Par rapport à ce projet de décret, le porte-parole a précisé qu'il permettra de rationaliser les dépenses publiques et d'assurer un climat de transparence. Il a indiqué que ces prises en charges ont été multipliées par trois pour les personnels non permanents et les chauffeurs.

Concernant le projet de loi portant sur la nationalité, le ministre de la Justice a indiqué que le nouveau projet permettra aux mauritaniens à l’extérieur de conserver la nationalité mauritanienne dans le cas où ’ils obtiennent une autre nationalité.

Ce projet, indique-t-il, vient modifier l’article précédent qui entraine la perte automatique de la nationalité mauritanienne en cas de détention d'une autre, sauf avec l'accord du Président de la République. Le ministre a souligné que la nouvelle loi s’inscrit dans le cadre des engagements du Président de la République pour régler les problèmes auxquels les mauritaniens sont confrontés.

Il a indiqué que cette décision vient après de longues années d’attente et traduit la volonté de l’État de renforcer les rapports de fraternité et la cohésion sociale entre les mauritaniens à l’extérieur afin de contribuer au développement du pays ; tout en prenant en considération les autres cas qui peuvent entrainer des contradictions avec la double nationalité.

Répondant aux critiques de l’ancien président sur les révisions de l’accord de partenariat avec Kinross Tasiast, le porte-parole du gouvernement a précisé que ces dernières ont permis d’augmenter les revenus versés par la compagnie avec un pourcentage qui passe de 3% à 6%. Une clause qui traduit parfaitement, selon le porte-parole du gouvernement, l’effort positif du gouvernement qui veut maximiser les recettes que la Mauritanie tire de l’exploitation de ses ressources.

Rappelant les révisions de cet accord, il a expliqué qu’un nouveau permis d’exploitation minière a été octroyé au projet de Tasiast sud, adjacent à sa mine et en contrepartie, la compagnie s’engage à régler un litige concernant des exonérations fiscales et la consommation du carburant qui ont dépassé 72 millions de dollars et que l’ancien régime reconnait.

Il a ajouté que dès lors, des négociations sérieuses et transparentes avec la compagnie sont toujours en cours de matérialisation dans l'intérêt de l’État. Ces négociations sont initiées par les ministres du Pétrole , de l’Énergie et des Mines, des Finances et des Affaires économiques, en soulignant que le gouvernement compte également sur la confiance réciproque avec ses partenaires.

Au sujet des transactions dans le domaine d’exploitation des mines, le porte-parole a rappelé que, la mine de Fdérik, dont la capacité est de 53 millions tonnes, a été vendue en 2019 à une société australienne, dont le capital ne dépasse pas 100 000 MRU, contre 6 dollars par tonne.

Le porte-parole a affirmé que la mine de Fdérik produit aujourd’hui 3 millions tonnes par an, ce qui rapporte à l’Etat 18 millions de dollars. En revanche, si elle était exploitée par la SNIM, les revenus peuvent accroitre jusqu’à 420 millions de dollars.

BMCI/IIA -
La Banque Mauritanienne pour le Commerce International (BMCI), une banque Mauritanienne de tout premier plan et engagée dans le développement des petites et moyennes entreprises (PME), et l’entité mauritanienne d'Invest in Africa (IIA), une initiative à but non lucratif axée sur la croissance des entreprises locales en Afrique, ont signé un accord de partenariat pour promouvoir l'accès au financement des PME mauritaniennes, notamment celles actives dans l'industrie extractive.

Le partenariat, qui marque le premier accord entre IIA Mauritanie et une grande banque locale, vise à accélérer la participation des PME locales dans la chaîne d'approvisionnement du pétrole et du gaz.

IIA tirera parti de sa riche expérience acquise sur le champs Grand Tortue Ahmehim (GTA) opéré par British Petroleum (BP) et couvrant la Mauritanie et le Sénégal.

Cet accord fait de BMCI, la 1ère banque partenaire en Mauritanie, la 4ème banque partenaire d’IIA sur le projet GTA. Les trois autres partenaires financiers sont tous basés au Sénégal.

L'amélioration de l'accès au financement permettra de répondre efficacement, et de manière durable, aux contraintes structurelles auxquelles les PME mauritaniennes font face, tel que la difficulté d’accès à des capitaux abordables ou encore l’absence de crédits tant nationaux qu’internationaux.

Ce partenariat permettra en outre aux PME de bénéficier de conseils et de formations en matière de financement pour optimiser leur solidité.

Commentant l'accord de partenariat, le PDG de BMCI, Moulay Abbas, a exprimé sa joie de travailler avec IIA : « L'équipe de la BMCI se réjouit de ce partenariat prometteur avec IIA et est heureuse de mettre à disposition ses services pour promouvoir le développement des entreprises africaines. »

Le Country Manager d'IIA en Mauritanie, Bocar-Alpha Ba, a déclaré : « Il s'agit d'une période cruciale de développement économique pour la Mauritanie et les PME doivent pouvoir bénéficier d’un maximum d’opportunités de croissance.

En nous associant à la BMCI, dont l'engagement dans le développement des PME s'aligne sur le nôtre, nous sommes optimistes quant à l'avenir des entreprises locales pour se développer et prospérer en Mauritanie ».

Ce partenariat survient alors même que le Gouvernement Mauritanien renforce son engagement en faveur du développement durable et de l'industrie extractive dans le pays.

Par exemple, en aidant les entreprises mauritaniennes à devenir des fournisseurs actifs des compagnies pétrolières internationales.

IIA prépare les PME locales à maximiser les opportunités à venir, et s'engage à organiser une série de conférences et d'ateliers sur l'amélioration de l'accès aux compétences, aux marchés et au financement. L’engagement d’IIA vient en complément d'un engagement local fort des organismes publics et privés.

- FIN-

Chiffres clés au 31/12/2020
Total du Bilan :MRU  15 884 515 369
Capital social :MRU    1 000 000 000
Dépôts de clientèle :MRU  12 080 864 882
Créances directes sur la clientèle :MRU    9 444 402 715
Crédits indirectsMRU    4 128 422 801
Nombre d’agences :47
Nombre de clients :125 863

Sahara Médias -
​La majorité des quartiers de la ville de Zouerate avait soif à cause de l’interruption de l’électricité qui a affecté la distribution de l’eau au niveau de la ville en plus de l’arrêt de l’usine de dessalement qui livre à la ville 2000 m3 quotidiennement.

Selon le correspondant de Sahara Medias le wali du Tiris Zemour a tenu une réunion avec des élus locaux, le directeur du siège de la SNIM à Zouerate et certains responsables de la société d’eau pour trouver des solutions au problème.

Notre correspondant a révélé qu’à l’issue e cette réunion il a été décidé la reprise de l’approvisionnement de la ville par train depuis Boulenouar, à offrir quotidiennement à la mairie 500 m3 d’eau pour que celle-ci puisse la distribuer aux différents quartiers en plus d’une quantité destinée à la société mauritanienne d’eau et d’électricité de la SNIM.

Il a été également décidé d’entreprendre une politique de rationalisation de l’eau en limitant l’arrosage aux seuls palmiers, la surveillance de l’opération de distribution hors réseau ou à travers les citernes de la mairie, en attendant que le problème soit résolu.

Il a été également décidé de surveiller les opérations d’orpaillage pour empêcher l’utilisation de l’eau potable en veillant à disponibiliser l’eau potable aux orpailleurs à Zouerate et ses environs.

Les autorités locales ont décidé d’approvisionner la zone de GleÏb N’dour en eau en attendant la réparation la panne intervenue au niveau du puits artésien qui alimente en eau potable les orpailleurs sur place.

Tasiast-Mauritanie - 
​Tasiast Mauritanie Limited S.A. (TMLSA) annonce qu’un incendie s’est déclaré au niveau de l'usine de la mine de Tasiast, dans la nuit du 15 juin 2021 aux environs de 23 heures.

Fort heureusement, aucun blessé n'est à déplorer suite à cet incendie. Les pompiers de l'équipe d'intervention d'urgence du site ont été rapidement déployés sur les lieux et les autorités gouvernementales en ont été informées.

TMLSA vient d’entamer le processus d'investigation pour cerner les causes de cet incendie et en évaluer les dommages. Une fois l'investigation terminée, la Société fournira plus d’informations à ce sujet.

FIN

Nouakchott, le 16 Juin 2021

Contact: Tasiast_Communications@Kinross.com